Bonjour à tous.
Bon, je me décide enfin à venir m'inscrire non pas par désaccord avec un certain hôpital, mais simplement parce que j'apprécie beaucoup de membres qui ont migré ici et avec qui j'espère avoir quelques discussions intéressantes. Et puis, étant connu pour ma prose acerbe et vive, mon franc-parler nerveux qui laisse pantois les adeptes de la langue de bois, faut bien que je vienne foutre un peu le boxon ici !
Plus sérieusement, je suis du genre à argumenter farouchement lorsqu'une idée ou un avis me tient à cœur. Ce n'est pas par méchanceté, loin de là, mais plutôt par passion.
Etant de nature très littéraire, j'ai une tendance à écrire beaucoup de lignes, parfois pour peu de choses j'en conviens. Je suis très méticuleux également sur la grammaire et l'orthographe, voilà voilà ma petite personne...
En ce qui concerne les jeux vidéo, voici un peu l'histoire de ma vie de gamer :
C'est bien petit, alors que je rendais visite à un cousin bienheureux de sa dernière acquisition, un Amstrad CPC 6128+, que je tombais dans ma première marmite de pixels. Loin d'en tirer une force surhumaine comme l'ami Obélix avec sa potion magique, j'en ressortais les yeux écarquillés d'une joie intense et d'un désir bien enfantin : celui de posséder, moi aussi, cette merveilleuse machine qui me permettait de faire "bouger des trucs" sur un écran.
Ce fut donc vers l'age de 7 ans que j'obtins le fameux Saint-Graal que ma famille destinait à un usage "familial" et "utile", mais que j'affectai pour ma part à un but plus ludique. Les musiques à base de "bip-bop-blup" rythmèrent ainsi mon enfance, tandis que mon cœur faisait les yeux doux (oui c'est possible !) à des petits programmes pesant à peine quelques octets et qui pourtant n'avaient de cesse de me faire rêver et procurer du fun. Double Dragon, Fruity Frank, Metro Cross, Billy la Banlieue, Gauntlet, Cybernoïd... Reposez en paix mes amis.
Puis vint l'époque des 8 bits, avec la fabuleuse NES et sa sympathique rivale, la Master System. Mais pour certaines causes... classiques (mon fils, c'est pas bien les jeux vidéo, t'y joues trop, blablabla... ), je devrai finalement attendre un peu après cette ère jusqu'à LA date fatidique, celle qui me projettera définitivement dans le monde sacré des jeux vidéo.
C'est en effet en 1991 que j'obtins ce qui restera pour moi une des meilleures consoles de tous les temps : la Megadrive. Les jeux sont beaux, les musiques ressemblent enfin à quelque chose, les bugs n'existent plus... Quel bonheur ! Mon premier jeu sur la bête ? Quackshot, le magnifique titre de plate-formes/action avec Donald. Autant dire que, lorsqu'on passe d'un p'tit programme Amstrad à une cartouche 16 bits de cette qualité, la claque est difficile à surmonter !
S'ensuivirent ainsi de très nombreuses années de pur plaisir, de fun intense, en particulier pendant les vacances scolaires, alors qu'un pote venait chez ses grands-parents. Au programme, jeux vidéo toute la journée dans un sous-sol aménagé. Fous rires sur fond de Shoryuken, coups de pute avec les p'tites tutures de Micro Machines, éclatage de "kepons" sur Streets of Rage, épopées fantastiques avec Ryle de Maple et l'équipe de la Shining force, 1061ème tentative pour finir Kid Chameleon sans tricher... Bref, le bonheur et l'insouciance à l'état pur. Sans doute les meilleures années de ma vie.
Je continuai mon petit bonhomme de chemin dans les fils et manettes de la Playstation (j'ai dû vendre toute ma collection de Mickey Parade pour me la payer, un coup dur...) et m'extasiai sur Crash Bandicoot, Soul Blade, Oddworld, Legacy of Kain... Qui a dit que la Playstation n'avait que des mauvais jeux ??? Puis ce fut la découverte que tout gamer a fait un jour ou l'autre : le puçage des consoles, avec les gravures. Quel bonheur de pouvoir jouer enfin à des jeux jusqu'alors inaccessibles. Chrono Cross, les rééditions des Lunar, Valkyrie Profile, Street Fighter Zero 3, Xenogears. Ce fut le temps des bidouilles, des virées dans les magasins d'import entre potes où chacun prenait un jeu différent afin que tout le monde puisse graver et profiter des autres titres. Mais bien sûr, avec modération : pas comme les gros porcs qui en récupéraient 100 pour n'en faire que 2. J'ai toujours fait attention de ne pas prendre plus que ce que je veux faire.
Je persévérai à suivre les sentiers de la perdition vidéoludique grâce à la PS2 et ses très nombreux RPG, et eus même l'honneur de devenir, l'espace d'un an, rédacteur dans un magazine de jeux vidéo qui - hélas - rendit l'âme un peu vite.
Chopant enfin le net pendant mes années d'étudiant, je découvris bientôt Ebay, quand ce dernier n'était pas encore un repaire de rapaces de la pire espèce. Et c'est là que ma plongée dans le retrogaming commença : ce fut un Rocket Knight Adventures sur Megadrive qui me fit de l'oeil, un superbe hit qu'on m'avait prêté à l'époque, mais que je n'avais jamais possédé pleinement. Et il était là, sur cette page numérique, pour à peine une dizaine d'euros !
Ce fut le premier d'une longue série d'achats, en premier lieu pour la Megadrive, dont j'étoffais grandement la ludothèque. Puis bientôt pour sa prestigieuse rivale, la Super Nintendo, que j'avais quand même bien tâtée à l'époque chez des amis, ou sur les bornes de présentation dans les grandes surfaces (Super Mario World, Super R Type, Street Fighter 2 Turbo, F Zero ? Tous torchés en squattant dans les magasins Leclerc ! ). Hélas, la mode du retrogaming était déjà parvenue aux oreilles des vautours depuis un petit moment, et se payer tous les jeux SNES complets était déjà devenu une douce utopie.
Qu'à cela ne tienne, je suis plus joueur que collectionneur ! Mais je trouve désolant comme beaucoup ici de voir le mercantilisme puant l'emporter sur la passion. Plus de 200 euros pour un Vampire Kiss, 400 euros pour Eliminate Down sur MD. Et ne parlons même pas des blisters, ces bouts de plastique infâmes qui avilissent l'esprit des joueurs.
Bordel, un jeu, c'est fait pour être apprécié, goûté, dégusté, seul ou avec des potes, et non pour le mettre sur une étagère afin de se dégourdir le kiki de vanité. "C'est cher, c'est à moi, j'y joue pas, c'est beau". Bravo les gars ! Moi je trouve ça déplorable...
Hormis ces 2 chouchoutes que sont donc la Megadrive et la Super Nintendo, je possède bien évidemment une flopée d'autres consoles : NES, Master System, Mega CD, Saturn, N64, Game Boy Advance, Gamecube, PSP, DS, Wii, PS3, PS1, PS2.
En tant que joueur, je mise sur le plaisir avant tout, le fun à l'état pur. Je ne suis pas contre l'ambiance dans un jeu vidéo (au contraire), mais je pense qu'il ne faut pas vouloir copier à outrance le réalisme (une des tares de la Current Gen), ni vouloir laisser le joueur passif (une autre tare de la Current Gen). Aux jeux très beaux mais très plats comme Uncharted, je préfère de loin un bon Donkey Kong Country Returns. Je veux du jeu, je veux ressentir l'adrénaline lors de combats contre les boss, de l'émotion à l'audition des musiques, de l'émerveillement et de l'évasion lorsque je découvre des nouveaux mondes !
Bref. J'en ai déjà bien dit, et j'ose espérer que quelques courageux lecteurs auront pris la peine d'aller jusqu'au bout de cette longue présentation. Raconter ma vie et ma passion pourra peut-être sembler ennuyeux à certains, mais à quoi bon vivre sa passion si on ne peut pas la partager et en faire ressentir tout le bonheur qu'elle nous apporte, toutes les petites anecdotes qu'elle nous rappelle, tous les souvenirs qui y sont liés ?
J'espère que l'ambiance restera toujours bonne sur ce forum et que les discussions iront bon train malgré les inévitables prises de bec. Je vous dis donc à très bientôt pour des échanges qui, piquants ou non, seront bien cependant animés par le plaisir de discuter entre personnes d'un même univers affectif. Amen.
Bon, je me décide enfin à venir m'inscrire non pas par désaccord avec un certain hôpital, mais simplement parce que j'apprécie beaucoup de membres qui ont migré ici et avec qui j'espère avoir quelques discussions intéressantes. Et puis, étant connu pour ma prose acerbe et vive, mon franc-parler nerveux qui laisse pantois les adeptes de la langue de bois, faut bien que je vienne foutre un peu le boxon ici !
Plus sérieusement, je suis du genre à argumenter farouchement lorsqu'une idée ou un avis me tient à cœur. Ce n'est pas par méchanceté, loin de là, mais plutôt par passion.
Etant de nature très littéraire, j'ai une tendance à écrire beaucoup de lignes, parfois pour peu de choses j'en conviens. Je suis très méticuleux également sur la grammaire et l'orthographe, voilà voilà ma petite personne...
En ce qui concerne les jeux vidéo, voici un peu l'histoire de ma vie de gamer :
C'est bien petit, alors que je rendais visite à un cousin bienheureux de sa dernière acquisition, un Amstrad CPC 6128+, que je tombais dans ma première marmite de pixels. Loin d'en tirer une force surhumaine comme l'ami Obélix avec sa potion magique, j'en ressortais les yeux écarquillés d'une joie intense et d'un désir bien enfantin : celui de posséder, moi aussi, cette merveilleuse machine qui me permettait de faire "bouger des trucs" sur un écran.
Ce fut donc vers l'age de 7 ans que j'obtins le fameux Saint-Graal que ma famille destinait à un usage "familial" et "utile", mais que j'affectai pour ma part à un but plus ludique. Les musiques à base de "bip-bop-blup" rythmèrent ainsi mon enfance, tandis que mon cœur faisait les yeux doux (oui c'est possible !) à des petits programmes pesant à peine quelques octets et qui pourtant n'avaient de cesse de me faire rêver et procurer du fun. Double Dragon, Fruity Frank, Metro Cross, Billy la Banlieue, Gauntlet, Cybernoïd... Reposez en paix mes amis.
Puis vint l'époque des 8 bits, avec la fabuleuse NES et sa sympathique rivale, la Master System. Mais pour certaines causes... classiques (mon fils, c'est pas bien les jeux vidéo, t'y joues trop, blablabla... ), je devrai finalement attendre un peu après cette ère jusqu'à LA date fatidique, celle qui me projettera définitivement dans le monde sacré des jeux vidéo.
C'est en effet en 1991 que j'obtins ce qui restera pour moi une des meilleures consoles de tous les temps : la Megadrive. Les jeux sont beaux, les musiques ressemblent enfin à quelque chose, les bugs n'existent plus... Quel bonheur ! Mon premier jeu sur la bête ? Quackshot, le magnifique titre de plate-formes/action avec Donald. Autant dire que, lorsqu'on passe d'un p'tit programme Amstrad à une cartouche 16 bits de cette qualité, la claque est difficile à surmonter !
S'ensuivirent ainsi de très nombreuses années de pur plaisir, de fun intense, en particulier pendant les vacances scolaires, alors qu'un pote venait chez ses grands-parents. Au programme, jeux vidéo toute la journée dans un sous-sol aménagé. Fous rires sur fond de Shoryuken, coups de pute avec les p'tites tutures de Micro Machines, éclatage de "kepons" sur Streets of Rage, épopées fantastiques avec Ryle de Maple et l'équipe de la Shining force, 1061ème tentative pour finir Kid Chameleon sans tricher... Bref, le bonheur et l'insouciance à l'état pur. Sans doute les meilleures années de ma vie.
Je continuai mon petit bonhomme de chemin dans les fils et manettes de la Playstation (j'ai dû vendre toute ma collection de Mickey Parade pour me la payer, un coup dur...) et m'extasiai sur Crash Bandicoot, Soul Blade, Oddworld, Legacy of Kain... Qui a dit que la Playstation n'avait que des mauvais jeux ??? Puis ce fut la découverte que tout gamer a fait un jour ou l'autre : le puçage des consoles, avec les gravures. Quel bonheur de pouvoir jouer enfin à des jeux jusqu'alors inaccessibles. Chrono Cross, les rééditions des Lunar, Valkyrie Profile, Street Fighter Zero 3, Xenogears. Ce fut le temps des bidouilles, des virées dans les magasins d'import entre potes où chacun prenait un jeu différent afin que tout le monde puisse graver et profiter des autres titres. Mais bien sûr, avec modération : pas comme les gros porcs qui en récupéraient 100 pour n'en faire que 2. J'ai toujours fait attention de ne pas prendre plus que ce que je veux faire.
Je persévérai à suivre les sentiers de la perdition vidéoludique grâce à la PS2 et ses très nombreux RPG, et eus même l'honneur de devenir, l'espace d'un an, rédacteur dans un magazine de jeux vidéo qui - hélas - rendit l'âme un peu vite.
Chopant enfin le net pendant mes années d'étudiant, je découvris bientôt Ebay, quand ce dernier n'était pas encore un repaire de rapaces de la pire espèce. Et c'est là que ma plongée dans le retrogaming commença : ce fut un Rocket Knight Adventures sur Megadrive qui me fit de l'oeil, un superbe hit qu'on m'avait prêté à l'époque, mais que je n'avais jamais possédé pleinement. Et il était là, sur cette page numérique, pour à peine une dizaine d'euros !
Ce fut le premier d'une longue série d'achats, en premier lieu pour la Megadrive, dont j'étoffais grandement la ludothèque. Puis bientôt pour sa prestigieuse rivale, la Super Nintendo, que j'avais quand même bien tâtée à l'époque chez des amis, ou sur les bornes de présentation dans les grandes surfaces (Super Mario World, Super R Type, Street Fighter 2 Turbo, F Zero ? Tous torchés en squattant dans les magasins Leclerc ! ). Hélas, la mode du retrogaming était déjà parvenue aux oreilles des vautours depuis un petit moment, et se payer tous les jeux SNES complets était déjà devenu une douce utopie.
Qu'à cela ne tienne, je suis plus joueur que collectionneur ! Mais je trouve désolant comme beaucoup ici de voir le mercantilisme puant l'emporter sur la passion. Plus de 200 euros pour un Vampire Kiss, 400 euros pour Eliminate Down sur MD. Et ne parlons même pas des blisters, ces bouts de plastique infâmes qui avilissent l'esprit des joueurs.
Bordel, un jeu, c'est fait pour être apprécié, goûté, dégusté, seul ou avec des potes, et non pour le mettre sur une étagère afin de se dégourdir le kiki de vanité. "C'est cher, c'est à moi, j'y joue pas, c'est beau". Bravo les gars ! Moi je trouve ça déplorable...
Hormis ces 2 chouchoutes que sont donc la Megadrive et la Super Nintendo, je possède bien évidemment une flopée d'autres consoles : NES, Master System, Mega CD, Saturn, N64, Game Boy Advance, Gamecube, PSP, DS, Wii, PS3, PS1, PS2.
En tant que joueur, je mise sur le plaisir avant tout, le fun à l'état pur. Je ne suis pas contre l'ambiance dans un jeu vidéo (au contraire), mais je pense qu'il ne faut pas vouloir copier à outrance le réalisme (une des tares de la Current Gen), ni vouloir laisser le joueur passif (une autre tare de la Current Gen). Aux jeux très beaux mais très plats comme Uncharted, je préfère de loin un bon Donkey Kong Country Returns. Je veux du jeu, je veux ressentir l'adrénaline lors de combats contre les boss, de l'émotion à l'audition des musiques, de l'émerveillement et de l'évasion lorsque je découvre des nouveaux mondes !
Bref. J'en ai déjà bien dit, et j'ose espérer que quelques courageux lecteurs auront pris la peine d'aller jusqu'au bout de cette longue présentation. Raconter ma vie et ma passion pourra peut-être sembler ennuyeux à certains, mais à quoi bon vivre sa passion si on ne peut pas la partager et en faire ressentir tout le bonheur qu'elle nous apporte, toutes les petites anecdotes qu'elle nous rappelle, tous les souvenirs qui y sont liés ?
J'espère que l'ambiance restera toujours bonne sur ce forum et que les discussions iront bon train malgré les inévitables prises de bec. Je vous dis donc à très bientôt pour des échanges qui, piquants ou non, seront bien cependant animés par le plaisir de discuter entre personnes d'un même univers affectif. Amen.
Dernière édition par MacGregou le Sam 12 Mar - 2:13, édité 4 fois