Bienvenue à vous amateur de tentacules, de petites culottes, de jeunes filles en fleurs (y'aura aussi du jeune homme ne vous inquiétez pas ), de fanzines licencieux et d'autres dérives plus ou moins avouables.
Bienvenue aussi à toi (je me permets de te tutoyer) simple curieux ou curieuse que le titre de ce dossier aura su attirer l’attention (prends garde, la curiosité est un vilain défaut).
J'espère que ce petit voyage au sein du monde (merveilleux?) des shmup doujin à caractère, disons, "érotisant" (quel doux euphémisme...) vous plaira ou à défaut vous surprendra.
Allez, suivez le guide (à vos risques et périls)!
En guise de préambule, je me dois de vous expliquer le raisonnement qui m'a poussé à faire un tel dossier (hormis une curiosité plus ou moins mal placée). Déjà, vous n'êtes certainement pas sans savoir que le terme doujin est souvent associé au Hentai. Pour ceux qui feraient mine de ne pas connaître le terme (変態 dans son écriture d'origine), s'il peut signifier "transformation" ou "métamorphose", il désigne aussi la "perversion", et c'est cette dernière signification qui a été retenue dans nos contrées occidentales pour désigner plus particulièrement les mangas ou les animes à caractère pornographique. On devrait certainement plutôt parler d'ecchi (エッチ: obscène, indécent, lubrique...), mais c'est une autre histoire.
Pourquoi quand on tape "doujin" ou "dojin" (ou 同人, en japonais) sur un moteur de recherche on se retrouve avec un Naruto enlaçant un certain Satsuke, une Reimu Hakurei qui semble avoir une tenue bien plus légère que dans l'œuvre originale, une vocaloid qui prend l'air dans le plus simple appareil ou encore des héroïnes de tous bords bien moins farouches que ce que les mœurs nous autorisent ? Eh ben tout simplement parce que, et je suis forcé de l'admettre, la majorité des doujins, tout du moins des dojinshis (mangas doujins) et certainement aussi des dojingames sont à visée érotique voire plus crûment pornographique même si la part des doujins "qui n'ont pas besoins de censure" est en augmentation (je suis désolé, on fera sans chiffres pour appuyer mon propos, parce que... ). Autant dire que, lors de conventions comme le Comiket, on baigne littéralement dans l'ecchi. Sachant que les développeurs de shmup doujin, se retrouvent en convention (Comiket en tête) entourés d'auteurs de doujinshis classés 18+, partagent une table avec des développeurs d'ero-game (ça arrive) et surtout présentent leur travaux à des personnes souvent intéressées par la découverte de fanzines libidineux (même si on peut aller au comiket sans pour autant apprécier tout ce qu’on y trouve), il est étonnant que les "ero-shmups" soient si rares (et non, le but de ce dossier n'est pas de prouver le contraire ^^).
En effet, c'est certainement une des branches des doujins où la nudité est la moins représentée (avec la musique j'imagine). De ce fait, la liste des jeux présentés ici devrait être plutôt complète, si l’on ne considère que les titres jouissant d’une version physique (je n'irai pas jusqu'à l'exhaustivité quand même, ce serait difficile à attester) et j’espère que cela vous convaincra de la singularité que représente un shmup doujin R18 (rated 18). Au passage, ne me cantonnant pas aux doujins, j’ai pu remarquer que la proportion d'ero-shmup (sous-genre validé, à ne pas confondre avec "euro-shmup") est bien plus grande dans les productions professionnelles japonaises destinées au PC (des exclusivités j'entends, pas des portages de shoot'em up arcade).
Trêve de bavardages, vous n'êtes pas venu ici pour voir l'auteur se justifier du caractère lubrique de ce qu'il a à proposer, passons aux BOOBS!!! (et bien plus encore, certainement trop d'ailleurs). De la branlette intellectuelle du débat "hentai ou ecchi?", passons à la branlette tout cours pour faire simple
Un dernier avertissement, au vue du caractère dégueulasse de certaines images (je pense qu'on peut le dire), je me vois dans l'obligation de faire usage de la balise hide (en plus d'une utilisation respectable du logo du site, comme outil de censure). Du coup, si vous voulez voir le dossier "au complet" (en terme d’illustrations tout du moins), faudra poster dans le topic (et montrer aux yeux de tous votre amour des courbes crayonnées ). Enfin, le cas échéant, je déconseille de manger devant se topic (et peut-être aussi de le lire avant d'aller se coucher, je suis pas sûr de l'effet qu'il peut avoir sur les rêves)...
Protip : La plupart des images sont accompagnées d'une légende visible en passant le curseur de votre souris par-dessus
Passons aux choses sérieuses, et... ho, je sens que vous allez être déçus, mais je prends le risque : le long de ce dossier, plutôt que de faire un simple listing des jeux où l'on voit des culs et leur penchant frontal (oui, et des seins, aussi) ou de faire étalage des pratiques sexuelles affichées dans ces même jeux, je vais essayer d'un peu analyser (un bien grand mot) la manière dont les développeurs ont amené la nudité dans leurs productions (mais non ça va pas être barbant, vous verrez, il arrive même que ce soit fait avec un "je ne sais quoi" de fantaisie !). Y'aura aussi certainement des posts dédiés au test des jeux (y'a quelque bon shoot'em up dans le tas qu'il serait dommage de ne pas explorer plus profondément si vous me permettez l'expression). Comme dit précédemment, et en dehors de rares exceptions (dignes d’intérêt, même si c’est relatif) je m’appuierais ici sur des œuvres qui ont eu droit à une version physique. Bien que certains shmup doujin, non ecchi, aient bénéficié d'un portage sur console voire en arcade, les titres présentés dans ce dossier n'ont pas eu ce privilège. Ces derniers auront adopté Windows comme plate-forme de prédilection, ou, pour les plus âgés d'entre eux, le PC-98.
//L’école du fan-service ou comment dévoiler (subtilement) des poitrines
Commençons en douceur avec des titres qui en restent au suggestif, sans aller plus loin. Parce que bon, le fan service n’est pas réservé aux productions professionnelles. Quand on y réfléchit, est-ce bien efficace, en terme de marketing, de mettre en avant les (deux) attributs d’un personnage, le plus souvent féminin, pour un doujin ? Ben oui, l’exhibition d’une poitrine ne fera certainement pas grand effet dans un rassemblement comme le Comiket où la concurrence sera rude (et la pudeur d’un autre monde). Et puis, ce n’est pas pour de basses aspirations pécuniaires qu’un créateur de doujin développe du coup, pourquoi ne pas laisser le fan service aux professionnels qui mettront tout leur talent dans la modélisation et la physique d’un buste féminin (qui vous dit que je pense à Dead or Alive ?).
Vous n’êtes pas convaincus ? Je comprends, j’aurai fait de mon mieux, passons donc aux mamelles opulentes.
Ce n’est peut-être pas ce à quoi vous vous attendiez quand je parlais de "mamelles opulentes" (merde, un flashback d’une phrase en arrière, pire qu’un épisode filer de Naruto, ça va être long cette histoire) mais on va commencer par un univers qui en est rempli, celui de Yakouga (夜光蛾). Il s’agit d’une série de shmup du cercle Artesneit, débutée en 2005 mais nous évoquerons ces débuts plus tard (pas vraiment adaptés à une entrée douce en la matière…). Si les premiers épisodes étaient donc très "olé olé" (et je ne parle pas de corrida), à partir de l’épisode 5, la série devient tout public. Malgré tout, les seins sont toujours présents (il en faut plus pour les faire fuir), et toujours aussi peu appétissants (le but n’est pas vraiment d’aguicher). En effet, l’univers de cette série se caractérise par son côté organique, malsain, même glauque. Les décors sont souvent assez sombres, lugubres voire même morbides et les ennemis sont un amalgame de chair, parfois un peu entomologique ("ça fait insecte"), tout droit sorti de l’imaginaire d’un (savant) fou un peu trop inspiré par l’œuvre de David Cronenberg (à ces débuts tout du moins). Le pire, c’est que les seins dans ce jeu vous en veulent, ce sont des armes mortelles. Je ne me risquerai pas à un symbolisme quelconque sur ces appendices bustiers (heu, c’est peut-être pas très flatteur comme terme, tant pis).
Tout à fait dans la même veine (mais un peu plus mou en terme de gameplay), on trouve chez le même cercle Galesh, tout aussi "glauquignolesque" et avec autant de glandes mammaires (pas forcément plus alléchantes).
"Il parlait d’une entrée en matière douce…"
Le "tout public" selon Artesneit :
Yakouga 6
Galshell 2
Regardez-moi ce bestiaire !
Allez, on se remet de ce voyage peut-être un peu inattendu et… ben on reste chez Artesneit (non, n’ayez pas peur). Dans Kyoyume no Otome (虚夢の乙女) les personnages utilisent une sorte de lingette adhésive comme toute culotte (je me demande quand même si c’est bien pratique / agréable, à moins que ce ne soit ça que l’on appelle le "ticket de métro"). Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette languette est bien mise en avant. Entre les postures prises sur la jaquette et la petitesse des jupes portées par ces dames (ces dernières ne descendent pas en deçà du nombril…), on ne peut pas les rater. Histoire que vous n’oubliez pas cette tenue affriolante, l’utilisation du tir spécial (qui vous rend invincible, ça remplace la bombe) est l’occasion d’une apparition en gros plan de vos personnages. Pour rester dans le même registre, avant de se combattre, votre personnage et le boss s’embrasserons (petite pause lascive avant l’affrontement, à moins que l’on embrasse très mal…).
Par contre, comme toujours chez Artesneit, on ne se contente pas du fan service et on propose une réalisation au poil ("pubien", voilà, comme ça c’est fait et ça ne recommencera plus, mille excuses). Et c’est pas tout, le gameplay est sympa lui aussi. On a droit à un manic horizontal "à farming" où l’on peut se retourner pour tirer dans notre dos et surtout on y contrôle deux personnages en alternance (qui ont chacun leurs spécificités). Pendant qu’un personnage est utilisé, l’autre lui sert d’option (qui copie vos mouvement), mais là où c’est original, c’est que lorsque l’on change de perso, on se "téléporte" sur le deuxième (notre hit-box s’y téléporte pour être plus précis), ce qui permet de franchir certains éléments du décor, ou un mur de boulettes… Par contre, la prise en main est pas forcément immédiate (on se trompe facilement de bouton au début).
Digne représentant des jeux qui font l’apologie du fan service, Pants Storm (ソフト パンツの嵐) est un shmup horizontal de while(1); un cercle coutumier de la pratique. Afin d’attirer le chaland, la poitrine d’Ikaros, l’héroïne du jeu (et d’un anime) est bien mise en avant sur la cover. C’est un peu léger pour apparaître dans ce dossier, mais ça ne s’arrête bien évidement pas là. Entre autre subtilités, les points que vous collectez en tuant des ennemis sont représentés par des pastèques, bien grosses (et juteuses ?). Et ce n’est pas tout, dans ce caravan shooter horizontal, vous allez combattre des adversaires à l’origine de bien des saignements de nez, oui c’est bien ça : des petites culottes, volantes et libres comme l’air ! Le pire, c’est qu’au-delà de ce condensé de fan service, le jeu est plutôt bien réalisé et surtout propose un gameplay digne d’intérêt basé sur l’utilisation d’un bouclier qui ralenti les boulettes autour de nous (et qui est aussi l’occasion d’un slow). Mais bon, ce soupçon de bon jeu est vite éclipsé par la durée de vie ridicule du titre. C’est essentiellement dû au format, du score attack de 2 minutes ça fait des parties bien courtes et pour ne rien arranger, on ne peut pas dire que ce soit difficile.
C’est bien beau ces minettes qui aguichent le joueur, mais je crois bien vous avoir promis du cul (et je sens que ça commence à s’impatienter). Passons donc aux titres qui ont réellement la prétention d’être des erogames (même si je me rends compte que je n’ai certainement pas fait le tour des shmup doujin se laissant aller à du "simple" fan service).
//En route vers l’eroge !
Bon, le truc le plus simple pour faire d'un shmup un "ero-shmup" ça reste l'implémentation de cutscenes voire de vidéos (à caractère pornographique, s’il ait besoin de le préciser), entre les stages. C'est un truc de feignasses qui n'apporte rien au gameplay du jeu, à la limite ça s’inscrit dans l'"histoire" du jeu. Non mais faut avouer qu'un scénario comme celui de Steam Heart's, c'est une petite merveille, et j'espère bien trouver quelque chose du même calibre dans les productions doujins ^^. Pour ceux qui ne connaissent pas, dans ce shoot'em up sorti sur PC-98, saturn et PC-engine (mon 2ème shoot saturn, acheté avant même d’avoir la console, vous voyez un peu le personnage), les gardiennes de la planète Westina, chacune à la tête d'un royaume, perdent la tête à cause d'un virus et font régner le chaos. Il s'avère qu'un antidote à ce virus existe, et celui-ci est miraculeusement produit par vos gonades (l'industrie pharmaceutique mise au placard par une paire de couilles, c'est beau ). Vous allez donc, tout naturellement, partir en chasse de ces gardiennes, en pilote chevronné (?) que vous êtes, accompagné de votre sœur (je dirais que c'est le petit détail qui fait quand même tout le charme de l'aventure ) pour... ben violer ces dames (d'où la présence de votre sœur, qui les tiendra pendant que vous ferez votre petite affaire, ha la la, que ferait-on sans notre famille pour nous soutenir). Voilà, voilà, ça va être dur de trouver mieux je pense...
La version PC-98 qui vaut clairement plus pour ses cutscenes que pour son gameplay
Version PC-Engine, en demi-teinte
Pas de tétons pour la version Saturn (mais presque un bon shmup !)
//Les jeux qui ne s’assument pas
Du coup les cutscenes (je divague facilement quand même)... déjà, il y a les titres qui n'assument peut-être pas complètement leur catalogage au rang d'ero-game, et qui les rendent optionnelles en proposant des versions non hentai de leurs jeux. On peut le voir, plus vraisemblablement, comme une ouverture à un public différent (que ce soit en rendant plus ou moins artificiellement un titre érotique ou dans l'autre sens en se rendant compte qu'il n'y avait pas que le cul dans la vie ni dans le jeu que l'on avait développé et qu'il était même possible de l'apprécier en abandonnant toute promesse de galbe sensuel ou d'entrejambe humide). Parfois, c'est via des éditions différentes, comme pour Yakouga 4 (on reviendra sur ce titre plus tard) ou via une option, un launcher différent (comme pour Valchase, qui se transforme en Galchase pour votre plus grand plaisir). D'ailleurs, si le jeu à un mode tout public, c'est souvent signe d'une certaine qualité attestant du fait que le titre ne vaut pas uniquement pour ces vertus luxurieuses.
Dans ces cas, la nudité se cantonne souvent à des cutscenes, après les boss ou, dans le cas de Galchase, une fois par stage. Ce dernier titre du Studio RAY (studio 麗), plus longuement nommé Variable Chaser GALCHASE - Valchase AD (可変追撃機ガルチェイス), est un shoot'em up horizontal aux air de Gradius (mais au gameplay un peu différent) qui ne démérite pas par sa réalisation (d'où l'intérêt de son homologue tout public: Valchase). Au début, on teste une arme de pointe, le Variable Chaser Valchase, votre vaisseau, quand soudain (attention, y'a du scénar), des aliens arrivent et kidnappent une opératrice (j'ai pas vraiment saisi son rôle, elle était là lors des tests et détient des informations importantes…). En début de chaque stage, on aura donc l'occasion de croiser le vaisseau alien, nous confirmant que l’on est bien à sa poursuite. Les ravisseurs ne manqueront pas de nous faire part de l'état de leur otage qui, vous vous en doutez, est progressivement déshabillée. 'fin, ils se permettent de la rhabiller pour un 2nd loop avec de nouveaux vêtements (et des sous-vêtements propres), histoire de ne pas s’ennuyer (on sait s’amuser chez ces preneurs d’otages).
Il y a aussi les jeux où les CG érotiques (Computer Graphics, les images hentai en somme) ne sont que des bonus et n'interviennent pas lors d'une partie (oui, leur ajout est complètement artificiel). Dans ce cas, on pourra les trouver dans le menu (derrière le terme "CG") et elles se débloqueront au fils de nos exploits en jeu. Dans Koukuu Shoujotai (攻空少女隊) de Purple Heart, on déverrouille lesdites cutscenes via l'argent du jeu, qui permet aussi d'upgrader son armement. Il faudra donc choisir entre un gros calibre et une scène de cul (un choix cornélien vous avouerez). Parlons brièvement du jeu en lui-même. Il s’agit un shmup vertical où vous pouvez tirer dans toutes les directions (vous pouvez figer la direction de votre tir en gardant la touche de tir enfoncée ou encore locker un ennemi via la touche prévue à cet effet). Le souci avec ce jeu, c'est qu’outre sa réalisation moyenne (les décors 3D sont clairement pas terribles, le reste passable), il est très court et sans grande difficulté. Quatre stages (dont 1 qui correspond au boss du niveau précédent) c'est d'autant plus court que ce n'est pas un jeu que l'on doit faire d'une traite. Je m'explique: on ne peut pas mourir dans ce jeu, on a une barre de vie, et si elle tombe à zéro, on rentre à la base en ayant engendré de l'argent proportionnellement à notre score. On peut alors acheter de l'équipement (ou des cutscenes, à vous de voir ) et repartir en mission. Une fois une mission accomplie, on débloque la mission suivante et on rentre à la base (on peut d'ailleurs enchaîner en refaisant la même mission...). Un shmup basé sur le farming donc. Le problème c'est qu'il n'y a aucun challenge (on devra peut-être refaire certaines missions une 2ème fois, mais a priori pas plus). Il n'y a pas non plus grand-chose à débloquer (outre des images de vos ébats lesbiens avec les boss) et le tout est très court. Je ne peux m'empêcher de comparer "ça" avec deux autre shmup doujin basés sur le farming: PlaDzmA de RezetiA et Kikai Shusi (機械種子) aka Mechanical Seed d'Akiragoya. Ces titres sont durs dans le sens où l'on a vraiment besoin des upgrades proposés pour avancer dans le jeu et si Kikai Shusi tiendra en haleine de par sa difficulté (c'est un manic vertical où les projectiles sont plutôt rapides), PlaDzmA brille par sa longueur (et un shop beaucoup trop fourni, va falloir sacrément farmer !). Enfin bref, Koukuu Shoujotai n'a ni la longueur ni la difficulté suffisante pour nous pousser à le farmer (et c'est pas les quelques images à débloquer qui changerons la donne, d'autant qu'il vous restera certainement pas mal de crédits une fois les 4 stages bouclés...).
A côté des images mettant en scène l'héroïne faisant un cunnilingus à un boss (féminin... pourquoi je précise moi...) on peut aussi débloquer un artwork du jeu comme celui-là
//L’ecchi : un atout marketing indéniable
C’est assez étonnant comme, même sur les jeux pour lesquels c’est assez secondaire, les scènes ecchi sont mises en avant sur les covers (je sais que ça ne surprendra personne, mais moi, ça me fait sourire).
Le pire c’est quand on a un bon aperçu de l’intégralité de ce que propose le jeu en terme de volupté (ou de tentacules…). Regardez la back cover de Galchase, on a droit à tous les costumes que va devoir enfiler cette malheureuse opératrice. Certes, on a droit qu’à une "étape", mais quand même, c’est pas du spoiler caractérisé ? Dans le même genre, la front cover de Rainbow Region 2002 de d-Craft::HEXENWORKs nous offre directement la dernière cutscene du jeu (ne vous attardez pas sur ce titre tiré de l’univers de Air, il ne mérite certainement pas l’appellation de "shmup"). Mais le pire ça reste la back cover de Mori to Shokushu no Shooting PHASE 1 (森と触手のシューティングPHASE1) de ISOTONIX (dans l’édition au format DVD) qui ne fait pas dans le détail : on a un étalage de cutscenes sans une seule image du jeu (apparemment, les cutscenes relatives au dernier boss du jeu n’étant pas présentes ici, on ne peut pas parler de spoiler). Ha, mes excuses encore une fois, on a quelques images du jeu sur la front cover qui se font plutôt discrètes. Et on comprend mieux pourquoi une fois ce shmup (horizontal) lancé. Pour faire court : c’est d’la merde. C’est moche, peu maniable, et mal équilibré : il est dur quand on est "à poil" (comprenez là sans upgrade, et non nu, bien que ça aurait collé au thème) alors qu’une fois que l’on rentre dans un shop et qu’on s’équipe un peu, c’est presque gagné. Presque parce que si l’on se fait toucher, on recommence dépouillé au dernier checkpoint et autant dire qu’on peut reset… ce qui rend le jeu frustrant (comme ça on cumule). Après, j’ai bien l’impression que les phases de jeu n’étaient absolument pas la priorité de ISOTONIX, et ce n’est pas le CD de CG (contenant donc les cutscenes du jeu ainsi que des artworks préparatoires) vendu seul qui me contredira (ni sa présence sur le CD du jeu, pourquoi s’emmerder à débloquer les cutscenes…).
Ça sent quand même un peu l’arnaque, non?
Ah si, Rainbow Region a un petit intérêt : vous y apprendrez que, contrairement à ses camarades, Ayu n’a pas de sexe.
//Les cutscenes : le matériau de base d’un eroge
Revenons sur les cutscenes en elles-mêmes. Au niveau de l’entrée en matière, il y'a plusieurs écoles, ceux qui y vont progressivement en nous faisant lanciner d'impatience via des streap-teases très progressifs, en commençant par nous présenter le (ou les) modèle(s) qui aura(auront) l'insigne honneur de servir de "carotte(s)" (via la promesse d'un déshabillement prochain) dans une tenue tout à fait correcte pour commencer.
C'est le cas dans Mechanized Samuraizm (メカナイズドサムライズム) et sa suite China Vortex: Mechanized Samuraizm the Second Term (チャイナヴォーテクス), de Bakuretsu Kob (爆裂工房), une série sympathique au demeurant. Dans ces jeux, l’héroïne est aux commandes d’un mécha armé d’un tir, de grenades (en guise de bombes), d’une épée très efficace au corps à corps, un peu moins à distance si ce n’est qu’elle permet de renvoyer certains tirs (obéissant à un code couleur) et enfin d’un grab dévastateur qui me fait beaucoup penser à celui de Trigger Heart Exelica. En gros, on prend un ennemi pour taper sur un autre (via une chouette pirouette). Ce gameplay riche (mais pas forcément évident à prendre en main) dynamise le titre qui, malgré peut-être des patterns un peu simples, devient très plaisant. Le mode story nous gratifie de cutscenes érotiques, d’où ça présence ici.
D’autres titres à la nudité graduelle seront cités plus bas mais disons qu’ils se distingueront autrement.
L'autre école est beaucoup plus directe et se laisse aller à des dérives autrement plus sales. On peut penser à la série des Shinryaku!! (侵略!! ) de Codomo no Koe (こどものこえ, ou littéralement "Voix des Enfants"…) qui s'est fait la spécialité des clones bas de gamme de hit de l'arcade des années 70/80 parmi lesquels IkaVader, clone de Space Invaders, IkaVious, clone de Xevious et enfin IkaGalaxy, clone de Glaxian. Dans ces jeux les stages sont entrecoupés de... mais bordel, on dirait des petites filles de 12 ans et dès la 1ere cutscene on a droit à une fellation ! Ah pardon, on me fait signe qu'il s'agit de Ika Musume, personnage de Shinryaku! Ika Musume, et qu'elle n’est pas vraiment humaine, du coup, ça passe (?). Et puis, c'est distribué au Japon, donc censuré, en fait tout va bien! 'fin, y'a quand même quelque chose qui me chiffonne : comment on peut autant rater des jeux aussi simples ? Non parce qu'entre les images, un peu salle il est vrai, on se fait clairement chier...
Du côté de AppForce (aka ApplenticeForce / アップフォース), c'est progressif : on commence par un lavement, c'est bien comme entrée en matière, et puis l'hygiène tout ça... Faut quand même que je vous parle un peu de l’histoire dans ce jeu de NS (エヌエス). Ce n’est certes pas Steam Heart’s, mon éternel étalon en la matière, mais il y a quelques idées. Déjà, ça commence fort : suite à une attaque d’aliens mi-insectes mi-machines (des moissonneurs ?) la plupart des hommes sont enrôlés de force pour combattre l’oppresseur et… 90% meurent… un petit carnage (on sent quand même le combat bien préparé). Du coup, les hommes restant sont précieusement conservés hors des champs de bataille (pour garantir le maintien de l’espèce) et c’est au tour des femmes de s’y coller. Au moins, ça justifie le casting et le fait que les personnages masculins soient limités aux basses besognes reproductives (les scènes de cul), qui font semble-t-il parties de l’entraînement quotidien des troupes (je sais pas si c’est efficace d’envoyer les femmes enceinte au combat en ce qui concerne la survie de l’espèce…). Par contre je n’ai pas trouvé d’explication à la tenue en vigueur : le bikini. Serait-ce le dernier vêtement à la mode pour les sorties spatiales sur Genove (la planète ou se situe l’action) ?
Mais je dois bien reconnaître au titre un gameplay digne qu’on se penche un peu dessus. En effet, la demoiselle légèrement vêtue que l’on contrôle a droit à un gros blaster qui fait aussi office de bouclier. Ainsi, une bonne partie du côté duquel vous tenez votre arme est protégée. Vous pouvez, du reste, changer votre fusil d’épaule au besoin. Ça peut sembler être un agrément déséquilibré car trop puissant, mais, du fait du nombre de boulettes, de leur tendance à arriver en biais (d’autant que l’arme ne couvre pas tout le côté) et du fait que vous soyez complètement vulnérable lorsque vous changez votre arme de côté (même si ce n’est qu’un court instant), tout ça rend ce gameplay à peu près équilibré (peut-être un petit cooldown aurait été le bienvenue, mais ça va). Et là où le système est complet, c’est que vous emmagasinerez l’énergie des boulettes absorbées pour pouvoir avoir une smart bombe ! Manque plus qu’un système de scoring adapté et on avait un vrai shmup digne de ce nom (mais les développeurs ne sont pas allés jusque-là).
Et puis, s'il y'a des cutscenes qui gardent une certaine continuité avec l'action (on y retrouve soit le personnage que l'on contrôle, soit les boss vaincus ou en tout cas quelqu'un en rapport avec le scénario, quel que soit sa profondeur), on a aussi droit sur certains titres, et c'est avec une complète gratuité, à l'apparition d'un personnage (féminin de préférence) entre les stages sans le moindre rapport avec l’univers du jeu (et encore moins avec ce qu’il s’y passe), tel un intermède érotique qui fait valoir ses charmes (avec de moins en moins de subtilités au fils de ses interventions). C'est le cas dans E.S.P, un shmup horizontal de A-Inn sorti en 1994 sur PC-98 (ah le PC-98, c’est un peu le patron de l’eroge). On a donc un shoot’em up tout à fait classique où l'on passe d'un vol au-dessus des nuages (stage 1) à une grotte (stage 2), en passant par... une lycéenne en uniforme dans un gymnase en posture lascive (à mille lieux de l'action, vous l'aurez compris). Pourquoi? Le jeu était-il trop mauvais pour qu'il ne faille pas rajouter un but infamant à qui y jouera : voir cette jeune inconnue complètement nue ? Ou au contraire, n'avaient-ils pas suffisamment d'illustrations pour faire un CD de CG (Computer Graphics) qu’ils ont préféré rajouter ça sur un de leurs jeux... Aucune idée (je n'ai, hélas, pas testé ce jeu).
Un truc étonnant en terme de Game Design et si l'on considère les cutscenes à caractère sexuel comme des récompenses pour le (ou la) joueur(euse), c'est le choix fait dans certains titres de rajouter une (voire plusieurs) cutscene(s) pour le moins évocatrice(s) lors du Game Over, ou lors de l'utilisation d'une bombe... Vous pousserait-on à jouer mal ? Qu'est-ce à dire que cela ? Bon OK, ça n'étonnera certainement que moi dès lors qu'il s’agit d'eroge...
Eromander (エロマンダー~コックピットの中にまで入ってきてレイプするエロシュー!~ pour le titre complet) pousse le vice plus loin en ne proposant de la nudité que lorsque votre vie baisse ou lors du game over (via des cutscenes dont on sent à peine que l'animation a été faite sous flash). Lorsque votre vie descend, vos vêtements s’envolent, mais ce n'est pas tout. A un moment, vous serez complètement nue. Dans le même temps le cockpit de votre vaisseau se sera brisé, laissant l'opportunité aux ennemis passant à proximité d'abuser de vous, tout simplement, ce qui, au passage, immobilise votre vaisseau (pas évident en effet de piloter dans ces conditions, enfin j'imagine). Pour le pitch, on contrôle Hazuki Hana, pilote de l'armée à ses heures, que l'on envoie contre... les méchants (heureusement qu'il restait un peu de motivation aux devs pour peaufiner l'histoire). Dans ce shmup horizontal, on est embarqué dans un vaisseau qui ne ressemble clairement à rien, qui se coltine une hit-box énorme, en plus d'avoir une maniabilité toute approximative (en fait, le vaisseau ne s'arrête pas lorsque l'on lâche les directions haut ou bas...). Soyons clair, le jeu est une vrai purge, rien que le système des stages est idiot. Il vous suffit d'aller au bout en évitant les ennemis qui "popent" aléatoirement, et la distance à parcourir est très courte (ce n’est plus vrai au bout d’un moment, mais vous en aurez déjà eu marre). Évidemment, de plus en plus d'ennemis seront présents, tellement qu’ils finiront par vous bloquer (entre votre hit-box et le fait que vous reculiez lorsque vous vous faites toucher, ça arrive plus vite qu'on ne le pense). Enfin bref, on est au niveau zéro du level design, et du fun aussi (et c'est pas quelques scènes de cul faites en flash qui vont rattraper le coup...). C'est sûrement pour ça que les vidéos ecchi sont vendus seules, pour la moitié du prix du jeu !
A noter que le cercle à adapté ce principe du "s'il te reste peu de vie, prends garde à toi / tes fesses" à d’autre genres : le beat’em up et l’action-platformer 2D. Ça a même inspiré le cercle @Boyne (@ボイン) qui fait un shmup tout à fait dans la même veine : Rabuhomari ~Shinseki R18~ (ラブホマリ~新世紀R18~) par contre, c’est du démat only.
//L’attaque des Zgegs
Bon, ça manque un peu de vaisseaux bites tout ça. Ah, on me fait signe qu'un symbole phallique volant est en approche, le X-10. Et accrochez-vous à votre slibard (heu, laissez tomber, l’expression est certainement un peu déplacée dans ce genre de topic, et puis je ne veux pas savoir ce que vous faites de vos mains), il vient avec un scénario digne d’être conté aux côtés de celui de Steam Heart’s ! En effet, dans X-10 VATTEN Shirudaku Eroero Shooting (X-10 VATTEN 汁だくエロエロシューティング) de mu-soft, vous partez délivrer les femmes du monde entier (rien que ça) des griffes de "Rumar", un vêtement (et ne me dites pas que vous vous y attendiez) développé par la société LeVC (une firme de textiles qui habille exclusivement le sexe féminin, ‘fin les personnes de sexe féminin, vous m’avez compris). Alors oui, chez LeVC, on "développe" des vêtements. A vrai dire, ce "Rumar" est une gamme de vêtements remplie de nano machines (à vocation esthétique : elles permettent de changer la couleur de l’habit porté mais aussi de le raccommoder/réparer). Plus exactement, il s’agit des fibres (contenants les nano machines) utilisées pour faire ces habits. Rapidement, c’est un succès commercial, mais malheureusement, comme dans tout scénar de SF qui se respecte, ça tourne mal et les nano machines endoctrinent leurs utilisatrices (la bagatelle de 10 millions de femmes / jeunes filles). Pendant ce temps-là, chez LeVC, on se rend compte de la bourde et on travaille d’arrache-pied pour trouver une solution. Une enzyme capable de détruire ces sales bêtes est développée. Et pour répandre ces enzymes quoi de mieux qu’un petit vaisseau de 28,5cm de long (belle taille), pilotable à distance et tirant des balles "Cum" (remplies des fameuses enzymes). Alors je vous arrête tout de suite, il ne s’agit absolument pas d’un godemiché (c’est écrit noir sur blanc dans le manuel du jeu). Après avoir pris le contrôle de ce "faux" dildo volant, vous pourrez libérer ces dames de l’emprise de ces vêtements maudits.
C’est pas fabuleux une histoire comme ça ? Pour ce qui est du gameplay, on a droit à un shmup horizontal qui paraît très classique (je regrette de ne pas pouvoir vous en dire plus, mais je n’ai pas le jeu en question). Je sais seulement qu’il propose 4 stages (c’est peu), tous se finissant sur une jeune fille à délivrer. Quand je dis "à délivrer", comprenez qu’il faudra lui tirer dessus pour la défaire des nano machines et donc de ces vêtements (sous-vêtements compris, on ne fait pas les choses à moitié chez LeVC). Donc oui, ça se résume à dénuder des demoiselles en détresses…
Même s’il ne s’agit pas d’un jeu ayant bénéficié d’une sortie en boite, je me dois de vous faire partager l'existence d'un clone de Space Invader de FREEDOM COUNTRY nommé Nectar (淫ベー), où tous les sprites ont été remplacés par des bites, exception faite des tirs pour lesquels le spermatozoïde s'est naturellement imposé. On sent quand même un certain aboutissement dans la "phallification" de l'œuvre originale.
En parlant de verges (c'est pas si souvent, faut en profiter!), je ne résiste pas à l'envie de faire découvrir à ceux qui ne le connaîtraient pas Space Phallus, un shmup horizontal indé en low-res plutôt classique où vous combattrez (ardemment) une horde de zgegs et de testicules en tous genres tirants des spermatozoïdes sans relâche. Le jeu est sympathique en plus d'être gratuit. A noter que son auteur, un certains Charlie, a développé d'autre shoots, dans la veine de Geometry War cette-fois ci (je citerai Scoregasm, le nom colle bien avec la thématique, mais ça ne va hélas pas plus loin).
Dernière édition par deftonite le Mar 11 Juil - 20:06, édité 9 fois