Je me permets de vous envoyer un test de jeu (à la con je sais) que j'avais fait pour le blog d'un pote...juste comme ça, pour participer à la chose...ce test à quelque temps déjà, peut être deux ou trois ans maintenant, et il s'agit grosso-modo du premier truc que j'écris sur les jeux vidéos...si mon style plait et que certain y trouve de l'intérêt, je pourrais peut-être essayer d'approfondir la chose!
Certaines créations peuvent être considérées comme représentatives d'une génération. Wayne's World, par exemple, peut être considéré comme tel. Il est représentatif des années 90, du cinéma et de l'humour de cette époque. Wayne's World peut aussi être considéré comme fondateur, non pas d'un courant artistique mais d'une façon d'appréhender la vie. Car, dans la vie, il y a trois catégories de personnes, ceux qui ont vu Wayne’s World et ceux qui ne l’ont pas vu et dans ceux qui l’ont vu, ceux qui l’ont aimé et ceux qui ne l’ont pas aimé. C’est un peu comme ceux qui regardaient Dragon Ball Z et ceux qui ne regardaient pas, autrement dit ceux qui avaient des parents responsables. Je vous laisse deviner dans quelle catégorie de personnes je me situe.
Wayne's World est donc, pour ceux qui avaient des parents responsables, un film réalisé par Penelope Spheeris en 1992, scénarisé et interprété par l'immense Mike Myers. L'histoire raconte les aventures de Wayne Campbell (Mike Myers) et Garth Algar (Dana Carvey) de la ville d'Aurora, Illinois, producteur et animateur d'une émission de télévision sur le câble. Un producteur légèrement véreux, Benjamin (Rob Lowe), tombe sous le charme de l'émission et décide de les engager. C'est un vrai changement dans la vie de Wayne, ado légèrement attardé, qui tombe au même moment amoureux de Cassandra (Tia Carrere), bassiste d'un groupe de rock. Cependant, il va devoir se confronter à Benjamin, également intéressé par la belle, et qui n'a pas vraiment la même vision artistique que Wayne concernant l'émission.
Voilà pour le film, place au jeu!
Wayne's World fut (plus ou moins) adapté en jeu vidéo en 1993 sur plusieurs machines, Game Boy, Nes et dans une version quasi-identique sur Megadrive et Super Nintendo, version sur laquelle se base cet article, l'autodestruction psychologique ayant ses limites. Il fut commandé par THQ et développé par Radical Entertainement, qui sera plus tard racheté par Activision. À ce niveau ce n'est donc plus du jeu vidéo mais une association de malfaiteurs. Il faut savoir que les petits gars de Radical Entertainement sont les maîtres és saloperies et de l'adaptation foireuse d'œuvres cinématographiques (The Terminator sur Nes, Independance Day sur PS1, Dark Angel, Scarface, etc) et que leurs seuls productions qui peuvent représenter un certain intérêt historique sont deux jeux éducatifs dans l'univers de Mario, Mario is missing en 1992 et Mario's Time Machine en 1993.
Le jeu n'est pas une adaptation fidèle du scénario mais s'inspire d’un élément du film. Wayne doit délivré Garth qui a été enlevé par une gélatine rose nommée Zantar, dont il est fait référence dans le film à travers un jeu vidéo. Pour cela Wayne, munit de sa Stratocaster verte (?) qui lance des larsens, va devoir parcourir quatre niveaux très (trop) colorés faisant pour certain référence au film, comme le « Kramer's Music Store » ou le « Stan Mikita's Donut Store ». Il s'agit d'un jeu de plate-forme à l'ancienne, sans sauvegarde, et c'est à partir de là que tout se casse la gueule, mes chers amis!
Le jeu est tellement mal foutu qu'il en est difficile, extrêmement difficile. Certains ennemis sont impossibles à éliminer et des obstacles sont infranchissables sans se blesser au moins une fois. La barre de vie baisse très rapidement et comme il n'y a pas de sauvegarde, il faut à chaque fois recommencer du début. Le seul moyen de pouvoir passer les niveaux et d'affronter Zantar et de mémoriser au dixième de seconde et au millimètre prés les actions à réaliser (ou alors d'émuler et de pouvoir sauvegarder). La difficulté n'a rien de rationnel, ainsi les différents ennemis que l'on affronte dans les niveaux nécessitent moult réflexes et beaucoup de chance, tandis que les Boss sont ridiculement faibles, et pour certains il suffira de se poster à un endroit de la pièce et de lancer des larsens pour les vaincre.
En ce qui concerne les graphismes, c'est coloré, plutôt moche même pour l'époque. Les différents éléments, se ressemblant tellement, rendent la progression encore plus difficile. On reconnaît cependant les acteurs du film, certes Wayne n'a pas son tee-shirt noir mais les développeurs ont pensés aux trous sur son jean. L'intérêt du jeu se trouve à ce niveau, au respect de certains éléments du film qui en ont fait sa légende comme le « Schwing » quand on récupère un item, la présence de Stacey (l'ex petite amie de Wayne) qu'il faut éviter à tout prix dans le troisième niveau ou des animations rappelant des scènes du film, en particulier l’inévitable Bohemian Rhapsody de Queen dans la Garth Mobile.
La bande son du jeu est en adéquation avec celle du film, le thème principal reprend la chanson phare du long métrage, mais comme il est quasiment impossible de terminer le jeu en une seule tentative, et qu'il vous faudra un certain temps pour apprivoiser la bête, vous entendrez un nombre incalculable de fois les mêmes notes. En particulier, celles du premier niveau puisque pour rappel, il n'y a pas de sauvegarde et qu'à chaque échec, on recommence du début. Un jeu terriblement bien pensé en somme. Après avoir surmonté les divers pièges et « Boss » des quatre niveaux, vous affronterez Zantar et libèrerez Garth. En conclusion vous aurez la chance d'observer Wayne et Garth constituer leur top des femmes les plus sexys des ninetie's!
En résumé, Wayne's World sur Super Nintendo, c'est Kitch. Ce n'est pas vraiment bon mais cela a le mérite de la nostalgie. En même temps, il faut avouer que c'est le genre d'initiative vouée à l'échec même si un récit plus proche du film aurait pu avoir un peu plus d'intérêt, un petit Zelda-like remplit d’humour pouvait même être imaginable.
Wayne's World est donc, pour ceux qui avaient des parents responsables, un film réalisé par Penelope Spheeris en 1992, scénarisé et interprété par l'immense Mike Myers. L'histoire raconte les aventures de Wayne Campbell (Mike Myers) et Garth Algar (Dana Carvey) de la ville d'Aurora, Illinois, producteur et animateur d'une émission de télévision sur le câble. Un producteur légèrement véreux, Benjamin (Rob Lowe), tombe sous le charme de l'émission et décide de les engager. C'est un vrai changement dans la vie de Wayne, ado légèrement attardé, qui tombe au même moment amoureux de Cassandra (Tia Carrere), bassiste d'un groupe de rock. Cependant, il va devoir se confronter à Benjamin, également intéressé par la belle, et qui n'a pas vraiment la même vision artistique que Wayne concernant l'émission.
Voilà pour le film, place au jeu!
Wayne's World fut (plus ou moins) adapté en jeu vidéo en 1993 sur plusieurs machines, Game Boy, Nes et dans une version quasi-identique sur Megadrive et Super Nintendo, version sur laquelle se base cet article, l'autodestruction psychologique ayant ses limites. Il fut commandé par THQ et développé par Radical Entertainement, qui sera plus tard racheté par Activision. À ce niveau ce n'est donc plus du jeu vidéo mais une association de malfaiteurs. Il faut savoir que les petits gars de Radical Entertainement sont les maîtres és saloperies et de l'adaptation foireuse d'œuvres cinématographiques (The Terminator sur Nes, Independance Day sur PS1, Dark Angel, Scarface, etc) et que leurs seuls productions qui peuvent représenter un certain intérêt historique sont deux jeux éducatifs dans l'univers de Mario, Mario is missing en 1992 et Mario's Time Machine en 1993.
Le jeu n'est pas une adaptation fidèle du scénario mais s'inspire d’un élément du film. Wayne doit délivré Garth qui a été enlevé par une gélatine rose nommée Zantar, dont il est fait référence dans le film à travers un jeu vidéo. Pour cela Wayne, munit de sa Stratocaster verte (?) qui lance des larsens, va devoir parcourir quatre niveaux très (trop) colorés faisant pour certain référence au film, comme le « Kramer's Music Store » ou le « Stan Mikita's Donut Store ». Il s'agit d'un jeu de plate-forme à l'ancienne, sans sauvegarde, et c'est à partir de là que tout se casse la gueule, mes chers amis!
Le jeu est tellement mal foutu qu'il en est difficile, extrêmement difficile. Certains ennemis sont impossibles à éliminer et des obstacles sont infranchissables sans se blesser au moins une fois. La barre de vie baisse très rapidement et comme il n'y a pas de sauvegarde, il faut à chaque fois recommencer du début. Le seul moyen de pouvoir passer les niveaux et d'affronter Zantar et de mémoriser au dixième de seconde et au millimètre prés les actions à réaliser (ou alors d'émuler et de pouvoir sauvegarder). La difficulté n'a rien de rationnel, ainsi les différents ennemis que l'on affronte dans les niveaux nécessitent moult réflexes et beaucoup de chance, tandis que les Boss sont ridiculement faibles, et pour certains il suffira de se poster à un endroit de la pièce et de lancer des larsens pour les vaincre.
En ce qui concerne les graphismes, c'est coloré, plutôt moche même pour l'époque. Les différents éléments, se ressemblant tellement, rendent la progression encore plus difficile. On reconnaît cependant les acteurs du film, certes Wayne n'a pas son tee-shirt noir mais les développeurs ont pensés aux trous sur son jean. L'intérêt du jeu se trouve à ce niveau, au respect de certains éléments du film qui en ont fait sa légende comme le « Schwing » quand on récupère un item, la présence de Stacey (l'ex petite amie de Wayne) qu'il faut éviter à tout prix dans le troisième niveau ou des animations rappelant des scènes du film, en particulier l’inévitable Bohemian Rhapsody de Queen dans la Garth Mobile.
La bande son du jeu est en adéquation avec celle du film, le thème principal reprend la chanson phare du long métrage, mais comme il est quasiment impossible de terminer le jeu en une seule tentative, et qu'il vous faudra un certain temps pour apprivoiser la bête, vous entendrez un nombre incalculable de fois les mêmes notes. En particulier, celles du premier niveau puisque pour rappel, il n'y a pas de sauvegarde et qu'à chaque échec, on recommence du début. Un jeu terriblement bien pensé en somme. Après avoir surmonté les divers pièges et « Boss » des quatre niveaux, vous affronterez Zantar et libèrerez Garth. En conclusion vous aurez la chance d'observer Wayne et Garth constituer leur top des femmes les plus sexys des ninetie's!
En résumé, Wayne's World sur Super Nintendo, c'est Kitch. Ce n'est pas vraiment bon mais cela a le mérite de la nostalgie. En même temps, il faut avouer que c'est le genre d'initiative vouée à l'échec même si un récit plus proche du film aurait pu avoir un peu plus d'intérêt, un petit Zelda-like remplit d’humour pouvait même être imaginable.
Dernière édition par Ponpon le Mar 27 Mar - 19:07, édité 2 fois