version CPC.
un petit récap de ce qui est sorti en janvier 1990, des jeux qui ne valent pas la peine de faire un test trop long mais dont on peut parler quand même.
Par exemple, Shufflepuck cafe.
C'est ni plus ni moins qu'un pong en 3D dans l'espace.
C'est rigolo, les adversaires sont marrants. Ils ont chacun une spécificité: le mec bourré, le gars timide ou puceau (coucou Def), la bonnasse tricheuse ou le bourrin boss final.
On bat tout le monde sans souci, sauf le boss final qui vous colle 15-1. Mouais.
C'est peu maniable (au clavier...), soulant et avec une difficulté donc très mal dosée.
Pourtant, j'avais acheté ce jeu et je m'y éclatais... Donc en le réessayant j'ai eu une petite larme de nostalgie. Avant d'effacer la rom.
Il y avait aussi Meurtres à Venise.
Un jeu d'enquetes qui se passe donc à Venise, où l'on doit débusquer un terrorriste et finir par trouver la bombe qui explosera la lagune, et la désamorcer.
On se promène dans la ville, du pont des soupirs à la place St Marc (ou la bouteille d'eau 50cl est vendue à 9e soit dit en passant. Et 12e le café en terrasse) ou au Rialto. On rencontre des personnages chez eux, selon l'heure de la journée, on pose des questions... Une enquête quoi.
Le truc kiffant, c'est que le jeu était fourni avec, dans la boîte, les indices IRL: une facture d"hôtel, un porte-monnaie, une pellicule photo, un ticket de vaporetto (l'indice qui m'a plombé à l'époque, car quand j'avais 12 ans, je croyais que le vaporetto c'était un pressing qui nettoyait à la vapeur, donc je captais pas).
Quand on trouvait l'indice dans le jeu, l'objet dans l'inventaire était signalé par un astérisque, et on pouvait alors consulter le document EN VRAI, comme un petit Grissom. Et ça, ça tuait sa mère.
Opération Thunderbolt:
C'est la suite d'opération wolf, la série culte du rail shooting à l'époque.
Alors c'est bien gentil, sauf qu'on ne comprend rien, les 3/4 du temps je perdais mon viseur à l"écran tellement c'est le bordel.
Pourtant les ennemis ont mis des tenues anti-camouflage vert pomme et violet pour bien se faire éclater, mais il y en a tellement que c'en est ridicule.
Les concepteurs n'ont pas si mauvais gout car on peut tuer des chats par inadvertance. Ca trompe l'ennui.
Great Courts:
Aaaaaaaaaaah, le meilleur jeu de tennis de l'époque sur CPC (sera détrôné par Davis cup et great courts 2 si je me trompe pas).
C'était révolutionnaire: on jouait des tournois ATP, le sol était rouge, gris ou vert selon la surface!
Problème, on change pas de coté, la direction de la balle est quasi incontrôlable, il n'y a que deux sons "tut" quand on frappe et "tut tut" quand y'a faute.
Je me suis donc pris 6-0 par mon adversaire qui pourtant était visiblement muni d'un balai dans le cul.
Chase HQ:
adaptation d'arcade, jeu de bagnole dans lequel on contrôle des flics qui, pour arrêter des bandits, marravent la bagnole adverse comme des auto-tamponneuses.
Ca va vite, très vite, on roule à 300 et quand on met le turbo on passe de 0 à 400km en 1 seconde, véridique. Mais nos 2 flics se sont formés au voyage intersidéral à la NASA et supportent donc les 10G d'accélération sans sourciller. Ils font même des blagues façon Eddie Murphy et Chris Rock.
C'est pas mal mais finalement soulant et pas très maniable.
Un autre jeu de bagnole, Turbo Out Run:
tout le monde connait out run, voici donc sa suite sur CPC.
Ca a l'air joli avant de démarrer. Alors on démarre. Et la, c'est le drame.
C'est d'une lenteur effarante. On roule à 200 et on s'attend à voir mon fils en tricycle doubler par la droite.
Je me suis même demandé par moments si j'étais pas en marche arrière.
La passagère blonde a quand même les cheveux au vent, elle utilise probablement un seche cheveux de voyage branché sur l'allume-cigares.
Il aurait fallu dire aux concepteurs que faire un jeu de bagnole ne se limite pas à faire défiler des palmiers (moches) sur le bord d'une route.
Voila, si j'arrive à faire fonctionner un émulateur Amiga ou ST je ferai peut-être la même chose sur ces ordis. Mais si quelqu'un veut se dévouer c'est avec plaisir
un petit récap de ce qui est sorti en janvier 1990, des jeux qui ne valent pas la peine de faire un test trop long mais dont on peut parler quand même.
Par exemple, Shufflepuck cafe.
C'est ni plus ni moins qu'un pong en 3D dans l'espace.
C'est rigolo, les adversaires sont marrants. Ils ont chacun une spécificité: le mec bourré, le gars timide ou puceau (coucou Def), la bonnasse tricheuse ou le bourrin boss final.
On bat tout le monde sans souci, sauf le boss final qui vous colle 15-1. Mouais.
C'est peu maniable (au clavier...), soulant et avec une difficulté donc très mal dosée.
Pourtant, j'avais acheté ce jeu et je m'y éclatais... Donc en le réessayant j'ai eu une petite larme de nostalgie. Avant d'effacer la rom.
Il y avait aussi Meurtres à Venise.
Un jeu d'enquetes qui se passe donc à Venise, où l'on doit débusquer un terrorriste et finir par trouver la bombe qui explosera la lagune, et la désamorcer.
On se promène dans la ville, du pont des soupirs à la place St Marc (ou la bouteille d'eau 50cl est vendue à 9e soit dit en passant. Et 12e le café en terrasse) ou au Rialto. On rencontre des personnages chez eux, selon l'heure de la journée, on pose des questions... Une enquête quoi.
Le truc kiffant, c'est que le jeu était fourni avec, dans la boîte, les indices IRL: une facture d"hôtel, un porte-monnaie, une pellicule photo, un ticket de vaporetto (l'indice qui m'a plombé à l'époque, car quand j'avais 12 ans, je croyais que le vaporetto c'était un pressing qui nettoyait à la vapeur, donc je captais pas).
Quand on trouvait l'indice dans le jeu, l'objet dans l'inventaire était signalé par un astérisque, et on pouvait alors consulter le document EN VRAI, comme un petit Grissom. Et ça, ça tuait sa mère.
Opération Thunderbolt:
C'est la suite d'opération wolf, la série culte du rail shooting à l'époque.
Alors c'est bien gentil, sauf qu'on ne comprend rien, les 3/4 du temps je perdais mon viseur à l"écran tellement c'est le bordel.
Pourtant les ennemis ont mis des tenues anti-camouflage vert pomme et violet pour bien se faire éclater, mais il y en a tellement que c'en est ridicule.
Les concepteurs n'ont pas si mauvais gout car on peut tuer des chats par inadvertance. Ca trompe l'ennui.
Great Courts:
Aaaaaaaaaaah, le meilleur jeu de tennis de l'époque sur CPC (sera détrôné par Davis cup et great courts 2 si je me trompe pas).
C'était révolutionnaire: on jouait des tournois ATP, le sol était rouge, gris ou vert selon la surface!
Problème, on change pas de coté, la direction de la balle est quasi incontrôlable, il n'y a que deux sons "tut" quand on frappe et "tut tut" quand y'a faute.
Je me suis donc pris 6-0 par mon adversaire qui pourtant était visiblement muni d'un balai dans le cul.
Chase HQ:
adaptation d'arcade, jeu de bagnole dans lequel on contrôle des flics qui, pour arrêter des bandits, marravent la bagnole adverse comme des auto-tamponneuses.
Ca va vite, très vite, on roule à 300 et quand on met le turbo on passe de 0 à 400km en 1 seconde, véridique. Mais nos 2 flics se sont formés au voyage intersidéral à la NASA et supportent donc les 10G d'accélération sans sourciller. Ils font même des blagues façon Eddie Murphy et Chris Rock.
C'est pas mal mais finalement soulant et pas très maniable.
Un autre jeu de bagnole, Turbo Out Run:
tout le monde connait out run, voici donc sa suite sur CPC.
Ca a l'air joli avant de démarrer. Alors on démarre. Et la, c'est le drame.
C'est d'une lenteur effarante. On roule à 200 et on s'attend à voir mon fils en tricycle doubler par la droite.
Je me suis même demandé par moments si j'étais pas en marche arrière.
La passagère blonde a quand même les cheveux au vent, elle utilise probablement un seche cheveux de voyage branché sur l'allume-cigares.
Il aurait fallu dire aux concepteurs que faire un jeu de bagnole ne se limite pas à faire défiler des palmiers (moches) sur le bord d'une route.
Voila, si j'arrive à faire fonctionner un émulateur Amiga ou ST je ferai peut-être la même chose sur ces ordis. Mais si quelqu'un veut se dévouer c'est avec plaisir