Depuis le rachat de jeuxvideo.com par Webedia, je donnais 2 ans au site avant de couler. Finalement, peut-être que j'ai encore vu trop grand.
Cela semble être la guerre entre les chroniqueurs et la direction, à juste titre d'ailleurs. Les conditions de travail déplorables évoquées par l'équipe d'After Bit ne m'étonnent pas, encore moins l'hypocrisie de Rivaol qui laisse transparaitre dans ses articles (ses tests surtout, avec en meilleur exemple celui de DKC Tropical Freeze) une incroyable fumisterie. Je ne savais même pas jusqu'à ce post d'After Bit qu'il était à la direction ; qu'un incompétent pareil occupe une place d'une telle importance en dit long sur la viabilité future du site.
J'ai un ami, inscrit d'ailleurs sur padérétro bien qu'on ne le voit pas souvent, alias Meek, qui a postulé il y a peu pour un poste à jeuxvideo.com.
On demandait un article écrit sur un jeu pour ensuite être retenu pour un entretien. Son texte (sur Dragon's Crown) a plu, et il a donc été convoqué. Là, on lui a clairement demandé s'il avait déjà fait des vidéos sur Youtube ou autres, s'il avait de l'expérience dans ce domaine, tout ça... Les représentants de jv.com lui ont dit qu'ils comptaient diriger le site vers de plus en plus de chroniques, de vidéos, et que quelqu'un qui testerait les petits jeux et petites applications des tablettes serait bienvenu. Meek n'avait pas ce genre d'expérience, et c'est un chroniqueur de Youtube qui a été retenu pour le poste.
Tout ça pour dire que ça en dit long sur la politique de jeuxvideo.com.
Pour ma part, je trouve qu'ils sont d'une imbécillité totale d'avoir voulu se diriger sur ce terrain-là. L'originalité d'un site "pro" de jeux vidéo, c'est justement de proposer du contenu de qualité via des textes écrits, des articles intelligents, et non des vidéos "vite vues, vite parcourues, vite zappées, vite bouffées" que l'on peut retrouver sur Youtube ou n'importe quel site de partage de vidéos.
Ils ont voulu se mettre les vidéastes amateurs du net dans la poche, mais ils n'ont absolument rien fait pour les retenir. ce faisant, ils ont contribué à faire de la publicité pour ces mêmes vidéastes qui, dorénavant, vont être visionnés ailleurs que sur jeuxvideo.com.
Jeuxvideo.com, sur ce coup-là, s'est tiré une monumentale rocket dans les orteils en faisant eux-mêmes, via leur site, une publicité à une concurrence qu'ils n'ont pas su maitriser, faute d'avantages alléchants.
Alors ils ont essayé, eux aussi, afin de contrer ces chroniqueurs qui commençaient à prendre trop d'importance, à faire leurs propres news. "C'est de la vidéo, c'est facile, pas besoin d'être bon en Français, et ça va faire du clic." Sauf que les lecteurs n'ont pas été dupes. Comme le dit After Bit dans son billet, avoir 325 "tops 10", ou un énième speedrun sur Zelda, ça n'a aucun fond et n'intéresse que 3 clampins et demi.
Ajoutons à cela des news écrites de plus en plus bâclées, écrites par des contributeurs ou des stagiaires, comportant à chaque fois des fautes d'orthographe, des infos fausses ou non vérifiées, et la coupe est bien plus que pleine.
La merde qui leur pendait au nez depuis des mois ne peut plus être dissimulée tant la fumisterie est palpable sur leur site. Bien content que tout cela commence à émerger.
Mais jeuxvidéo.com n'est que le premier d'une longue série. Avec Gamekult qui reçoit de plus en plus de plaintes sur sa modération dictatoriale, et sa nouvelle politique de faire payer pour l'intégralité de certains de ses articles (ce qui traduit évidemment un besoin de bénéfices, donc sans doute un chiffre d'affaires négatif), je ne donne pas cher de leur peau non plus. Quant à Gameblog et ses pubs envahissantes, ses vidéos qui se lancent automatiquement à l'ouverture d'une page, et son accueil qui rame horriblement, leur futur n'est pas assuré non plus.
Je pense que l'on est à l'aube d'un grand chamboulement dans la presse "professionnelle" des jeux vidéo sur le net qui va en laisser pas mal sur le carreau ; et j'espère que vous aurez bien noté que j'ai mis des guillemets à un certain mot dans ma phrase.
Cela semble être la guerre entre les chroniqueurs et la direction, à juste titre d'ailleurs. Les conditions de travail déplorables évoquées par l'équipe d'After Bit ne m'étonnent pas, encore moins l'hypocrisie de Rivaol qui laisse transparaitre dans ses articles (ses tests surtout, avec en meilleur exemple celui de DKC Tropical Freeze) une incroyable fumisterie. Je ne savais même pas jusqu'à ce post d'After Bit qu'il était à la direction ; qu'un incompétent pareil occupe une place d'une telle importance en dit long sur la viabilité future du site.
J'ai un ami, inscrit d'ailleurs sur padérétro bien qu'on ne le voit pas souvent, alias Meek, qui a postulé il y a peu pour un poste à jeuxvideo.com.
On demandait un article écrit sur un jeu pour ensuite être retenu pour un entretien. Son texte (sur Dragon's Crown) a plu, et il a donc été convoqué. Là, on lui a clairement demandé s'il avait déjà fait des vidéos sur Youtube ou autres, s'il avait de l'expérience dans ce domaine, tout ça... Les représentants de jv.com lui ont dit qu'ils comptaient diriger le site vers de plus en plus de chroniques, de vidéos, et que quelqu'un qui testerait les petits jeux et petites applications des tablettes serait bienvenu. Meek n'avait pas ce genre d'expérience, et c'est un chroniqueur de Youtube qui a été retenu pour le poste.
Tout ça pour dire que ça en dit long sur la politique de jeuxvideo.com.
Pour ma part, je trouve qu'ils sont d'une imbécillité totale d'avoir voulu se diriger sur ce terrain-là. L'originalité d'un site "pro" de jeux vidéo, c'est justement de proposer du contenu de qualité via des textes écrits, des articles intelligents, et non des vidéos "vite vues, vite parcourues, vite zappées, vite bouffées" que l'on peut retrouver sur Youtube ou n'importe quel site de partage de vidéos.
Ils ont voulu se mettre les vidéastes amateurs du net dans la poche, mais ils n'ont absolument rien fait pour les retenir. ce faisant, ils ont contribué à faire de la publicité pour ces mêmes vidéastes qui, dorénavant, vont être visionnés ailleurs que sur jeuxvideo.com.
Jeuxvideo.com, sur ce coup-là, s'est tiré une monumentale rocket dans les orteils en faisant eux-mêmes, via leur site, une publicité à une concurrence qu'ils n'ont pas su maitriser, faute d'avantages alléchants.
Alors ils ont essayé, eux aussi, afin de contrer ces chroniqueurs qui commençaient à prendre trop d'importance, à faire leurs propres news. "C'est de la vidéo, c'est facile, pas besoin d'être bon en Français, et ça va faire du clic." Sauf que les lecteurs n'ont pas été dupes. Comme le dit After Bit dans son billet, avoir 325 "tops 10", ou un énième speedrun sur Zelda, ça n'a aucun fond et n'intéresse que 3 clampins et demi.
Ajoutons à cela des news écrites de plus en plus bâclées, écrites par des contributeurs ou des stagiaires, comportant à chaque fois des fautes d'orthographe, des infos fausses ou non vérifiées, et la coupe est bien plus que pleine.
La merde qui leur pendait au nez depuis des mois ne peut plus être dissimulée tant la fumisterie est palpable sur leur site. Bien content que tout cela commence à émerger.
Mais jeuxvidéo.com n'est que le premier d'une longue série. Avec Gamekult qui reçoit de plus en plus de plaintes sur sa modération dictatoriale, et sa nouvelle politique de faire payer pour l'intégralité de certains de ses articles (ce qui traduit évidemment un besoin de bénéfices, donc sans doute un chiffre d'affaires négatif), je ne donne pas cher de leur peau non plus. Quant à Gameblog et ses pubs envahissantes, ses vidéos qui se lancent automatiquement à l'ouverture d'une page, et son accueil qui rame horriblement, leur futur n'est pas assuré non plus.
Je pense que l'on est à l'aube d'un grand chamboulement dans la presse "professionnelle" des jeux vidéo sur le net qui va en laisser pas mal sur le carreau ; et j'espère que vous aurez bien noté que j'ai mis des guillemets à un certain mot dans ma phrase.