After the war… Comment en sommes-nous arrivés là ? Un désastre nucléaire, la surpopulation, une épidémie mondiale voire…le Grexit ?! Dans le jeu AFTER THE WAR, les choses sont claires et annoncées dès le départ : notre héros se relève des cendres d’une île de Manhattan ravagée par une guerre nucléaire. Le clin d’œil à John Carpenter et son cultissime NEW YORK 1997 est évident : les lieux et le background étant à peu près les mêmes.
Graphiquement, le jeu de Dinamic en impose et l’ambiance post-apocalyptique fonctionne à merveille. Il faut dire, que dans les années 80/90, la petite équipe de Dinamic Software était la digne représentante de la Spanish’ Touch. Une touche qui se transformait le plus souvent en grosse baffe au visage tant leurs productions épataient, à la fois sur le plan technique mais aussi ludique. Souvenez-vous : ARMY MOVES ou GAME OVER (et son illustration incroyable de Lui Rojo) sur Amstrad CPC, ou encore AMC et…AFTER THE WAR, pour la période 16 bits.
AFTER THE WAR se découpe en deux parties bien distinctes. La première est un beat'em all pur jus, avec possibilité de ramasser des armes, etc. La seconde nous propose de marcher en portant une mitrailleuse lourde, c'est magnifique toutes ces étincelles on voit même les cartouches qui s'échappent de notre arme.
La première partie n'est pas géniale, mais l'ambiance est là, on peut varier les approches mais pas trop...c'est rigide tout ça. Les chiens sont une vraie plaie, c'est là qu'on se rend compte que le gameplay ne suit pas toujours... Et puis le chrono (qui représente le temps d'exposition aux radiations) est assez mortel : arrivé à zéro il ne fait pas perdre une vie. Il vous fait perdre la partie.
SYMPA : l'ambiance, les sprites des méchants qui ont une trop belle dégaine, les rats animés qui font partie du décor, les armes à ramasser, on ressent une certaine puissance quand on distribue les mandales, les ennemis volent bien...ça se joue sur deux niveaux à la DRAGON NINJA, ah et j'allais oublier : il est possible de faire des roulades arrières pour esquiver, c'est une excellente idée qui s'avère très jouable !
BOF : le coup de pied se fait avec une touche du clavier. Lamentable...le chrono est également une fausse bonne idée, idem pour les chiens trop durs à toucher.
La deuxième partie à présent : elle gâche complètement le jeu. Certes c'est joli, les balles qui fusent et tout et tout. Mais notre bonhomme est trop lent, c'est une honte : on est obligé de se faire truffer de plomb parfois, il n'y a aucun moyen d'éviter les tirs adverses. Contre les deux boss de cette partie ça en devient même risible : on peut les battre si et seulement si on dispose de beaucoup d'énergie pour encaisser les pruneaux... J'ai été incapable de terminer le jeu même avec les savestates, je devenais fou... Alors qu'avec de l'abnégation, la première partie est faisable, la seconde est complètement surréaliste. Je l'ai finalement terminée avec le cheat de l'énergie infinie...
SYMPA : encore une fois c'est joli, j'aime les jolis détails comme les cartouches qui volent, la possibilité de tirer dans TOUTES les directions. J'aime aussi la présence d'un code qui permet de reprendre directement au début de ce mode de jeu, sans repasser par le beat'em all. Ça se joue toujours sur deux niveaux.
BOF : game design à rendre fou le joueur pétri de bonnes intentions : on est obligé d'en prendre plein la tronche à certains moments, impossible de tout éviter, c'est...pas fun.
Verdict : un jeu à découvrir ou à redécouvrir en s'attardant uniquement sur sa première partie...même si elle est loin d'être parfaite, c'est jouable, assez fun et le charme post-apo opère.
Cerise amère sur le gâteau ? J'imagine le joueur qui a terminé le jeu sans tricher à l'époque...il a dû en baver comme jamais (est-ce possible de le terminer sans tricher d'ailleurs, j'ai un doute). Tout ça pour quoi ? Voici l'écran de fin, la sublime récompense du joueur méritant, le guerrier anonyme à côté duquel même Mad Max c'est un rigolo :
Graphiquement, le jeu de Dinamic en impose et l’ambiance post-apocalyptique fonctionne à merveille. Il faut dire, que dans les années 80/90, la petite équipe de Dinamic Software était la digne représentante de la Spanish’ Touch. Une touche qui se transformait le plus souvent en grosse baffe au visage tant leurs productions épataient, à la fois sur le plan technique mais aussi ludique. Souvenez-vous : ARMY MOVES ou GAME OVER (et son illustration incroyable de Lui Rojo) sur Amstrad CPC, ou encore AMC et…AFTER THE WAR, pour la période 16 bits.
AFTER THE WAR se découpe en deux parties bien distinctes. La première est un beat'em all pur jus, avec possibilité de ramasser des armes, etc. La seconde nous propose de marcher en portant une mitrailleuse lourde, c'est magnifique toutes ces étincelles on voit même les cartouches qui s'échappent de notre arme.
La première partie n'est pas géniale, mais l'ambiance est là, on peut varier les approches mais pas trop...c'est rigide tout ça. Les chiens sont une vraie plaie, c'est là qu'on se rend compte que le gameplay ne suit pas toujours... Et puis le chrono (qui représente le temps d'exposition aux radiations) est assez mortel : arrivé à zéro il ne fait pas perdre une vie. Il vous fait perdre la partie.
SYMPA : l'ambiance, les sprites des méchants qui ont une trop belle dégaine, les rats animés qui font partie du décor, les armes à ramasser, on ressent une certaine puissance quand on distribue les mandales, les ennemis volent bien...ça se joue sur deux niveaux à la DRAGON NINJA, ah et j'allais oublier : il est possible de faire des roulades arrières pour esquiver, c'est une excellente idée qui s'avère très jouable !
BOF : le coup de pied se fait avec une touche du clavier. Lamentable...le chrono est également une fausse bonne idée, idem pour les chiens trop durs à toucher.
La deuxième partie à présent : elle gâche complètement le jeu. Certes c'est joli, les balles qui fusent et tout et tout. Mais notre bonhomme est trop lent, c'est une honte : on est obligé de se faire truffer de plomb parfois, il n'y a aucun moyen d'éviter les tirs adverses. Contre les deux boss de cette partie ça en devient même risible : on peut les battre si et seulement si on dispose de beaucoup d'énergie pour encaisser les pruneaux... J'ai été incapable de terminer le jeu même avec les savestates, je devenais fou... Alors qu'avec de l'abnégation, la première partie est faisable, la seconde est complètement surréaliste. Je l'ai finalement terminée avec le cheat de l'énergie infinie...
SYMPA : encore une fois c'est joli, j'aime les jolis détails comme les cartouches qui volent, la possibilité de tirer dans TOUTES les directions. J'aime aussi la présence d'un code qui permet de reprendre directement au début de ce mode de jeu, sans repasser par le beat'em all. Ça se joue toujours sur deux niveaux.
BOF : game design à rendre fou le joueur pétri de bonnes intentions : on est obligé d'en prendre plein la tronche à certains moments, impossible de tout éviter, c'est...pas fun.
Verdict : un jeu à découvrir ou à redécouvrir en s'attardant uniquement sur sa première partie...même si elle est loin d'être parfaite, c'est jouable, assez fun et le charme post-apo opère.
Cerise amère sur le gâteau ? J'imagine le joueur qui a terminé le jeu sans tricher à l'époque...il a dû en baver comme jamais (est-ce possible de le terminer sans tricher d'ailleurs, j'ai un doute). Tout ça pour quoi ? Voici l'écran de fin, la sublime récompense du joueur méritant, le guerrier anonyme à côté duquel même Mad Max c'est un rigolo :
- Spoiler:
Une simple pub pour le prochain jeu de Dinamic, AMC J'en connais qui ont énucléé des hamsters à la petite cuillère pour moins que ça !
Dernière édition par Oli le Jeu 9 Juil - 3:45, édité 2 fois