WINGS est un jeu d'aviation se déroulant lors de la première guerre mondiale, sorti en 1990 par l'élégant studio Cinemaware.
Le soft nous propose donc de piloter un coucou de la première guerre pour lutter contre les Allemands, autant dire que ces jouets n'étaient pas très fiables. C'est là que le jeu (plus arcade que simulation) fait très fort, car votre avion peut connaitre des soucis techniques.
Le jeu est, je crois, exclusif à l'Amiga, avec une version GBA et une suite sur Super Nintendo (qui a l'air de ne pas avoir grand chose à voir avec l'original, notamment dans la narration - fantastique, sur Amiga).
Ce qui fait de WINGS un jeu à part, immanquable à mon sens :
- sa jouabilité, très simple, typée arcade, qui fait que le jeu ne vieillit pas (je viens de le ressortir près de 24 années après ma dernière partie : le plaisir reste intact).
- sa narration, la petite histoire dans la grande : l'histoire est ainsi personnalisée, avec plein de petites anecdotes qui donnent l'impression de vivre l'aventure. Chaque perte, chaque pilote blessé est pris au sérieux et affiché à l'écran. Et ça marche : c'est toujours un crève-cœur quand on perd quelqu'un.
- la progression : David Cage n'a rien inventé avec HEAVY RAIN : dans WINGS, si vous mourez, l'histoire continue, et vous créez un nouveau pilote qui repart à zéro - les anciens pilotes sont conservés dans le mémorial. Il y a donc plusieurs moyens de vivre l'aventure : soit on essaie de s'accrocher à un pilote en rechargeant sa dernière sauvegarde en cas de crash, soit on se la joue sans filet, on ne sauvegarde pas et quand on meurt, on meurt. Et le joueur repart avec un nouveau personnage.
- les stats des hommes (chaque pilote est modulable - tir, mécanique, pilotage, endurance) et des missions (toujours génial de savoir combien de dogfights on a livré, combien d'avions on a descendu...).
- les dommages localisés - vos ailes risquent de se faire trouer en temps réel. Suivant la manière dont votre avion sera endommagé, celui-ci piquera soit immanquablement du nez, deviendra plus difficile à manœuvrer ou, dans quelques rares cas sera dans l'incapacité de voler mais si vous avez un talent hors-normes, vous aurez une petite chance de le poser et donc de survivre. Épique !
- votre mitrailleuse peut s'enrailler (suivant votre niveau de mécanicien, ça prendra plus ou moins de temps à réparer), votre avion peut perdre sa stabilité, votre moteur peut connaitre d'inquiétants soubresauts (en particulier si vous tentez des mouvements difficiles), etc.
- il y a parfois des petites phases de bombardement qui ressemblent à de la 3D isométrique, sympa pour varier.
- pas mal de missions, assez variées.
- la réalisation, somptueuse, et ces musiques, ces sons...incroyables.
Le soft nous propose donc de piloter un coucou de la première guerre pour lutter contre les Allemands, autant dire que ces jouets n'étaient pas très fiables. C'est là que le jeu (plus arcade que simulation) fait très fort, car votre avion peut connaitre des soucis techniques.
Le jeu est, je crois, exclusif à l'Amiga, avec une version GBA et une suite sur Super Nintendo (qui a l'air de ne pas avoir grand chose à voir avec l'original, notamment dans la narration - fantastique, sur Amiga).
Ce qui fait de WINGS un jeu à part, immanquable à mon sens :
- sa jouabilité, très simple, typée arcade, qui fait que le jeu ne vieillit pas (je viens de le ressortir près de 24 années après ma dernière partie : le plaisir reste intact).
- sa narration, la petite histoire dans la grande : l'histoire est ainsi personnalisée, avec plein de petites anecdotes qui donnent l'impression de vivre l'aventure. Chaque perte, chaque pilote blessé est pris au sérieux et affiché à l'écran. Et ça marche : c'est toujours un crève-cœur quand on perd quelqu'un.
- la progression : David Cage n'a rien inventé avec HEAVY RAIN : dans WINGS, si vous mourez, l'histoire continue, et vous créez un nouveau pilote qui repart à zéro - les anciens pilotes sont conservés dans le mémorial. Il y a donc plusieurs moyens de vivre l'aventure : soit on essaie de s'accrocher à un pilote en rechargeant sa dernière sauvegarde en cas de crash, soit on se la joue sans filet, on ne sauvegarde pas et quand on meurt, on meurt. Et le joueur repart avec un nouveau personnage.
- les stats des hommes (chaque pilote est modulable - tir, mécanique, pilotage, endurance) et des missions (toujours génial de savoir combien de dogfights on a livré, combien d'avions on a descendu...).
- les dommages localisés - vos ailes risquent de se faire trouer en temps réel. Suivant la manière dont votre avion sera endommagé, celui-ci piquera soit immanquablement du nez, deviendra plus difficile à manœuvrer ou, dans quelques rares cas sera dans l'incapacité de voler mais si vous avez un talent hors-normes, vous aurez une petite chance de le poser et donc de survivre. Épique !
- votre mitrailleuse peut s'enrailler (suivant votre niveau de mécanicien, ça prendra plus ou moins de temps à réparer), votre avion peut perdre sa stabilité, votre moteur peut connaitre d'inquiétants soubresauts (en particulier si vous tentez des mouvements difficiles), etc.
- il y a parfois des petites phases de bombardement qui ressemblent à de la 3D isométrique, sympa pour varier.
- pas mal de missions, assez variées.
- la réalisation, somptueuse, et ces musiques, ces sons...incroyables.