Bonjour à tous et à toutes
Ayant reçu quelques invitations des membres de votre forum (merci à eux), je me présente à vous !
Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, voici mon parcours vidéo ludique :
(c'est un copié collé de ma présentation sur un forum bien connu avec quelques légères modifs)
Alors l'expression qui m'irait comme un gant est celle qu'on retrouve souvent des les albums d'Obélix et Astérix:
je suis tombé dans la marmite quand j'étais petit !
En effet, j'ai joué la première fois de ma vie sur une borne d'Arcade alors que j'étais haut comme 3 pommes. Les plus vieux d'entre vous vont se dirent, "IMPOSSIBLE", les enfants et les adolescents n'avaient pas le droit, en ce temps là, d'aller dans les salles d'arcades ou les Bar-Tabacs !
Où était l'astuce dans ce cas?
Et bien elle était simple, c'était d'avoir un Oncle qui possédait justement un Bar-Restaurant
Bien sûr j'arrivais à hauteur du monnayeur donc pour gagner plusieurs dizaines de centimètres et pouvoir zieuter cette drôle de chose, on prenait un des hauts tabourets du comptoir. Et après l'ascension de ce dernier je pouvais enfin voir ce sur quoi s’acharnaient certains:
Les jeunes au fond de la salle on ne rigole pas, pour un p’tit bout de chou c'était parfait comme jeu, pas besoin de notice ou de reflexes pour comprendre ce qu'on devait faire. Bref un jeu idéal pour l'apprentissage de cette nouvelle discipline qui s'offrait alors à moi
Bien sûr cette nouvelle technologie allait finir par arriver un jour chez moi.
Ce fut évidemment avec une console, pas la célèbre Atari 2600 que j'ai pu tâter chez les amis des parents sur des classiques comme Pacman ou Space Invaders mais un truc inconnu, une console Hanimex HMG 7900 avec son rotary contrôleur!
Plus bas de gamme tu meurs mais avec mon frangin on s'est quand même bien amusé dessus.
Je l'ai revendu plus tard 300 francs dans une brocante avec une demi-douzaine de jeux.
Oui, je sais, quand on est jeune on est con mais à l'époque ça me paraissait une sacrée bonne affaire car c'était complètement obsolète quand je m'en suis débarrassé...
Les années ont passées et il était temps d'avoir un micro, étonnamment ça ne fut pas un 8 Bits !
Ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas fait mes classes dessus, bien au contraire.
Par exemple les Thomson j'en ai mangé à toutes les sauces
A l'école avec le plan IPF (Informatique Pour Tous) sur des MO6, chez les copains, les voisins ou amis de la famille (MO5, TO7). Mandragore, Numéro 10, Green Beret ça rappellera des souvenirs à certains, liste non exhaustive bien sûr.
Evidement j'ai joué aussi sur d'autres machines comme les CPC Monochrome à cassette (fallait pas être pressé ;-) ou couleur, il était beau ce Sorcery !
Bref ne pas en avoir eu un n'était pas dramatique en soi. Et chez moi, en dehors de cette fantastique Hanimex (tuf tuf), je passais surtout mon temps sur des Game & Watch et à regarder des dessins animés comme Goldorak, Capitaine Flam, Capitaine Caverne et autres Ulysse 31
Attention, je n'étais pas obnubilé que par ce qui se passait sur les tubes cathodiques de l'époque (technologie aujourd’hui révolue), je faisais aussi du sport amateur (vélo, tennis, ping pong, etc.) mais aussi de la compétition avec le Judo. Ça prenait pas mal de mon temps libre…
Mais revenons à nos moutons, place au premier micro-ordinateur dans notre foyer. Pour convaincre les parents, l'argument était facile, d'un classicisme absolu "Maman, Papa, on peut travailler dessus avec, c'est génial" et badaboum, le 520 ST simple face fait son apparition.
Que de temps passés sur ce merveilleux micro, probablement mes plus belles années vidéo ludiques même si j'en ai eu d'autres bien sympathiques par la suite. Bien sûr, sur cette machine il n'y avait pas que du jeu vidéo comme activité possible. J'ai, entre autres, adoré regarder les exploits des démomakers. On pouvait voir des choses impensables dessus, des démos qui rivalisaient avec la machine d’un pote, l’Amiga 500 de Commodore, l’éternel rival d’Atari. ça m'émerveillait et on était fier de sa machine grâce à ces génies
Je pense que mon goût pour connaitre l'envers du décor vient probablement de là. Car j'aime jouer mais aussi savoir sur quoi ça tourne et comment ça tourne
D'ailleurs je me suis mis logiquement à programmer sur micro pour mon plaisir personnel (assembleur 68K) et plus tard dans mes études avec d'autres langages sur PC (Cobol, Pascal, C) en sus des cours d'architecture et composants, d'algos et tutti quanti...
Mais bon ça c'était bien plus tard, revenons un peu en arrière, pendant ma période Atarienne.
Je me suis aussi farci des consoles 8 Bits (Master System ou NES) chez des potes, qui, à de rares exceptions, paraissaient bien obsolètes et très limitées dans ce qu'elles pouvaient offrir face à mon ST, ce dernier en a d'ailleurs fait baver plus d'un, jusqu'à ce qu’ils finissent par s’en procurer un
Puis arrivent les années lycées, changement de bahut et nouvelle cata pour les parents:
une salle d'arcade se présentait ostentatoirement sur le chemin de l'école
Avec mon meilleur ami qu'est ce qu'on a pu jouer et claquer du fric (enfin surtout lui!) dans ces bornes...
On en a fini des jeux, comme 1942, Robocop, Dragon Ninja, Dragon Breed (ah non ça c'était dans le bar-restaurant d'en face !) Double Dragon 1 & 2 et plein d'autres moins connus.
Dès le matin, avant d'aller en cours, on se précipitait dedans pour humer l'atmosphère de cette salle et voir aussi s’il y avait des nouveautés
Dès qu'on avait des permanences, direct la salle de jeux, voir de temps en temps on mangeait dar dar pour se faire une petite partie avant de reprendre les cours, en laissant parfois en plan nos parties; avec du recul nous étions graves...
Et l'Arcade allait finir par arriver (ou presque) à la maison, du moins pour ce qui concerne la 2D; le temps de la première console 16/32 Bits était arrivé, celui de la Mega Drive !
Il possédait également une PC Engine avec son lecteur CD, on a fait quelques parties endiablées sur son écran 16/9 - 80 cm (c'était le top à l'époque) sur Bomberman avec d'autres de nos potes; on devait être 6 ou 8 devant le même écran, c'était des moments de fous rires et de sacrées batailles
D’ailleurs un de ces potes a acheté une NeoGeo peu de temps après sa sortie, un fou vu son prix et surtout celui des cartouches - 1500 à 2000 Fr - (d'ailleurs il en louait plus qu'il n'en achetait); on s'est fait quelques bastons à deux sur Art of Fighting, de bons moments en somme... d'autant plus qu'il me l'avait même prêté quelques jours !
Oh joie, j’ai pu économiser quelques pièces de 5 ou 10 Fr, celles qui partaient dans les monnayeurs de vous savez quoi
J'arpentais également tous les salons de l'époque (salon de la micro, Super GameShow, forums Atari, etc.), participait à des soirées événementielles comme la remise des 4 d'Or au Grand Rex; soirée organisée par Génération 4 pour récompenser les développeurs célèbres en ce temps là et qui faisaient même le voyage (certains d'outre atlantique) pour venir chercher leur prix !
Tient, en parlant de Gen4, j'en ai acheté des revues, tous les mois j’attendais avec impatience la sortie du nouveau N°. C'était l'âge d'or de la presse, on avait du choix et c'était palpitant de rentrer chez soit avec le dernier Tilt sous le bras.
On décortiquait nos revues dans tous les sens en bavant sur les nombreuses captures d'écran. On ne lisait pas que les plus, les moins ou seulement la note comme aujourd'hui pour ensuite s'engueuler sur un forum ou dans la partie commentaires, si vous voyez ce que je veux dire...
Enfin l'âge d'or se termine, après avoir acheté une formidable machine, le Falcon030 (qui n’a malheureusement pas eu le succès du ST et ses millions d’unités vendues), tous les constructeurs ont foutu le camp, fini la jungle des machines (consoles ou micros) et le passage au PC devient donc une obligation
C'était ça ou on devait faire une croix sur les chefs d'œuvre de LucasFilm comme Day of the Tentacle ou Monkey Island II, Doom d'ID Software, Starcraft de Blizzard et j'en passe. Impensable !
J'ai dû finalement me taper ce foutu DOS avec son config.sys et autoexec.bat, les problèmes de compatibilités ou de reconnaissance de périphériques, de mémoire manquante à cause de cette barrière à la noix de 640Ko et la série des Windows 3.1, 3.11 et WinNT (ça au boulot), 95, XP
Pour le reste j'ai un parcours qui ressemblera aux plus jeunes d'entre vous, consoles 32Bits (Saturn), 64Bits (Jaguar), 128Bits (Dreamcast) jusqu'à la 360. Toutes les autres que je n'avais pas, j'allais une fois de plus chez les copains pour y jouer et on s'échangeait même celles-ci. Bref j'en ai loupé aucune ou presque
Par la suite quand les soussous sont tombés grâce à des séances de durs labeurs j'ai pu acheter certaines machines auxquelles je n'avais plus accès (éloignement de potes), peut-être aussi par nostalgie...
Voilà, j'espère que ce récit vous aura plu et merci à ceux qui ont eu le courage de tout lire !
A bientôt sur PadeRetro.
Ayant reçu quelques invitations des membres de votre forum (merci à eux), je me présente à vous !
Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, voici mon parcours vidéo ludique :
(c'est un copié collé de ma présentation sur un forum bien connu avec quelques légères modifs)
Alors l'expression qui m'irait comme un gant est celle qu'on retrouve souvent des les albums d'Obélix et Astérix:
je suis tombé dans la marmite quand j'étais petit !
En effet, j'ai joué la première fois de ma vie sur une borne d'Arcade alors que j'étais haut comme 3 pommes. Les plus vieux d'entre vous vont se dirent, "IMPOSSIBLE", les enfants et les adolescents n'avaient pas le droit, en ce temps là, d'aller dans les salles d'arcades ou les Bar-Tabacs !
Où était l'astuce dans ce cas?
Et bien elle était simple, c'était d'avoir un Oncle qui possédait justement un Bar-Restaurant
Bien sûr j'arrivais à hauteur du monnayeur donc pour gagner plusieurs dizaines de centimètres et pouvoir zieuter cette drôle de chose, on prenait un des hauts tabourets du comptoir. Et après l'ascension de ce dernier je pouvais enfin voir ce sur quoi s’acharnaient certains:
Les jeunes au fond de la salle on ne rigole pas, pour un p’tit bout de chou c'était parfait comme jeu, pas besoin de notice ou de reflexes pour comprendre ce qu'on devait faire. Bref un jeu idéal pour l'apprentissage de cette nouvelle discipline qui s'offrait alors à moi
Bien sûr cette nouvelle technologie allait finir par arriver un jour chez moi.
Ce fut évidemment avec une console, pas la célèbre Atari 2600 que j'ai pu tâter chez les amis des parents sur des classiques comme Pacman ou Space Invaders mais un truc inconnu, une console Hanimex HMG 7900 avec son rotary contrôleur!
Plus bas de gamme tu meurs mais avec mon frangin on s'est quand même bien amusé dessus.
Je l'ai revendu plus tard 300 francs dans une brocante avec une demi-douzaine de jeux.
Oui, je sais, quand on est jeune on est con mais à l'époque ça me paraissait une sacrée bonne affaire car c'était complètement obsolète quand je m'en suis débarrassé...
Les années ont passées et il était temps d'avoir un micro, étonnamment ça ne fut pas un 8 Bits !
Ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas fait mes classes dessus, bien au contraire.
Par exemple les Thomson j'en ai mangé à toutes les sauces
A l'école avec le plan IPF (Informatique Pour Tous) sur des MO6, chez les copains, les voisins ou amis de la famille (MO5, TO7). Mandragore, Numéro 10, Green Beret ça rappellera des souvenirs à certains, liste non exhaustive bien sûr.
Evidement j'ai joué aussi sur d'autres machines comme les CPC Monochrome à cassette (fallait pas être pressé ;-) ou couleur, il était beau ce Sorcery !
Bref ne pas en avoir eu un n'était pas dramatique en soi. Et chez moi, en dehors de cette fantastique Hanimex (tuf tuf), je passais surtout mon temps sur des Game & Watch et à regarder des dessins animés comme Goldorak, Capitaine Flam, Capitaine Caverne et autres Ulysse 31
Attention, je n'étais pas obnubilé que par ce qui se passait sur les tubes cathodiques de l'époque (technologie aujourd’hui révolue), je faisais aussi du sport amateur (vélo, tennis, ping pong, etc.) mais aussi de la compétition avec le Judo. Ça prenait pas mal de mon temps libre…
Mais revenons à nos moutons, place au premier micro-ordinateur dans notre foyer. Pour convaincre les parents, l'argument était facile, d'un classicisme absolu "Maman, Papa, on peut travailler dessus avec, c'est génial" et badaboum, le 520 ST simple face fait son apparition.
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Le messie! Une machine révolutionnaire pour l'époque...
Grave erreur des parents, avec des jeux, que dis-je, des chefs d'œuvre comme Le Manoir de Mortevielle, Kick Off ou Dungeon Master ça devient très vite une addiction et ça va me couter une année scolaire...Le messie! Une machine révolutionnaire pour l'époque...
Que de temps passés sur ce merveilleux micro, probablement mes plus belles années vidéo ludiques même si j'en ai eu d'autres bien sympathiques par la suite. Bien sûr, sur cette machine il n'y avait pas que du jeu vidéo comme activité possible. J'ai, entre autres, adoré regarder les exploits des démomakers. On pouvait voir des choses impensables dessus, des démos qui rivalisaient avec la machine d’un pote, l’Amiga 500 de Commodore, l’éternel rival d’Atari. ça m'émerveillait et on était fier de sa machine grâce à ces génies
Je pense que mon goût pour connaitre l'envers du décor vient probablement de là. Car j'aime jouer mais aussi savoir sur quoi ça tourne et comment ça tourne
D'ailleurs je me suis mis logiquement à programmer sur micro pour mon plaisir personnel (assembleur 68K) et plus tard dans mes études avec d'autres langages sur PC (Cobol, Pascal, C) en sus des cours d'architecture et composants, d'algos et tutti quanti...
Mais bon ça c'était bien plus tard, revenons un peu en arrière, pendant ma période Atarienne.
Je me suis aussi farci des consoles 8 Bits (Master System ou NES) chez des potes, qui, à de rares exceptions, paraissaient bien obsolètes et très limitées dans ce qu'elles pouvaient offrir face à mon ST, ce dernier en a d'ailleurs fait baver plus d'un, jusqu'à ce qu’ils finissent par s’en procurer un
Puis arrivent les années lycées, changement de bahut et nouvelle cata pour les parents:
une salle d'arcade se présentait ostentatoirement sur le chemin de l'école
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Le genre d'endroit qui peut être dangereux
pour ses études et son porte monnaie !
Et hop un redoublement en plus... bon je vous rassure, par la suite je me suis pas mal rattrapé, j'ai eu quelques diplômes dans différentes disciplines en sus du BAC.Le genre d'endroit qui peut être dangereux
pour ses études et son porte monnaie !
Avec mon meilleur ami qu'est ce qu'on a pu jouer et claquer du fric (enfin surtout lui!) dans ces bornes...
On en a fini des jeux, comme 1942, Robocop, Dragon Ninja, Dragon Breed (ah non ça c'était dans le bar-restaurant d'en face !) Double Dragon 1 & 2 et plein d'autres moins connus.
Dès le matin, avant d'aller en cours, on se précipitait dedans pour humer l'atmosphère de cette salle et voir aussi s’il y avait des nouveautés
Dès qu'on avait des permanences, direct la salle de jeux, voir de temps en temps on mangeait dar dar pour se faire une petite partie avant de reprendre les cours, en laissant parfois en plan nos parties; avec du recul nous étions graves...
Et l'Arcade allait finir par arriver (ou presque) à la maison, du moins pour ce qui concerne la 2D; le temps de la première console 16/32 Bits était arrivé, celui de la Mega Drive !
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Une des premières consoles à avoir
fait de l'ombre aux salles enfumées !
J'ai passé pas mal d'heures sur cet engin et ses jeux qui s'approchaient de ceux que je côtoyais en arcades. Je n’ai pas joué qu'aux plus célèbres d'entre eux comme Sonic, Thunder Force III ou Street of Rage qui étaient évidemment de véritables bombes ludiques. Avec un ami on a par exemple joué des heures à Herzog Zwei en écran splitté, sans doute le premier STR de l'histoire, avant Dune sur PC Une des premières consoles à avoir
fait de l'ombre aux salles enfumées !
Il possédait également une PC Engine avec son lecteur CD, on a fait quelques parties endiablées sur son écran 16/9 - 80 cm (c'était le top à l'époque) sur Bomberman avec d'autres de nos potes; on devait être 6 ou 8 devant le même écran, c'était des moments de fous rires et de sacrées batailles
D’ailleurs un de ces potes a acheté une NeoGeo peu de temps après sa sortie, un fou vu son prix et surtout celui des cartouches - 1500 à 2000 Fr - (d'ailleurs il en louait plus qu'il n'en achetait); on s'est fait quelques bastons à deux sur Art of Fighting, de bons moments en somme... d'autant plus qu'il me l'avait même prêté quelques jours !
Oh joie, j’ai pu économiser quelques pièces de 5 ou 10 Fr, celles qui partaient dans les monnayeurs de vous savez quoi
J'arpentais également tous les salons de l'époque (salon de la micro, Super GameShow, forums Atari, etc.), participait à des soirées événementielles comme la remise des 4 d'Or au Grand Rex; soirée organisée par Génération 4 pour récompenser les développeurs célèbres en ce temps là et qui faisaient même le voyage (certains d'outre atlantique) pour venir chercher leur prix !
Tient, en parlant de Gen4, j'en ai acheté des revues, tous les mois j’attendais avec impatience la sortie du nouveau N°. C'était l'âge d'or de la presse, on avait du choix et c'était palpitant de rentrer chez soit avec le dernier Tilt sous le bras.
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Je n'ai pas eu la folie de jeter
mon N°1 à la poubelle !
Cette presse avait un intérêt puisqu' Internet n'existait pas. Hormis les salons c'était notre seule source d'infos et cela avait ses avantages ! Je n'ai pas eu la folie de jeter
mon N°1 à la poubelle !
On décortiquait nos revues dans tous les sens en bavant sur les nombreuses captures d'écran. On ne lisait pas que les plus, les moins ou seulement la note comme aujourd'hui pour ensuite s'engueuler sur un forum ou dans la partie commentaires, si vous voyez ce que je veux dire...
Enfin l'âge d'or se termine, après avoir acheté une formidable machine, le Falcon030 (qui n’a malheureusement pas eu le succès du ST et ses millions d’unités vendues), tous les constructeurs ont foutu le camp, fini la jungle des machines (consoles ou micros) et le passage au PC devient donc une obligation
C'était ça ou on devait faire une croix sur les chefs d'œuvre de LucasFilm comme Day of the Tentacle ou Monkey Island II, Doom d'ID Software, Starcraft de Blizzard et j'en passe. Impensable !
J'ai dû finalement me taper ce foutu DOS avec son config.sys et autoexec.bat, les problèmes de compatibilités ou de reconnaissance de périphériques, de mémoire manquante à cause de cette barrière à la noix de 640Ko et la série des Windows 3.1, 3.11 et WinNT (ça au boulot), 95, XP
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Vous avez échappé à ça les juniors,
bandes de veinards !
Mais techniquement cette plateforme sans âme avait perdue son obsolescence face aux 16/32 Bits, heureusement d’ailleurs…Vous avez échappé à ça les juniors,
bandes de veinards !
Pour le reste j'ai un parcours qui ressemblera aux plus jeunes d'entre vous, consoles 32Bits (Saturn), 64Bits (Jaguar), 128Bits (Dreamcast) jusqu'à la 360. Toutes les autres que je n'avais pas, j'allais une fois de plus chez les copains pour y jouer et on s'échangeait même celles-ci. Bref j'en ai loupé aucune ou presque
Par la suite quand les soussous sont tombés grâce à des séances de durs labeurs j'ai pu acheter certaines machines auxquelles je n'avais plus accès (éloignement de potes), peut-être aussi par nostalgie...
Voilà, j'espère que ce récit vous aura plu et merci à ceux qui ont eu le courage de tout lire !
A bientôt sur PadeRetro.