Par @elodiebo
Support : Nintendo 64
Année de sortie : 1997
Genre : Course
Editeur : Rare
Quel jeu pouvait bien contrer Mario et son kart légendaire ? Aucun pour beaucoup, Diddy Kong Racing pour les studios Rare… Pari réussi ? Ready ? 3, 2, 1, Go !
Mario Kart écrasant tout sur son passage, les concepteurs de Rare flairent le bon tuyau et décident de se lancer dans la bataille, en empruntant d’autres mascottes de Nintendo. Et voilà Diddy Kong (mais si souvenez vous, le fidèle acolyte de Donkey dans Donkey Kong Country…) parti avec ses potes sur une île, pour en chasser le vilain Wizpig, un cochon mégalo.
Déjà, on peut dire que les personnages du jeu sont plutôt mal choisis. La plupart sont inconnus, sauf Banjo de Banjo Kazooie, et Conker, qui était encore gentil à l’époque. Après, le reste, inconnu au bataillon ! Il est donc difficile de déchainer les foules avec si peu de stars…
Ensuite, Rare a voulu ajouter du réalisme en donnant des styles et des caractéristiques de conduite à chaque personnage. Ceci est louable, mais amusez-vous à diriger Banjo, et vous rigolerez moins quand vous vous prendrez un mur … Sachant qu’il y a trois véhicules possibles dans ce jeu (kart, hovercraft et avion), il faudra choisir le bon personnage, chacun ayant son mode de transport préféré.
Une fois votre perso sélectionné, la course peut commencer. Enfin, plutôt les courses. C’est un éléphant bleu à deux pattes, au fort accent indien (si si ça existe !) qui vous accueille, en tant que maitre des lieux. Vous pourrez lui lancer des défis et venir y changer de véhicule.
La structure des courses est des plus classiques : les 4 mondes (plus un caché) sont chacun composés de 4 courses simples puis celle contre un boss. Une fois celui-ci mis plus bas que terre, il faut refaire les 4 courses en récoltant 8 pièces d’argent disséminées et en terminant premier évidemment… Et c’est là toute la difficulté du jeu. Il va vous falloir une sacrée dextérité pour les réussir ces courses ! Et qu’est-ce qu’il vous attend une fois toutes ces satanées pièces récupérées : un boss encore plus énervé !! Mais c’est pas fini, il faut en plus remporter le mini-championnat par monde et trouver la clef cachée qui permet d’accéder à un niveau « battle ». Bref, Rare a tout fait pour que Diddy Kong Racing ait une durée de vie conséquente. C'est-à-dire 25 courses en tout, à remporter deux fois chacune, et le mode Reverse.
Le petit plus de Diddy Kong Racing est la possibilité de se prendre pour un pilote de l’air ou de barboter tranquillement dans l’eau avec son hydroglisseur… La maniabilité est logiquement bien différente, voire très pénible pour les survirages de l’hydroglisseur. Mais bon, pour faire des 360°, c’est bien pratique.
Ah, le charme des iles…
Chaque victoire donne en récompense un ballon d’or, chaque épreuve n’étant accessible qu’avec un certain nombre de ces ballons. Le début du jeu est donc plutôt linéaire mais une fois le premier monde débloqué, on peut vadrouiller où on veut et ne pas enchainer les courses dans un ordre prédéfini.
Du coté des options, c’est un peu le désert… Des ballons sont éparpillés sur les circuits, mais seules quatre bonus sont dispos : le turbo, le missile, la mine ou la flaque d’huile, et la protection. La nouveauté est la possibilité d’upgrader ses options en prenant plusieurs ballons de la même couleur à la suite : le simple missile se transforme en missile téléguidé, puis se multiplie par dix. Des bananes sont également à récolter pour augmenter la vitesse du bolide.
Mais les options manquent un peu de grain de folie… et c’est ceci qui dénature complètement le mode multi-joueurs. Il est plutôt à déconseiller, beaucoup moins rythmé que celui de Mario Kart. Ce jeu s’apprécie plus en mode Aventure, en solo.
Pour un jeu Rare, la réalisation se doit d’être parfaite. Elle l’est : des graphismes enfantins mais fins, sans le brouillard caractéristique de la N64, et aux couleurs éclatantes. Côté musiques, l’ambiance sonore colle très bien aussi au jeu et il n’y a vraiment rien à redire sur leur choix.
Et comme dit plus haut, ce jeu possède une sacrée durée de vie, avec une difficulté qui apparait très vite dès le premier boss. En effet, les courses contre ceux-ci demandent des trajectoires irréprochables et une utilisation optimale des options. On pourrait croire, avec ses graphismes, que Diddy Kong Racing s’adresse aux tout-petits. Erreur, les hardcore gamers et les spécialistes des trajectoires idéales y trouveront leur compte pour finir le jeu à 100%.
En conclusion, je me suis régalée personnellement à terminer ce jeu, mais il peut en décourager plus d’un. Diddy Kong Racing est plus long, plus difficile que Mario Kart et représente un véritable défi à relever, même si son mode multi joueurs ne pèse pas lourd face aux jeux de kart du plombier…
Support : Nintendo 64
Année de sortie : 1997
Genre : Course
Editeur : Rare
Quel jeu pouvait bien contrer Mario et son kart légendaire ? Aucun pour beaucoup, Diddy Kong Racing pour les studios Rare… Pari réussi ? Ready ? 3, 2, 1, Go !
Mario Kart écrasant tout sur son passage, les concepteurs de Rare flairent le bon tuyau et décident de se lancer dans la bataille, en empruntant d’autres mascottes de Nintendo. Et voilà Diddy Kong (mais si souvenez vous, le fidèle acolyte de Donkey dans Donkey Kong Country…) parti avec ses potes sur une île, pour en chasser le vilain Wizpig, un cochon mégalo.
Déjà, on peut dire que les personnages du jeu sont plutôt mal choisis. La plupart sont inconnus, sauf Banjo de Banjo Kazooie, et Conker, qui était encore gentil à l’époque. Après, le reste, inconnu au bataillon ! Il est donc difficile de déchainer les foules avec si peu de stars…
Conker, encore gentil petit écureuil
Ensuite, Rare a voulu ajouter du réalisme en donnant des styles et des caractéristiques de conduite à chaque personnage. Ceci est louable, mais amusez-vous à diriger Banjo, et vous rigolerez moins quand vous vous prendrez un mur … Sachant qu’il y a trois véhicules possibles dans ce jeu (kart, hovercraft et avion), il faudra choisir le bon personnage, chacun ayant son mode de transport préféré.
Une fois votre perso sélectionné, la course peut commencer. Enfin, plutôt les courses. C’est un éléphant bleu à deux pattes, au fort accent indien (si si ça existe !) qui vous accueille, en tant que maitre des lieux. Vous pourrez lui lancer des défis et venir y changer de véhicule.
Hello Friend !
La structure des courses est des plus classiques : les 4 mondes (plus un caché) sont chacun composés de 4 courses simples puis celle contre un boss. Une fois celui-ci mis plus bas que terre, il faut refaire les 4 courses en récoltant 8 pièces d’argent disséminées et en terminant premier évidemment… Et c’est là toute la difficulté du jeu. Il va vous falloir une sacrée dextérité pour les réussir ces courses ! Et qu’est-ce qu’il vous attend une fois toutes ces satanées pièces récupérées : un boss encore plus énervé !! Mais c’est pas fini, il faut en plus remporter le mini-championnat par monde et trouver la clef cachée qui permet d’accéder à un niveau « battle ». Bref, Rare a tout fait pour que Diddy Kong Racing ait une durée de vie conséquente. C'est-à-dire 25 courses en tout, à remporter deux fois chacune, et le mode Reverse.
On joue les gros bras ?
Le petit plus de Diddy Kong Racing est la possibilité de se prendre pour un pilote de l’air ou de barboter tranquillement dans l’eau avec son hydroglisseur… La maniabilité est logiquement bien différente, voire très pénible pour les survirages de l’hydroglisseur. Mais bon, pour faire des 360°, c’est bien pratique.
Allez, on s’envoie en l’air !
Ah, le charme des iles…
Chaque victoire donne en récompense un ballon d’or, chaque épreuve n’étant accessible qu’avec un certain nombre de ces ballons. Le début du jeu est donc plutôt linéaire mais une fois le premier monde débloqué, on peut vadrouiller où on veut et ne pas enchainer les courses dans un ordre prédéfini.
Du coté des options, c’est un peu le désert… Des ballons sont éparpillés sur les circuits, mais seules quatre bonus sont dispos : le turbo, le missile, la mine ou la flaque d’huile, et la protection. La nouveauté est la possibilité d’upgrader ses options en prenant plusieurs ballons de la même couleur à la suite : le simple missile se transforme en missile téléguidé, puis se multiplie par dix. Des bananes sont également à récolter pour augmenter la vitesse du bolide.
Quel ballon ils vont me laisser ?
Mais les options manquent un peu de grain de folie… et c’est ceci qui dénature complètement le mode multi-joueurs. Il est plutôt à déconseiller, beaucoup moins rythmé que celui de Mario Kart. Ce jeu s’apprécie plus en mode Aventure, en solo.
Pour un jeu Rare, la réalisation se doit d’être parfaite. Elle l’est : des graphismes enfantins mais fins, sans le brouillard caractéristique de la N64, et aux couleurs éclatantes. Côté musiques, l’ambiance sonore colle très bien aussi au jeu et il n’y a vraiment rien à redire sur leur choix.
Attention, chaussée glissante !
Et comme dit plus haut, ce jeu possède une sacrée durée de vie, avec une difficulté qui apparait très vite dès le premier boss. En effet, les courses contre ceux-ci demandent des trajectoires irréprochables et une utilisation optimale des options. On pourrait croire, avec ses graphismes, que Diddy Kong Racing s’adresse aux tout-petits. Erreur, les hardcore gamers et les spécialistes des trajectoires idéales y trouveront leur compte pour finir le jeu à 100%.
En conclusion, je me suis régalée personnellement à terminer ce jeu, mais il peut en décourager plus d’un. Diddy Kong Racing est plus long, plus difficile que Mario Kart et représente un véritable défi à relever, même si son mode multi joueurs ne pèse pas lourd face aux jeux de kart du plombier…
Dernière édition par ange_dechu_lucifer le Mer 7 Fév - 21:12, édité 1 fois