Sorority house est un jeu... mouais, sorti sur PC en 1994.
C'est en gros un jeu d'aventure en FMV, vue en FPS.
Si j'ai bien compris, on est un étudiant à la Fac, et le but du jeu, entrer dans la maison des filles (aux USA les étudiants sont organisés en fraternités et sororités). Et y récupérer 5 objets: des poils (eeeeeeuh? ), des lunettes, une balle, une culotte (aaaaaah) et une serviette de bain (oooooh).
Et en passant, pourquoi ne pas mater les filles en petite tenue voire essayer de se les taper? histoire de rentabiliser le voyage.
Après une petite présentation de tous les protagonistes ( a noter que plusieurs filles sont des actrices ou modèles de charme de l'époque qui ont fait de petites carrières), l'exploration démarre.
Le jeu est en gros, divisé en 3 zones: les alentours de la maison, le rez de chaussée de la maison, et le 1er étage.
La première étape consiste donc à explorer les alentours, trouver comment accéder à la maison, et y entrer. Pour cela, 3 solutions: passer par le chemin, au dessus du mur d'enceinte, ou creuser un tunnel. Carrément. Le prison break de la crevardise de nichons. Je précise qu'une petite carte en bas à gauche montre les environs. Elle ne sert à rien, car aucun moyen ni de se repérer, ni paradoxalement, de se perdre, tellement les alentours sont exigus.
Bref, va pour le tunnel, tant qu'à être con...
Dès le début, on tombe sur 100$ qu'on empoche et une marmotte (bon, en fait, une marionnette enfilée sur une main, mais bon, elle parle). Au passage, on en récupère les poils, car apparemment n'importe quel type de poil fait l'affaire.
Le tunnel me fait émerger devant la piscine. Je tombe sur le "pool boy". Je ne sais pas trop si il est maitre nageur, s'il nettoie, bref. Les filles ne craignent rien car ce pool boy ferait passer Al Super Gay pour un parangon de virilité. Je l'éconduis gentiment, et rejoins les filles topless dans la piscine. Assez intéressant pour une demi-molle mais sans plus. Essayons de rentrer dans la maison.
L'entrée est protégée par un digicode. Si on se trompe, un gardien vaguement habillé en gardien de la paix vient vous demander des comptes. Au sens propre du terme: en gros, à moins de le payer 100$ pour rentrer, il peut même aller jusqu'à nous flinguer car il a une arme. Il doit voter Trump. MAis, en y réfléchissant bien... S'il nous demande de payer pour rentrer alors que notre but est de tringler de l'étudiante... C'est donc un proxénète? Ah, le libéralisme américain
une fois entré en payant le gardien ou en trouvant le code, on peut visiter toutes les pièces de la maison. Les filles s'adonnent à toutes sortes d'activités de jeunes adultes: se faire des massages, jouer au ping pong seins nus et en string, faire des batailles de polochon, sucer des bananes dans la cuisine ou se toucher en regardant un film de Q, se taper le nerd de la maison voisine... La vie d'une étudiante américaine est parfaitement retranscrite. En tout cas, la vision qu'en ont les ados boutonneux.
Une fois les objets dénichés, on peut monter au grenier: une fille nous y attend. Je pensais me la taper comme récompense, mais non: la marmotte sort d'entre ses cuisses où elle était visiblement bien occupée. En fait, on a gagné un tout autre prix: une virée en limousine avec les filles, qui commencent à se foutre à poil... Et la vidéo s'arrête. FIN. Non mais quels enculés d'arrêter là! On nous voit même pas tirer notre crampe alors que c'est tout le sel du jeu...
Bon, résumons. Les interactions dans ce jeu sont très limitées. Quelques dialogues avec le gardien, les filles, la mama san... Mais ce sont surtout des game over déguisés, une mauvaise réponse vous faisant tuer, virer, ou juste recommencer du début...
Trouver les objets est quasi automatique; si vous êtes dans la bonne salle avec la bonne vidéo, alors vous avez l'objet. Rien à cliquer et rien à faire.
L'argent qu'on trouve ne sert qu'à payer le gardien si on se fait gauler, et donne donc 1 ou 2 droits à l'erreur. Rien d'autre.
Alors il y a bien une ou deux bonnes idées, comme le fait qu'on puisse voir quasiment toutes les salles de la fenêtre ou de l'intérieur, avec parfois simplement un changement de point de vue de la vidéo, ou les objets à retrouver.
Mais, en fin de compte, ce jeu qui lorgne clairement du côté de night trap version nichons n'a vraiment pas grand chose à proposer. Environ 45 minutes suffisent à l'essorer complètement, quand on a compris qu'il n'y a aucun gameplay.
Et ces 45 minutes suffisent à comprendre comment ce jeu a été vite fait: la marmotte est une vaste blague mais si c'est assumé pourquoi pas... Mais la maison est clairement un gite loué à la journée pour tout tourner vite fait, plus qu'une résidence universitaire. Le symbole de la sororité (theta delta machin) , c'est clairement 3 bouts de carton coloriés au feutre et collés vite fait au dessus de la porte. Même les activités des filles sont tellement random qu'on a l'impression qu'elles ont été improvisées avec le matériel dispo sur place. Une table de ping pong dans la salle de séjour d'un dortoir de filles???
Cette fois, je ne suis pas le seul à m'être intéressé au jeu, car un gars a fait un longplay sur youtube:
Man Enough, Blind Date, Club Cyberlesque, et maintenant ça... Plus on avance, plus le gameplay se rétrécit.
C'est en gros un jeu d'aventure en FMV, vue en FPS.
Si j'ai bien compris, on est un étudiant à la Fac, et le but du jeu, entrer dans la maison des filles (aux USA les étudiants sont organisés en fraternités et sororités). Et y récupérer 5 objets: des poils (eeeeeeuh? ), des lunettes, une balle, une culotte (aaaaaah) et une serviette de bain (oooooh).
Et en passant, pourquoi ne pas mater les filles en petite tenue voire essayer de se les taper? histoire de rentabiliser le voyage.
Après une petite présentation de tous les protagonistes ( a noter que plusieurs filles sont des actrices ou modèles de charme de l'époque qui ont fait de petites carrières), l'exploration démarre.
Le jeu est en gros, divisé en 3 zones: les alentours de la maison, le rez de chaussée de la maison, et le 1er étage.
La première étape consiste donc à explorer les alentours, trouver comment accéder à la maison, et y entrer. Pour cela, 3 solutions: passer par le chemin, au dessus du mur d'enceinte, ou creuser un tunnel. Carrément. Le prison break de la crevardise de nichons. Je précise qu'une petite carte en bas à gauche montre les environs. Elle ne sert à rien, car aucun moyen ni de se repérer, ni paradoxalement, de se perdre, tellement les alentours sont exigus.
Bref, va pour le tunnel, tant qu'à être con...
Dès le début, on tombe sur 100$ qu'on empoche et une marmotte (bon, en fait, une marionnette enfilée sur une main, mais bon, elle parle). Au passage, on en récupère les poils, car apparemment n'importe quel type de poil fait l'affaire.
Le tunnel me fait émerger devant la piscine. Je tombe sur le "pool boy". Je ne sais pas trop si il est maitre nageur, s'il nettoie, bref. Les filles ne craignent rien car ce pool boy ferait passer Al Super Gay pour un parangon de virilité. Je l'éconduis gentiment, et rejoins les filles topless dans la piscine. Assez intéressant pour une demi-molle mais sans plus. Essayons de rentrer dans la maison.
L'entrée est protégée par un digicode. Si on se trompe, un gardien vaguement habillé en gardien de la paix vient vous demander des comptes. Au sens propre du terme: en gros, à moins de le payer 100$ pour rentrer, il peut même aller jusqu'à nous flinguer car il a une arme. Il doit voter Trump. MAis, en y réfléchissant bien... S'il nous demande de payer pour rentrer alors que notre but est de tringler de l'étudiante... C'est donc un proxénète? Ah, le libéralisme américain
une fois entré en payant le gardien ou en trouvant le code, on peut visiter toutes les pièces de la maison. Les filles s'adonnent à toutes sortes d'activités de jeunes adultes: se faire des massages, jouer au ping pong seins nus et en string, faire des batailles de polochon, sucer des bananes dans la cuisine ou se toucher en regardant un film de Q, se taper le nerd de la maison voisine... La vie d'une étudiante américaine est parfaitement retranscrite. En tout cas, la vision qu'en ont les ados boutonneux.
Une fois les objets dénichés, on peut monter au grenier: une fille nous y attend. Je pensais me la taper comme récompense, mais non: la marmotte sort d'entre ses cuisses où elle était visiblement bien occupée. En fait, on a gagné un tout autre prix: une virée en limousine avec les filles, qui commencent à se foutre à poil... Et la vidéo s'arrête. FIN. Non mais quels enculés d'arrêter là! On nous voit même pas tirer notre crampe alors que c'est tout le sel du jeu...
Bon, résumons. Les interactions dans ce jeu sont très limitées. Quelques dialogues avec le gardien, les filles, la mama san... Mais ce sont surtout des game over déguisés, une mauvaise réponse vous faisant tuer, virer, ou juste recommencer du début...
Trouver les objets est quasi automatique; si vous êtes dans la bonne salle avec la bonne vidéo, alors vous avez l'objet. Rien à cliquer et rien à faire.
L'argent qu'on trouve ne sert qu'à payer le gardien si on se fait gauler, et donne donc 1 ou 2 droits à l'erreur. Rien d'autre.
Alors il y a bien une ou deux bonnes idées, comme le fait qu'on puisse voir quasiment toutes les salles de la fenêtre ou de l'intérieur, avec parfois simplement un changement de point de vue de la vidéo, ou les objets à retrouver.
Mais, en fin de compte, ce jeu qui lorgne clairement du côté de night trap version nichons n'a vraiment pas grand chose à proposer. Environ 45 minutes suffisent à l'essorer complètement, quand on a compris qu'il n'y a aucun gameplay.
Et ces 45 minutes suffisent à comprendre comment ce jeu a été vite fait: la marmotte est une vaste blague mais si c'est assumé pourquoi pas... Mais la maison est clairement un gite loué à la journée pour tout tourner vite fait, plus qu'une résidence universitaire. Le symbole de la sororité (theta delta machin) , c'est clairement 3 bouts de carton coloriés au feutre et collés vite fait au dessus de la porte. Même les activités des filles sont tellement random qu'on a l'impression qu'elles ont été improvisées avec le matériel dispo sur place. Une table de ping pong dans la salle de séjour d'un dortoir de filles???
Cette fois, je ne suis pas le seul à m'être intéressé au jeu, car un gars a fait un longplay sur youtube:
Man Enough, Blind Date, Club Cyberlesque, et maintenant ça... Plus on avance, plus le gameplay se rétrécit.