Par @elodiebo
Support : Nes
Année de sortie : 1991
Genre : Action/Plates-formes
Editeur : Acclaim
Développeur : Rare
Support : Nes
Année de sortie : 1991
Genre : Action/Plates-formes
Editeur : Acclaim
Développeur : Rare
Après avoir testé Wizards & Warriors pour la Gamopat TV, j’ai décidé, malgré son illustration de boite hideuse, de vous en présenter la suite. Ce second épisode est dans la lignée du premier, mais beaucoup plus complet et intéressant dans les quêtes proposées.
Dans le premier volet de cette série, Kuros venait de libérer huit princesses blondes peroxydées du sorcier Malkil. Le pauvre chevalier commençait à peine de profiter du repos du guerrier que Malkil revint pour prendre le contrôle des quatre éléments, le vent, le feu, l’eau et la terre, pour les déchaîner contre son adversaire. Mais plus question de libérer des princesses attachées nues… Aïe, je sens une pointe de déception chez les lecteurs ! Non, le but dans cet opus est de reconstituer l’Iron Sword, la seule épée qui peut infliger des dégâts à ce méchant sorcier… Il faut l’avouer, la quête est bien moins sexy que dans le premier W&W, mais elle n’en reste pas moins intéressante.
Kuros va ainsi devoir traverser quatre niveaux, chacun correspondant à un élément, avec à la fin, un boss à éliminer. Chaque niveau est divisé en deux parties avec deux quêtes bien distinctes. Il faut tout d’abord trouver un objet en or, respectivement un œuf, un scarabée, une couronne et une chope de bière, qui appartient à l’animal suprême de ce niveau. Une fois cet objet amené, l’animal vous aide à atteindre la seconde partie. Ensuite, il faut trouver le sortilège adéquat pour battre le boss du niveau, et récupérer alors un fragment de l’épée. Ça a l’air simple présenté comme ça, sauf que les objets dorés et les sortilèges sont bien cachés… Une fois l’Iron Sword reconstituée, Kuros peut atteindre la montagne IceFire pour combattre à nouveau les quatre éléments et Malkil.
Allez à la tienne, Kuros, hip !
Pour vous aider dans votre quête, de nombreuses options sont disponibles, situées la plupart du temps à l’intérieur de coffres. Ceux-ci contiennent en effet les objets en or, les sortilèges, mais aussi de l’équipement pour Kuros ou certains objets spéciaux. Et désormais, on peut aussi y trouver des sorts magiques bien utiles. Notre héros dispose maintenant d’une barre de magie, qui peut être rechargée en attrapant des bulles oranges. Et tout ça pour faire quoi ? Pour sauter plus loin, changer les ennemis en poulets, les ralentir, ou encore celui que je préfère, un gros smiley qui tourne autour du héros pour transformer les ennemis en pièces…
De l’argent, symbolisé aussi par des joyaux, il va vous en falloir un max dans les auberges, pour acheter des poulets, des armes plus efficaces, ou tout simplement des clés pour ouvrir les coffres.
Petite nouveauté, votre chance peut être mise à l’épreuve lors d’un mini jeu où le hasard est roi. Le principe est simple : un crâne dévale une pyramide d’os et le but est de trouver dans lequel des quatre bols il va atterrir, tout ça pour gagner de l’argent. Mais rassurez-vous, cela n’est pas gratuit, puisqu’une partie coûte 100 pièces. L’affaire est plutôt rentable, vu que chaque victoire vous rapportera 390 pièces. Mais tout résidera dans votre capacité à ne pas être trop gourmand et vous arrêter de miser avant de vous ruiner et d’y laisser votre armure ! Et non, je n’ai pas encore trouvé la martingale !
Par rapport au premier épisode, bien que les auberges et les sorts de magie sont rajoutés, deux idées plutôt sympas ont été enlevées. Non, je ne compte pas les nanas à poil… Tout d’abord les clés roses, rouges et bleues, pour ouvrir les portes et les coffres de couleur correspondante ont disparues, remplacées par des clés blanches qui ouvrent tout. On devait également dans le premier W&W collecter un certain nombre de joyaux pour passer un gardien invincible et continuer le jeu. Ce système a été remplacé par les objets en or et les sortilèges des quatre éléments.
Les développeurs ont donc changé des éléments clés de la série, pour lui donner un côté plus aventure, voire RPG, avec l’achat d’équipements. Dans le troisième et dernier volet, nous verrons que le fond du jeu a été aussi profondément changé.
Autre point différent de ce second volet : la difficulté. Avant, les ennemis vous assaillaient sans cesse, on mourrait souvent, mais les continues étaient infinis. Là, ce n’est plus le cas. Les ennemis continuent à être sans cesse sur votre dos, mais il n’y a cette fois-ci que deux continues et un système de mot de passe, sachant que les deux derniers mondes (sur cinq) doivent être traversés sans un seul continue possible ! Le jeu devient du coup beaucoup plus dur et corsé que le premier épisode ! Et en plus, on perd tous les objets amassés lors d’un game over…
Ne t’enflammes pas, je l’ai ta couronne
Du coté de la réalisation technique, on sent que les développeurs ont gardé certains détails graphiques de W&W premier du nom. Les portes et les clés sont identiques, le look de notre héros aussi. En gros, des graphismes Nes pure souche… Le sprite de Kuros est beaucoup plus travaillé qu’avant puisque qu’il se retrouve ici sans casque avec de grands yeux écarquillés, même s’il reste toujours aussi raide qu’un piquet quand il se déplace. Il n’a toujours pas digéré son balai… Quelques animations ont été ajoutées, lorsqu’il meurt ou lorsqu’il est sonné avec des étoiles qui tournent autour de sa tête. Et le fin du fin, tout changement d’équipement se remarque, puisque chaque casque, chaque bouclier ou chaque arme donne une allure particulière à notre chevalier.
Mon coup de gueule irait plutôt contre les sprites des boss, simplifiés au possible, c’est à dire de grandes masses géométriques difformes… Sincèrement, les boss du précédent Wizards&Warriors avaient beaucoup plus d’allure ! Là, les développeurs ne se sont clairement pas foulés…
Quant aux musiques, elles restent aussi dans la lignée du premier opus : elles ne sont ni remarquables, ni déplorables.
En revanche, un des éléments du gameplay qui peut en dérouter plus d’un est qu’on ne peut plus lancer son arme. On doit désormais sauter près des ennemis, en priant pour que l’épée les touche… Ce qui est plutôt un mauvais point, car c’est un peu au petit bonheur la chance…
En conclusion, ce jeu sera surtout savouré par ceux ayant déjà joué au premier W&W, apportant une touche plus axée aventure à cette série. Un bon petit jeu, avec un challenge intéressant à relever, pour passer un bon moment sur sa Nes.
Dans le premier volet de cette série, Kuros venait de libérer huit princesses blondes peroxydées du sorcier Malkil. Le pauvre chevalier commençait à peine de profiter du repos du guerrier que Malkil revint pour prendre le contrôle des quatre éléments, le vent, le feu, l’eau et la terre, pour les déchaîner contre son adversaire. Mais plus question de libérer des princesses attachées nues… Aïe, je sens une pointe de déception chez les lecteurs ! Non, le but dans cet opus est de reconstituer l’Iron Sword, la seule épée qui peut infliger des dégâts à ce méchant sorcier… Il faut l’avouer, la quête est bien moins sexy que dans le premier W&W, mais elle n’en reste pas moins intéressante.
On m’aurait menti ? Ce n’est pas Excalibur ?
Kuros va ainsi devoir traverser quatre niveaux, chacun correspondant à un élément, avec à la fin, un boss à éliminer. Chaque niveau est divisé en deux parties avec deux quêtes bien distinctes. Il faut tout d’abord trouver un objet en or, respectivement un œuf, un scarabée, une couronne et une chope de bière, qui appartient à l’animal suprême de ce niveau. Une fois cet objet amené, l’animal vous aide à atteindre la seconde partie. Ensuite, il faut trouver le sortilège adéquat pour battre le boss du niveau, et récupérer alors un fragment de l’épée. Ça a l’air simple présenté comme ça, sauf que les objets dorés et les sortilèges sont bien cachés… Une fois l’Iron Sword reconstituée, Kuros peut atteindre la montagne IceFire pour combattre à nouveau les quatre éléments et Malkil.
Allez à la tienne, Kuros, hip !
Pour vous aider dans votre quête, de nombreuses options sont disponibles, situées la plupart du temps à l’intérieur de coffres. Ceux-ci contiennent en effet les objets en or, les sortilèges, mais aussi de l’équipement pour Kuros ou certains objets spéciaux. Et désormais, on peut aussi y trouver des sorts magiques bien utiles. Notre héros dispose maintenant d’une barre de magie, qui peut être rechargée en attrapant des bulles oranges. Et tout ça pour faire quoi ? Pour sauter plus loin, changer les ennemis en poulets, les ralentir, ou encore celui que je préfère, un gros smiley qui tourne autour du héros pour transformer les ennemis en pièces…
Quand l’argent tombe du ciel, c’est vrai que ça donne le sourire !
De l’argent, symbolisé aussi par des joyaux, il va vous en falloir un max dans les auberges, pour acheter des poulets, des armes plus efficaces, ou tout simplement des clés pour ouvrir les coffres.
Petite nouveauté, votre chance peut être mise à l’épreuve lors d’un mini jeu où le hasard est roi. Le principe est simple : un crâne dévale une pyramide d’os et le but est de trouver dans lequel des quatre bols il va atterrir, tout ça pour gagner de l’argent. Mais rassurez-vous, cela n’est pas gratuit, puisqu’une partie coûte 100 pièces. L’affaire est plutôt rentable, vu que chaque victoire vous rapportera 390 pièces. Mais tout résidera dans votre capacité à ne pas être trop gourmand et vous arrêter de miser avant de vous ruiner et d’y laisser votre armure ! Et non, je n’ai pas encore trouvé la martingale !
Allez, encore une petite dernière…
Par rapport au premier épisode, bien que les auberges et les sorts de magie sont rajoutés, deux idées plutôt sympas ont été enlevées. Non, je ne compte pas les nanas à poil… Tout d’abord les clés roses, rouges et bleues, pour ouvrir les portes et les coffres de couleur correspondante ont disparues, remplacées par des clés blanches qui ouvrent tout. On devait également dans le premier W&W collecter un certain nombre de joyaux pour passer un gardien invincible et continuer le jeu. Ce système a été remplacé par les objets en or et les sortilèges des quatre éléments.
Les développeurs ont donc changé des éléments clés de la série, pour lui donner un côté plus aventure, voire RPG, avec l’achat d’équipements. Dans le troisième et dernier volet, nous verrons que le fond du jeu a été aussi profondément changé.
Autre point différent de ce second volet : la difficulté. Avant, les ennemis vous assaillaient sans cesse, on mourrait souvent, mais les continues étaient infinis. Là, ce n’est plus le cas. Les ennemis continuent à être sans cesse sur votre dos, mais il n’y a cette fois-ci que deux continues et un système de mot de passe, sachant que les deux derniers mondes (sur cinq) doivent être traversés sans un seul continue possible ! Le jeu devient du coup beaucoup plus dur et corsé que le premier épisode ! Et en plus, on perd tous les objets amassés lors d’un game over…
Ne t’enflammes pas, je l’ai ta couronne
Du coté de la réalisation technique, on sent que les développeurs ont gardé certains détails graphiques de W&W premier du nom. Les portes et les clés sont identiques, le look de notre héros aussi. En gros, des graphismes Nes pure souche… Le sprite de Kuros est beaucoup plus travaillé qu’avant puisque qu’il se retrouve ici sans casque avec de grands yeux écarquillés, même s’il reste toujours aussi raide qu’un piquet quand il se déplace. Il n’a toujours pas digéré son balai… Quelques animations ont été ajoutées, lorsqu’il meurt ou lorsqu’il est sonné avec des étoiles qui tournent autour de sa tête. Et le fin du fin, tout changement d’équipement se remarque, puisque chaque casque, chaque bouclier ou chaque arme donne une allure particulière à notre chevalier.
Mon coup de gueule irait plutôt contre les sprites des boss, simplifiés au possible, c’est à dire de grandes masses géométriques difformes… Sincèrement, les boss du précédent Wizards&Warriors avaient beaucoup plus d’allure ! Là, les développeurs ne se sont clairement pas foulés…
Quant aux musiques, elles restent aussi dans la lignée du premier opus : elles ne sont ni remarquables, ni déplorables.
Ouh, le vilain cube de glace qui fait pas peur…
En revanche, un des éléments du gameplay qui peut en dérouter plus d’un est qu’on ne peut plus lancer son arme. On doit désormais sauter près des ennemis, en priant pour que l’épée les touche… Ce qui est plutôt un mauvais point, car c’est un peu au petit bonheur la chance…
En conclusion, ce jeu sera surtout savouré par ceux ayant déjà joué au premier W&W, apportant une touche plus axée aventure à cette série. Un bon petit jeu, avec un challenge intéressant à relever, pour passer un bon moment sur sa Nes.