Pour tous les joueurs le nom de Pitfall évoque forcément un jeu bien familier. Que ce soit les 2 premiers Pitfall sur Atari ou autres vieilleries tant chéries ici, ou l'épisode "The mayan adventure" sorti sur Snes et PC. En ce qui me concerne je ne connais que ce dernier. Mais, compte tenu de ses qualités, c'est bien suffisant pour que je fasse l'achat de cet épisode XboX. La première question est donc : Ce nouvel opus mérite-t-il son titre plein de promesses ?
Pitfall : Mayan Adventure sur Snes
Quand je pense à Pitfall je vois un jeu d'aventure avec des passages de liane en liane, des sauts sur des crocodiles, des plantes carnivores, des sables mouvants, des jaguars, ... enfin bref de l'aventure, intense et variée au milieu des temples perdus et de la jungle profonde et ses cascades rugissantes.
Activision semble avoir veillé sur son bébé puisque tous ces éléments sont bien présents et on retrouve parfaitement l'esprit de la série ! (Même les statues de checkpoint ont été conservées)
Ce qui fait aussi tout le charme de l'épisode 16 bits ce sont ses animations, très exagérées et donc particulièrement expressives. Ce délire "cartoon" est parfaitement reproduit avec le passage à la 3D. Harry (notre héros) réagit à tout ce qui l'entoure d'une façon des plus comiques. Ainsi il se fera discret en marchant sur la pointe des pieds, se cognera le menton à tous les barreaux de l'échelle en se laissant glisser, etc. L'humour est très présent ! Avec une mention spéciale à l'animation des crocodiles !
Attention à ne pas réveiller ces singes hurleurs ...
Fake !!
Un univers tout en 3D c'est aussi l'occasion de proposer un monde plus large à explorer. Ainsi, à l'image d'un Metroid, le monde de Pitfall : EP est relativement vaste et certaines zones ne sont accessibles qu'avec l'objet adéquat (à acquérir auprès des Shamans locaux). L'ami Harry étant bien équipé il aura la bonne idée de noter sur sa carte les endroits traversés où il nous manque un objet ou un mouvement spécial. Inutile donc de tout retenir : ouf !
Cet aspect est toutefois relativement limité dans la mesure où l'histoire nous fait traverser naturellement tous ces espaces sans que l'on se demande où aller. Un endroit est inaccessible ? Inutile de s'en préoccuper, on y accédera le moment voulu. Le jeu se concentre donc plutôt sur la plateforme pure et dure.
Une des 4 zones du jeu
On le sait le style plateforme et la 3D font rarement bon ménage. Heureusement ici la caméra est libre (gestion étrange avec les gachettes et non au stick) et Harry dispose dès le départ d'un double saut. On passe donc l'ensemble des obstacles sans trop de difficulté.
Pour finir sur le Gameplay il faut noter une curiosité de ce jeu : le stick droit ne gère pas la caméra mais uniquement la main droite de Harry. Ainsi, une fois la gourde équipée, il faudra pointer le stick vers le bas pour la remplir dans une fontaine puis, le moment voulu, pointer le stick vers le haut pour boire un coup. Cette étrange idée est utilisée afin d'avoir une bonne maîtrise du bouclier, de pouvoir bouger la torche dans le noir, de pagayer ou encore de mettre le masque à gaz sur le visage. Malheureusement cette idée est totalement sous exploitée et relève finalement plutôt de l'anecdote.
Il faut le masque à gaz pour franchir ces zones vertes
La torche permet d'y voir plus clair. Elle reste toujours allumée.
De lianes en lianes, de villages indigènes en temples perdus, Harry nous emmènera dans des environnements particulièrement colorés et inspirés. La réalisation technique est plutôt faiblarde (textures basiques, environnement parfois vides, effet d'eau complètement foireux, ...) mais la pâte artistique est indéniable et avec les quelques artifices mis en place par les développeurs et une ame d'enfant on se prend facilement au jeu. Ainsi on est vraiment plongée au coeur de la jungle, avec ses couleurs chaudes, sa végétation dense et surtout ses bruits d'oiseaux et ses cris de singes ! On est tout aussi vite propulsée dans le sommets neigeux de la montagne, sur lesquels seul le vent souffle à nos oreilles.
Avec le son c'est encore mieux.
Harry change de vêtements comme par magie quand il fait froid.
C'est l'occasion de prendre une photo sur un crocodile. Sinon on a pas vraiment le temps ...
Pitfall : EP dispose donc de tous les ingrédients pour faire un très bon jeu. Malheureusement, il est très dirigiste et répétitif malgré l'acquisition de nouveaux objets et mouvements. Les développeurs en avaient très certainement conscience et ont essayé de varier les situations. Si en effet les différentes scènes sont parfois originales et même surprenantes, elles sont rarement intéressantes et amusantes.
Où est Harry ?
Un bateau jaune lancé sur la neige. Ca ne vous rappelle rien ?
Ce n'est pas non plus l'histoire, qui nous tiendra en haleine : Harry est en route pour une expédition avec toute une équipe à la recherche d'un explorateur disparu, quand tout à coup l'avion plonge et s'écrase au coeur de la jungle. Tout ce petit monde, ainsi que le matériel, se retrouve ainsi dispersé aux 4 coins du jeu. Il faudra donc retrouver les membres de l'équipe mais en chemin les choses se compliquent à cause d'un sorcier maléfique, d'un explorateur vénale et de la découverte d'un chemin vers El Dorado ...
Original quoi ...
Les multiples statues à collecter sur les 40 zones proposées, nécessaires pour acheter des compétences auprès du Shaman, ne seront pas non plus un motif suffisant pour poursuivre l'exploration.
A noter pour les plus nostalgiques, que cette version contient Pitfall I et II. Pour cela il faudra trouver des salles cachées dans des temples au sein desquelles les indigènes ont installé un immense écran pour jouer en 16/9 et en full HD.
La gaming room locale.
Graphismes 3/5
Son 4/5
Gameplay 3/5
Durée de vie 3/5
Note globale: 13/20
Note du testeur: 14/20
Finalement "Pitfall : L'expédition perdue" est un jeu très sympa, bien réalisé et tout à fait dans l'esprit des épisodes précédents. Malheureusement il reste particulièrement classique et n'apporte aucune particularité notable. Si vous avez envie d'un bon moment d'aventure (comptez 9h-10h pour en voir le bout) il est toutefois une bonne alternative colorée et drôle aux parfois ternes et souvent trop sérieux autres jeux du genre.
Quand je pense à Pitfall je vois un jeu d'aventure avec des passages de liane en liane, des sauts sur des crocodiles, des plantes carnivores, des sables mouvants, des jaguars, ... enfin bref de l'aventure, intense et variée au milieu des temples perdus et de la jungle profonde et ses cascades rugissantes.
Activision semble avoir veillé sur son bébé puisque tous ces éléments sont bien présents et on retrouve parfaitement l'esprit de la série ! (Même les statues de checkpoint ont été conservées)
Ce qui fait aussi tout le charme de l'épisode 16 bits ce sont ses animations, très exagérées et donc particulièrement expressives. Ce délire "cartoon" est parfaitement reproduit avec le passage à la 3D. Harry (notre héros) réagit à tout ce qui l'entoure d'une façon des plus comiques. Ainsi il se fera discret en marchant sur la pointe des pieds, se cognera le menton à tous les barreaux de l'échelle en se laissant glisser, etc. L'humour est très présent ! Avec une mention spéciale à l'animation des crocodiles !
Attention à ne pas réveiller ces singes hurleurs ...
Fake !!
Un univers tout en 3D c'est aussi l'occasion de proposer un monde plus large à explorer. Ainsi, à l'image d'un Metroid, le monde de Pitfall : EP est relativement vaste et certaines zones ne sont accessibles qu'avec l'objet adéquat (à acquérir auprès des Shamans locaux). L'ami Harry étant bien équipé il aura la bonne idée de noter sur sa carte les endroits traversés où il nous manque un objet ou un mouvement spécial. Inutile donc de tout retenir : ouf !
Cet aspect est toutefois relativement limité dans la mesure où l'histoire nous fait traverser naturellement tous ces espaces sans que l'on se demande où aller. Un endroit est inaccessible ? Inutile de s'en préoccuper, on y accédera le moment voulu. Le jeu se concentre donc plutôt sur la plateforme pure et dure.
Une des 4 zones du jeu
On le sait le style plateforme et la 3D font rarement bon ménage. Heureusement ici la caméra est libre (gestion étrange avec les gachettes et non au stick) et Harry dispose dès le départ d'un double saut. On passe donc l'ensemble des obstacles sans trop de difficulté.
Pour finir sur le Gameplay il faut noter une curiosité de ce jeu : le stick droit ne gère pas la caméra mais uniquement la main droite de Harry. Ainsi, une fois la gourde équipée, il faudra pointer le stick vers le bas pour la remplir dans une fontaine puis, le moment voulu, pointer le stick vers le haut pour boire un coup. Cette étrange idée est utilisée afin d'avoir une bonne maîtrise du bouclier, de pouvoir bouger la torche dans le noir, de pagayer ou encore de mettre le masque à gaz sur le visage. Malheureusement cette idée est totalement sous exploitée et relève finalement plutôt de l'anecdote.
Il faut le masque à gaz pour franchir ces zones vertes
La torche permet d'y voir plus clair. Elle reste toujours allumée.
De lianes en lianes, de villages indigènes en temples perdus, Harry nous emmènera dans des environnements particulièrement colorés et inspirés. La réalisation technique est plutôt faiblarde (textures basiques, environnement parfois vides, effet d'eau complètement foireux, ...) mais la pâte artistique est indéniable et avec les quelques artifices mis en place par les développeurs et une ame d'enfant on se prend facilement au jeu. Ainsi on est vraiment plongée au coeur de la jungle, avec ses couleurs chaudes, sa végétation dense et surtout ses bruits d'oiseaux et ses cris de singes ! On est tout aussi vite propulsée dans le sommets neigeux de la montagne, sur lesquels seul le vent souffle à nos oreilles.
Avec le son c'est encore mieux.
Harry change de vêtements comme par magie quand il fait froid.
C'est l'occasion de prendre une photo sur un crocodile. Sinon on a pas vraiment le temps ...
Pitfall : EP dispose donc de tous les ingrédients pour faire un très bon jeu. Malheureusement, il est très dirigiste et répétitif malgré l'acquisition de nouveaux objets et mouvements. Les développeurs en avaient très certainement conscience et ont essayé de varier les situations. Si en effet les différentes scènes sont parfois originales et même surprenantes, elles sont rarement intéressantes et amusantes.
Où est Harry ?
Un bateau jaune lancé sur la neige. Ca ne vous rappelle rien ?
Ce n'est pas non plus l'histoire, qui nous tiendra en haleine : Harry est en route pour une expédition avec toute une équipe à la recherche d'un explorateur disparu, quand tout à coup l'avion plonge et s'écrase au coeur de la jungle. Tout ce petit monde, ainsi que le matériel, se retrouve ainsi dispersé aux 4 coins du jeu. Il faudra donc retrouver les membres de l'équipe mais en chemin les choses se compliquent à cause d'un sorcier maléfique, d'un explorateur vénale et de la découverte d'un chemin vers El Dorado ...
Original quoi ...
Les multiples statues à collecter sur les 40 zones proposées, nécessaires pour acheter des compétences auprès du Shaman, ne seront pas non plus un motif suffisant pour poursuivre l'exploration.
A noter pour les plus nostalgiques, que cette version contient Pitfall I et II. Pour cela il faudra trouver des salles cachées dans des temples au sein desquelles les indigènes ont installé un immense écran pour jouer en 16/9 et en full HD.
La gaming room locale.
Graphismes 3/5
Son 4/5
Gameplay 3/5
Durée de vie 3/5
Note globale: 13/20
Note du testeur: 14/20
Finalement "Pitfall : L'expédition perdue" est un jeu très sympa, bien réalisé et tout à fait dans l'esprit des épisodes précédents. Malheureusement il reste particulièrement classique et n'apporte aucune particularité notable. Si vous avez envie d'un bon moment d'aventure (comptez 9h-10h pour en voir le bout) il est toutefois une bonne alternative colorée et drôle aux parfois ternes et souvent trop sérieux autres jeux du genre.
Dernière édition par CTJ le Lun 17 Sep - 9:35, édité 5 fois