1954 Alcatraz
Genre: Point and click
Date de sortie en France: mars 2014
PEGI: 16
Aventure / policier
J’ai découvert 1954 Alcatraz au détour des pages « Critique » de JV le Mag. Le testeur ne l’avait d’ailleurs pas franchement encensé, mais j’ai tout de suite eu envie de le tester par moi-même. Et puis le point-and-click j’aime bien, c’est reposant et fun.
Premier problème, j’ai eu du mal à trouver sur Internet un prix et un site qui vendait ce jeu (je reconnais, j’ai pas cherché longtemps). Passons sur la manière dont je l’ai quand même obtenu. A peine quelques minutes plus tard, le jeu était installé.
Scenario
Le jeu se déroule dans les années 50 à North Beach et sur l’île d’Alcatraz. La cinématique de début, aux allures de bande dessinée, raconte l’histoire d’un casse durant lequel l’argent aurait brûlé. Le responsable est arrêté mais s’enfuit de la prison à laquelle il est condamné. Il est hélas rattrapé par les flics et envoyé à Alcatraz, île connue pour le fait qu’il est impossible de s’en échapper, notamment parce qu’elle se situe sur une île.
On incarnera tour à tour chaque personnage du couple : Joe, dont le but est de s’évader d’Alcatraz même si on vient de dire que c’est impossible mais même que lui il est sûr d’y arriver, et Christine, qui s’est fixé pour mission de retrouver le magot du casse même si on vient aussi d’expliquer qu’il a brûlé mais que c’est un secret que tout le monde sait, en fait c’était des faux billets.
Graphismes
Ma première impression est positive, lorsque le jeu se lance et me balance à la tête un graphisme magnifique aux couleurs chatoyantes et à la finition HD impeccable.
Du moins pour les backgrounds. Car les personnages ont un design un peu plus grossier qui leur donne un air … pathibulaire (mais presque).
Mais une fois habituée, je me concentre sur mes premières missions et commence à apprécier l’expérience de jeu. Le sens des détails est par ailleurs très bien pensé et contribue au côté immersif du jeu : souris en forme de menottes, menu du jeu en grille de cellule…
Gameplay
Le gameplay est tout bêtement ce qu’on attend d’un point-and-click, cliquer partout où on veut aller et intéragir. Un petit coup de mollette de souris et on a accès à l’inventaire et aux fiches personnages pour switcher. Simple comme Guten Tag.
L’intérêt du jeu réside justement dans le fait que l’on peut changer à son gré de personnage, et incarner celui qui nous chante, pour faire avancer les missions de chacun. Du moins, c’est en apparence ce que le jeu veut nous faire croire, car les scenarii qui portent chacun des protagonistes évoluent en parallèle et ont manifestement le but de les réunir.
Les personnages sont parfois confrontés à des choix moraux lors de leurs interactions avec les autres, et la fin du jeu dépend de ceux que vous allez leur faire prendre. Dès le début, on a le choix de mentir ou dire la vérité, rien que la vérité et toute la vérité. On se demandera aussi, tuer or not tuer ? Je ne vous en dis pas plus, mais ce sont autant de questions qui enrichissent le gameplay.
En revanche, la logique du jeu sera parfois un peu tirée par les cheveux, et c’est l’association hasardeuse d’objets ou d’interactions qui feront avancer le schmilblick.
- Spoiler:
- (Qui aurait pensé à vérifier la combinaison du coffre fort de l’ex-partenaire véreux du héro en la comparant aux mensurations de sa gogo danceuse préférée ? De ce côté-là, ma logique féminine était manifestement un handicap)
Bande son
Plus qu’une ambiance sonore, c’est tout un univers immersif que les concepteurs ont créé autour du jeu. On se sent vraiment plongé dans l’atmosphère 50’s américain, avec des notes de jazz qui nous accompagnent tout du long, des décors vraiment réussis et des personnages bien travaillés. L’art est vraiment mis en avant avec la littérature, la poésie, la peinture et bien sûr la musique.
Conclusion
J’ai finalement compris la déception du journaliste de JV le Mag et les notes par ailleurs médiocres qui sont attribuées au jeu sur le net, bien que je les juge tout de même trop sévères. Le jeu laisse une impression en demi-teinte. Trop court, mais tellement immersif, si beau mais un peu grossier, pourtant tellement bien travaillé sur les détails et les décors. Je dirais qu’il offre une expérience sympa certainement plus enrichissante que la soirée bière-foot qu’on s’est prévue le week end prochain. Mais je ne sais pas, la logique féminine me joue des tours. En tous cas je lui accorderais une note de 15/20, avec en prime le barème Pad&retro rien que pour vous :
Graphismes : 4/5
Gameplay : 4/5
Bande son : 5/5
Durée de vie : 2/5
Gameplay : 4/5
Bande son : 5/5
Durée de vie : 2/5
Dernière édition par Ayla le Dim 20 Avr - 1:11, édité 1 fois