Salut,
Laucops, bientôt 35 printemps.
Je viens traîner mes guêtres sur ce forum suite au concours retrolympiques.
Je n'avais jusqu'ici jamais entendu parler de P&R, et à vous lire, c'est un forum qui fait plaisir :
Ca discutaille sans querelle d'egos, c'est à la fois bon enfant et piquant, la communauté est de taille modeste donc y a un esprit familial.
Bref, il semble qu'on retrouve ici tout ce que j'aime chez Necstasy, mon forum d'Amûr.
Concernant mon parcours vidéoludique, je vais tenter d’être relativement complet sans devenir trop pénible.
Mes premiers souvenirs de jv remontent au milieu des années 80, en vrac : une borne cocktail Galaga dans un hôtal à Tignes, devant l’attract mode duquel je suis resté collé pendant des heures. Scramble sur un MSX Yeno chez un pote de CP. Les parties de Night Flight à la fin du cours d’informatique sur MO5 en CE1 (Plan informatique pour tous, toussa…)
Et puis, noël 87, et un CPC 6128 qui débarque à la maison. De très grands souvenirs sur Sorcery, Yie Ar Kung-fu, Target Renegade, Double dragon, Dragon Ninja, Fruity Frank, Boulder Dash… Et plus tard, Rick Dangerous I&II et Prince Of Persia.
Cela étant, mon état d’extase en a pris un sérieux coup quand un pote de primaire m’a, quelques mois après le divin noël, montré que non, mon ordi n’était pas au top du hip-hop comme je le croyais et que oui, son Atari ST520 lui faisait les fesses dans les grandes largeurs. Speedball m’en a mis un rude coup derrière la casquette.
Et puis, viens l’apogée de mon amour pour le jv : ça commence fin 89, quand les premières revues débarquent à la maison via un pote de mon frère : Joystick Hebdo (et les aventures de René Flapahoga : j’adorais !), puis Gen4, les tous premiers Joystick mensuels… Et l’émission Gros Plan Sur La Souris sur Antenne 2. Une console en particulier me fait de l’œil : la PC Engine et toutes ses déclinaisons. Le test de Granzort sur SupergrafX dans GPLS a été une des plus grosses claques de mon existence, par exemple.
Commence alors un intense lobbying pour avoir une console à la maison, car le CPC nous paraissait vraiment trop dépassé en regard des merveilles que nous découvrions chaque mois dans la presse. Mais la TV n’ayant pas de péritel, c’est portable only . Modestement, nous visions avec mon frère la Gameboy. Au bout d’un an et demi, la travail de sape fait effet et la console est promise pour Noel 91. Mais mon père, qui aime investir dans la kalitay, s’étonne qu’on s’intéresse à une bécane N&B alors que l’argument est justement que le CPC est dépassé. C’est là qu’on tente notre va-tout, et qu’on lui montre que la PC Engine GT a de sacrés arguments techniques. Et quelques semaines plus tard, la GT débarque sous le sapin avec PC Kid II et Cyber Core. Bonheur de magnitude 12 sur l’échelle de Willy Wonka (qui en comporte pourtant 10).
En 93, changement de TV, et la supergrafx ne tardera pas à l’accompagner, histoire de solder mon amour inassouvi pour Granzort.
Bien après, la Paystéchione, une Game cube à la Fac, mais une passion qui s’étiole.
Un peu d’ému sur le PC, une SNES que mon frère me dégotte au Noel 2001 mais le virus retrogaming ne prend pas encore tout à fait, bien que je m’éclatasse à nouveau sur F-zero et Zelda III.
Mais comme décidément tout est histoire de Noel, en 2005 mon frangin m’offre Aldynes sur supergrafx, seul jeu qui nous manquait dans l’impressionante ludothèque de la machine. En y jouant, je découvre un bonheur oublié : celui du die&retry, du combat contre la machine, pour plier le jeu et avoir l’honneur de la remettre sur les étagères en lui susurrant : « Who’s your daddy, now ? »
Dès lors, je game essentiellement rétro, essentiellement PC Engine. Je suis inscrit sur Necstasy depuis 2006 et j’ai participé à la rédaction de la bible volume II, ainsi qu’à la réédition du I. J’ai aussi fait partie des orgas d’un petit rassemblement rétro, le Festinec (100% PC Engine) qui a évolué par la suite en FestiRetroGame (dernière édition en 2012). Mon style de jeu de prédilection est le shmup, loin devant le reste.
Content d'être parmi vous, au plaisir de vous lire !
Laucops, bientôt 35 printemps.
Je viens traîner mes guêtres sur ce forum suite au concours retrolympiques.
Je n'avais jusqu'ici jamais entendu parler de P&R, et à vous lire, c'est un forum qui fait plaisir :
Ca discutaille sans querelle d'egos, c'est à la fois bon enfant et piquant, la communauté est de taille modeste donc y a un esprit familial.
Bref, il semble qu'on retrouve ici tout ce que j'aime chez Necstasy, mon forum d'Amûr.
Concernant mon parcours vidéoludique, je vais tenter d’être relativement complet sans devenir trop pénible.
Mes premiers souvenirs de jv remontent au milieu des années 80, en vrac : une borne cocktail Galaga dans un hôtal à Tignes, devant l’attract mode duquel je suis resté collé pendant des heures. Scramble sur un MSX Yeno chez un pote de CP. Les parties de Night Flight à la fin du cours d’informatique sur MO5 en CE1 (Plan informatique pour tous, toussa…)
Et puis, noël 87, et un CPC 6128 qui débarque à la maison. De très grands souvenirs sur Sorcery, Yie Ar Kung-fu, Target Renegade, Double dragon, Dragon Ninja, Fruity Frank, Boulder Dash… Et plus tard, Rick Dangerous I&II et Prince Of Persia.
Cela étant, mon état d’extase en a pris un sérieux coup quand un pote de primaire m’a, quelques mois après le divin noël, montré que non, mon ordi n’était pas au top du hip-hop comme je le croyais et que oui, son Atari ST520 lui faisait les fesses dans les grandes largeurs. Speedball m’en a mis un rude coup derrière la casquette.
Et puis, viens l’apogée de mon amour pour le jv : ça commence fin 89, quand les premières revues débarquent à la maison via un pote de mon frère : Joystick Hebdo (et les aventures de René Flapahoga : j’adorais !), puis Gen4, les tous premiers Joystick mensuels… Et l’émission Gros Plan Sur La Souris sur Antenne 2. Une console en particulier me fait de l’œil : la PC Engine et toutes ses déclinaisons. Le test de Granzort sur SupergrafX dans GPLS a été une des plus grosses claques de mon existence, par exemple.
Commence alors un intense lobbying pour avoir une console à la maison, car le CPC nous paraissait vraiment trop dépassé en regard des merveilles que nous découvrions chaque mois dans la presse. Mais la TV n’ayant pas de péritel, c’est portable only . Modestement, nous visions avec mon frère la Gameboy. Au bout d’un an et demi, la travail de sape fait effet et la console est promise pour Noel 91. Mais mon père, qui aime investir dans la kalitay, s’étonne qu’on s’intéresse à une bécane N&B alors que l’argument est justement que le CPC est dépassé. C’est là qu’on tente notre va-tout, et qu’on lui montre que la PC Engine GT a de sacrés arguments techniques. Et quelques semaines plus tard, la GT débarque sous le sapin avec PC Kid II et Cyber Core. Bonheur de magnitude 12 sur l’échelle de Willy Wonka (qui en comporte pourtant 10).
En 93, changement de TV, et la supergrafx ne tardera pas à l’accompagner, histoire de solder mon amour inassouvi pour Granzort.
Bien après, la Paystéchione, une Game cube à la Fac, mais une passion qui s’étiole.
Un peu d’ému sur le PC, une SNES que mon frère me dégotte au Noel 2001 mais le virus retrogaming ne prend pas encore tout à fait, bien que je m’éclatasse à nouveau sur F-zero et Zelda III.
Mais comme décidément tout est histoire de Noel, en 2005 mon frangin m’offre Aldynes sur supergrafx, seul jeu qui nous manquait dans l’impressionante ludothèque de la machine. En y jouant, je découvre un bonheur oublié : celui du die&retry, du combat contre la machine, pour plier le jeu et avoir l’honneur de la remettre sur les étagères en lui susurrant : « Who’s your daddy, now ? »
Dès lors, je game essentiellement rétro, essentiellement PC Engine. Je suis inscrit sur Necstasy depuis 2006 et j’ai participé à la rédaction de la bible volume II, ainsi qu’à la réédition du I. J’ai aussi fait partie des orgas d’un petit rassemblement rétro, le Festinec (100% PC Engine) qui a évolué par la suite en FestiRetroGame (dernière édition en 2012). Mon style de jeu de prédilection est le shmup, loin devant le reste.
Content d'être parmi vous, au plaisir de vous lire !