Ecstatica est un jeu d'aventure action sorti en 1994 sur PC.
Le jeu ressemble beaucoup à Alone in the dark dans son concept, et est donc un prédécesseur de la serie Resident Evil.
Détail technique: dans AITD et les RE, les persos sont faits en polygones comme dans tout bon jeu 3D. Ici, ils sont faits avec des ovales.Autrement dit, les bonhommes ont l'air un peu ronds, surtout l'héroine qui a l'air d'avoir un cul opéré à la brésilienne, mais l'animation est juste magnifique. LEs mouvements sont d'un délié prodigieux.
J'avoue ne pas avoir tout compris du scenario. On vient sauver une femme prisonnière d'un village plus que louche, en prise aux forces satanistes. C'est ce que j'ai cru piger.
Oui, ce village est chelou. Même franchement hostile. J'irais même plus loin: c'est juste le pire endroit de JV de l'époque. Dès qu'on arrive, on trébuche sur des cailloux, un gnome sort de la pelouse pour nous latter, un loup garou nous tombe dessus pour nous boxer, en lui échappant je tombe sur un zombie rampant qui m'agresse, une petite fille me lance des cailloux et une araignée géante m'empale. Ca, c'est les 3 premières minutes de jeu.
Et c'est franchement dur. Mes 5 premières parties, j'ai pas tenu 2 minutes. Car on a pas d'arme au début (on finit par trouver une épée, mais bon, plus loin), et comme le loup garou est invincible et revient à la charge toutes les 20 secondes TOUT LE JEU, qu'un ennemi qui vous repère vous poursuivra jusqu'à la mort... Même la moindre petite souris rencontrée essaiera de vous tuer.
Encore pire: à un moment on fouille une table, et hop des bras et des jambes lui poussent et la table vous attaque! Putain même les tables veulent vous tuer!
Il faut dire que ce jeu est d'un mauvais gout assumé et d'une immoralité rarement atteinte.
Mauvais gout, car on trouve des personnages et monstres globalement volontairement laids. Des nymphes aux gros seins obèses et dégueulasses, des petits jésus totalement honteux, des scènes gores tout à fait gratuites, des gens crucifiés à l'envers, des scènes de torture longues et explicites...
Et immoralité, dans les actions à faire: dans ce jeu, il faut tuer TOUT LE MONDE. Même les gens gentils qui implorent votre pitié. Le curé en haut de sa tour qui vous supplie de partir? à balancer du haut du balcon. Les petits gnomes qui veulent juste vous emmener chez eux? à trucider. A un moment une petite fille réclame son ours perdu. On lui ramène, et là, elle essaie de massacrer l'ourson en peluche en disant qu'il n'est pas gentil... monde de cinglés.
Franchement, je suis partagé. D'un côté, le jeu va très loin pour l'époque, que ce soit techniquement (irréprochable pour 1994) et dans les idées: le malsain est un parti pris assumé et ils l'exploitent à fond.
Mais toujours le souci de maniabilité à base de manche à balai dans le cul, et des hitboxes tellement foireuses que chaque combat est un supplice. Et il y en a tout le temps.
Alors je ne l'ai pas fini, c'est beaucoup trop dur. De toute façon, pour l'avoir regardée vite fait, la seconde moitié du jeu me parait moins intéressante. Mais je suis content d'avoir pu essayer cet OVNI.
Le jeu ressemble beaucoup à Alone in the dark dans son concept, et est donc un prédécesseur de la serie Resident Evil.
Détail technique: dans AITD et les RE, les persos sont faits en polygones comme dans tout bon jeu 3D. Ici, ils sont faits avec des ovales.Autrement dit, les bonhommes ont l'air un peu ronds, surtout l'héroine qui a l'air d'avoir un cul opéré à la brésilienne, mais l'animation est juste magnifique. LEs mouvements sont d'un délié prodigieux.
J'avoue ne pas avoir tout compris du scenario. On vient sauver une femme prisonnière d'un village plus que louche, en prise aux forces satanistes. C'est ce que j'ai cru piger.
Oui, ce village est chelou. Même franchement hostile. J'irais même plus loin: c'est juste le pire endroit de JV de l'époque. Dès qu'on arrive, on trébuche sur des cailloux, un gnome sort de la pelouse pour nous latter, un loup garou nous tombe dessus pour nous boxer, en lui échappant je tombe sur un zombie rampant qui m'agresse, une petite fille me lance des cailloux et une araignée géante m'empale. Ca, c'est les 3 premières minutes de jeu.
Et c'est franchement dur. Mes 5 premières parties, j'ai pas tenu 2 minutes. Car on a pas d'arme au début (on finit par trouver une épée, mais bon, plus loin), et comme le loup garou est invincible et revient à la charge toutes les 20 secondes TOUT LE JEU, qu'un ennemi qui vous repère vous poursuivra jusqu'à la mort... Même la moindre petite souris rencontrée essaiera de vous tuer.
Encore pire: à un moment on fouille une table, et hop des bras et des jambes lui poussent et la table vous attaque! Putain même les tables veulent vous tuer!
Il faut dire que ce jeu est d'un mauvais gout assumé et d'une immoralité rarement atteinte.
Mauvais gout, car on trouve des personnages et monstres globalement volontairement laids. Des nymphes aux gros seins obèses et dégueulasses, des petits jésus totalement honteux, des scènes gores tout à fait gratuites, des gens crucifiés à l'envers, des scènes de torture longues et explicites...
Et immoralité, dans les actions à faire: dans ce jeu, il faut tuer TOUT LE MONDE. Même les gens gentils qui implorent votre pitié. Le curé en haut de sa tour qui vous supplie de partir? à balancer du haut du balcon. Les petits gnomes qui veulent juste vous emmener chez eux? à trucider. A un moment une petite fille réclame son ours perdu. On lui ramène, et là, elle essaie de massacrer l'ourson en peluche en disant qu'il n'est pas gentil... monde de cinglés.
Franchement, je suis partagé. D'un côté, le jeu va très loin pour l'époque, que ce soit techniquement (irréprochable pour 1994) et dans les idées: le malsain est un parti pris assumé et ils l'exploitent à fond.
Mais toujours le souci de maniabilité à base de manche à balai dans le cul, et des hitboxes tellement foireuses que chaque combat est un supplice. Et il y en a tout le temps.
Alors je ne l'ai pas fini, c'est beaucoup trop dur. De toute façon, pour l'avoir regardée vite fait, la seconde moitié du jeu me parait moins intéressante. Mais je suis content d'avoir pu essayer cet OVNI.