C'est parti pour le test de Fascination, sur PC.
Ce jeu de Coktel Vision, est sorti en 1991. Coktel, c'est le studio qui est l'auteur de la célèbre série des Gobliins, mais surtout de jeux comme Emmanuelle ou Geisha...
Voici donc devant nous un jeu à la réputation sulfureuse. Il s'agit d'un point'n'click. Comme dans tout bon jeu sierra ou lucas arts de l'époque, tout se fait par sélection et interaction d'objets.
On ne voit pas notre personnage à l'écran, sauf lors de petites "cinématiques", qui sont en fait de mini-gifs. on est en 91, faut se rappeler.
Parlons de notre personnage: Doralice, une hotesse de l'air de la ligne Paris-Miami, qui semble être une terrible chaudasse qui occupe son temps de vol à satisfaire le pilote ou un passager de ses pulsions sexuelles. Sympa comme personnage, c'est l'anti Larry en fait
Donc, suite à un incident en vol, on se retrouve mélée à une enquete policiere concernant des produits scientifiques qui me semblent surtout etre de puissants aphrodisiaques, et un chirurgien esthétique qui est prêt à tirer tout ce qui bouge ou ballote.
Les graphismes sont sympas pour l'époque, colorés, et originaux: chaque écran est en fait composé d'un fond représentant une forme érotique (un visage bouche ouverte, un corps allongé), l'intérieur de cette forme étant la fenêtre de jeu. Original, et surtout pratique pour ne pas avoir à gérer de gros espaces de jeu.
Bon puisque je tourne autour du pot depuis le début, allons-y franchement: Ce jeu serait un p&c tout à fait banal si ce n'était qu'il y a une allusion sexuelle toutes les 30 secondes. Et pas toujours fine.
Par exemple, on commence dans la chambre d'hôtel: eh bien, si on clique sur la salle de bain, Doralice prend sa douche, pendant 5 minutes, avec des images d'elles sous toutes les coutures et une musique qui fleure bon le film de seins de la 6 le dimanche soir que les jeunes n'ont pas connu. Enfin, sauf dans la version US talkie, qui est censurée: on ne peut pas entrer dans la salle de bains.
Mais ce n'est qu'un début: fille topless et dragueur à la piscine qui essaie de peloter l'héroine, visite des bureaux du Q.U.L., posters de femme nue dans quasi chaque pièce, place de parking N°69 à visiter pendant qu'un couple s'envoie en l'air dans la voiture d'à coté, livres porno, boules de geisha bien pratiques, kamasutra dédicacé par Benhazir Bhutto, ce jeu n'épargne rien.
Au point, que quand on est bloqué dans un lieu, souvent il faut cliquer sur un téton ou un pénis, et hop ça marche. A la fin on commence même par ça pour gagner du temps.
Et ça n'arrête jamais. En fait, à chaque fois on se dit "c'est bon, il vont arrêter là" et hop, dans la pièce suivante, non, il faut cliquer sur la bosse du slip d'une statue. Terrible.
Sinon, les énigmes sont assez simples, sauf le passage dans la cuisine au milieu du jeu qui est difficile, et la dernière énigme, du piano, qui est tout simplement infaisable sans soluce. Mais réellement infaisable, même avec soluce j'ai eu du mal.
On en vient aux quelques points qui font mal au jeu: outre cette énigme foireuse, c'est un p&c à game over.
Eh oui, dans quelques endroits, faire un choix trop hatif et hop un gros balèze s'occupe de vous, et là à la limite on est déçu, je m'attendais à voir mon héroine endurer les pires sévices sexuels malsains, trainée dans une salle de bukkake remplie de petits vieux ou accrochée pieds au plafond et violée par des nains. Mais non, juste un écran fixe d'un gros gars. Mouais.
Autre détail: pour résoudre la dernière énigme, il faut avoir ramassé des objets dans le jeu. Qui ne semblent pas indispensables. Donc, on peut se retrouver bloqué tout à la fin, et sans comprendre pourquoi du coup.
Et le pire point du jeu à mon avis: la fin totalement abracadabrantesque comme disait Chichi (pas celle de dragonball, celui de l'Elysée). Mais c'est un truc de malade, je me suis dit que c'était pas la vraie fin, que j'avais loupé un truc dans le jeu. Ben non. Ca se veut original, mais c'est profondément décevant...
A part ça, la bande son est moyenne, la version talkie ne fait que lire les dialogues par des acteurs moyennement concernés qui sortaient juste du doublage des feux de l'amour. Aucun intérêt, jouez à la version de base, rien que pour la douche...
Graphismes: 6/10. On dirait plus de l'amiga que du PC VGA. Et Amiga=caca (provocation totalement gratuite)
Sons: 5/10, moyen comme dit au dessus
Difficulté: 10/10, étant donné que le dernier passage est introuvable, que c'est un jeu à game over...
Scenario: 6/10. putain, mais la fin quoi, faut pas déconner...
Général: 7/10, parce qu'il y a des seins.
je finirai en disant que la suite de ce jeu est "lost in time". Meme héroine, avec des passages en FMV. Et elle a un joli petit short
Ce jeu de Coktel Vision, est sorti en 1991. Coktel, c'est le studio qui est l'auteur de la célèbre série des Gobliins, mais surtout de jeux comme Emmanuelle ou Geisha...
Voici donc devant nous un jeu à la réputation sulfureuse. Il s'agit d'un point'n'click. Comme dans tout bon jeu sierra ou lucas arts de l'époque, tout se fait par sélection et interaction d'objets.
On ne voit pas notre personnage à l'écran, sauf lors de petites "cinématiques", qui sont en fait de mini-gifs. on est en 91, faut se rappeler.
Parlons de notre personnage: Doralice, une hotesse de l'air de la ligne Paris-Miami, qui semble être une terrible chaudasse qui occupe son temps de vol à satisfaire le pilote ou un passager de ses pulsions sexuelles. Sympa comme personnage, c'est l'anti Larry en fait
Donc, suite à un incident en vol, on se retrouve mélée à une enquete policiere concernant des produits scientifiques qui me semblent surtout etre de puissants aphrodisiaques, et un chirurgien esthétique qui est prêt à tirer tout ce qui bouge ou ballote.
Les graphismes sont sympas pour l'époque, colorés, et originaux: chaque écran est en fait composé d'un fond représentant une forme érotique (un visage bouche ouverte, un corps allongé), l'intérieur de cette forme étant la fenêtre de jeu. Original, et surtout pratique pour ne pas avoir à gérer de gros espaces de jeu.
Bon puisque je tourne autour du pot depuis le début, allons-y franchement: Ce jeu serait un p&c tout à fait banal si ce n'était qu'il y a une allusion sexuelle toutes les 30 secondes. Et pas toujours fine.
Par exemple, on commence dans la chambre d'hôtel: eh bien, si on clique sur la salle de bain, Doralice prend sa douche, pendant 5 minutes, avec des images d'elles sous toutes les coutures et une musique qui fleure bon le film de seins de la 6 le dimanche soir que les jeunes n'ont pas connu. Enfin, sauf dans la version US talkie, qui est censurée: on ne peut pas entrer dans la salle de bains.
Mais ce n'est qu'un début: fille topless et dragueur à la piscine qui essaie de peloter l'héroine, visite des bureaux du Q.U.L., posters de femme nue dans quasi chaque pièce, place de parking N°69 à visiter pendant qu'un couple s'envoie en l'air dans la voiture d'à coté, livres porno, boules de geisha bien pratiques, kamasutra dédicacé par Benhazir Bhutto, ce jeu n'épargne rien.
Au point, que quand on est bloqué dans un lieu, souvent il faut cliquer sur un téton ou un pénis, et hop ça marche. A la fin on commence même par ça pour gagner du temps.
Et ça n'arrête jamais. En fait, à chaque fois on se dit "c'est bon, il vont arrêter là" et hop, dans la pièce suivante, non, il faut cliquer sur la bosse du slip d'une statue. Terrible.
Sinon, les énigmes sont assez simples, sauf le passage dans la cuisine au milieu du jeu qui est difficile, et la dernière énigme, du piano, qui est tout simplement infaisable sans soluce. Mais réellement infaisable, même avec soluce j'ai eu du mal.
On en vient aux quelques points qui font mal au jeu: outre cette énigme foireuse, c'est un p&c à game over.
Eh oui, dans quelques endroits, faire un choix trop hatif et hop un gros balèze s'occupe de vous, et là à la limite on est déçu, je m'attendais à voir mon héroine endurer les pires sévices sexuels malsains, trainée dans une salle de bukkake remplie de petits vieux ou accrochée pieds au plafond et violée par des nains. Mais non, juste un écran fixe d'un gros gars. Mouais.
Autre détail: pour résoudre la dernière énigme, il faut avoir ramassé des objets dans le jeu. Qui ne semblent pas indispensables. Donc, on peut se retrouver bloqué tout à la fin, et sans comprendre pourquoi du coup.
Et le pire point du jeu à mon avis: la fin totalement abracadabrantesque comme disait Chichi (pas celle de dragonball, celui de l'Elysée). Mais c'est un truc de malade, je me suis dit que c'était pas la vraie fin, que j'avais loupé un truc dans le jeu. Ben non. Ca se veut original, mais c'est profondément décevant...
A part ça, la bande son est moyenne, la version talkie ne fait que lire les dialogues par des acteurs moyennement concernés qui sortaient juste du doublage des feux de l'amour. Aucun intérêt, jouez à la version de base, rien que pour la douche...
Graphismes: 6/10. On dirait plus de l'amiga que du PC VGA. Et Amiga=caca (provocation totalement gratuite)
Sons: 5/10, moyen comme dit au dessus
Difficulté: 10/10, étant donné que le dernier passage est introuvable, que c'est un jeu à game over...
Scenario: 6/10. putain, mais la fin quoi, faut pas déconner...
Général: 7/10, parce qu'il y a des seins.
je finirai en disant que la suite de ce jeu est "lost in time". Meme héroine, avec des passages en FMV. Et elle a un joli petit short
Dernière édition par mickmack le Mer 2 Avr - 21:18, édité 1 fois