MEGAMAN
Support : Nes
Editeur : Capcom
Developpeur : Capcom
Année : 1987 (Japon, US) et 1989 (Europe)
Le Docteur Light et son assistant, le docteur Willy ont créé une poignée de robots destinés à sauver le monde. Se rendant compte des facultés de 6 de ces robots, le docteur Willy se les accapare et les reprogramme pour conquérir le monde. Le docteur Light choisit donc de transformer Megaman (un robot qui ne semblait valoir pas grand-chose aux yeux de Willy) en robot de combat. Il est le seul espoir pour mettre fin aux ambitions du vil docteur. Sa capacité la plus importante est de pouvoir utiliser les armes des robots qu’il battra.
Voilà donc les bases de la série. On notera la simplicité du scénario qui s’étoffera quelque peu au fil des épisodes avec l’introduction de nouveaux personnages. Le jeu se divise en deux parties. Dans un premier temps, il faudra détruire les 6 robots renégats. Après quoi, il faudra s’attaquer à la forteresse du Docteur Willy. Ce déroulement de l’aventure deviendra un classique au fil des autres épisodes.
Les 6 terribles ennemis de Megaman.
L’originalité vient certainement du fait que l’on peut choisir l’ordre des niveaux. Ces derniers sont dotés d’une certaine thématique qui correspond en fait à celles de leurs terribles gardiens. Ainsi, dans le monde d’Iceman, il y aura de la glace, dans celui d’Elecman, de l’électricité, etc. Bien entendu, on est libre de faire les niveaux dans l’ordre que l’on souhaite, mais il est préférable de tenir compte d’un aspect important : le point faible des boss. En effet, notre petit robot bleu a la faculté de s’approprier les pouvoirs des robots qu’il vaincra, dès lors, on peut réutiliser ces pouvoirs pour atteindre des choses inaccessibles autrement dans certains niveaux ou encore pour battre un boss avec plus de facilité. Ainsi, Elecman ne fera pas le malin devant les boomerangs de Cutman et le rayon électrique de ce dernier se révélera merveilleusement efficace contre la glace de Iceman qui aidera contre les flammes de Fireman, etc… Une fois les points faibles des boss connus, la seule difficulté et pas des moindres, restera donc à finir les niveaux.
Une fois les 6 robots rebelles atomisés, il restera la forteresse de Willy qui compte plusieurs niveaux et différents boss à la fin de ces derniers (le boss du 1er niveau est inoubliable, tellement il est horrible si on n’a pas le truc). Enfin, dans le dernier monde, il faudra se battre à nouveau contre les 6 robots tués au préalable (cela deviendra également un classique de la série) avant de rencontrer le terrible docteur pour un combat épique.
megaman-005.png
Pour ce qui est de la technique du jeu, à l’époque où il est sorti, il était plutôt beau graphiquement parlant. Bien loin d’un Mario, Megaman avait des animations, il pouvait cligner des yeux. La posture qu’il adopte pendant les sauts est également mythique. Les musiques sont également mythiques, des thèmes cultes qui collent très bien aux niveaux qu’ils représentent. Les bruitages sont également bons pour de la Nes, tout est dans un style plutôt « kawaii », avec le bruit du Mega Buster (l’arme de Megaman) ou encore les couinements que l’on entend lorsque notre petit robot bleu saute.
megaman-006.png
Quant à la jouabilité, elle est remarquable. Les quatre directions de la croix multidirectionnelle sont mises à contribution pour avancer, reculer, montrer et descendre des échelles. Les sauts sont également dosés en fonction de la pression effectuée sur le bouton. Cette bonne jouabilité colle bien et est nécessaire au bon déroulement du jeu qui reste un jeu de plates-formes. Attention aux divers ennemis, trous et pics.
Au niveau de la difficulté, inutile de dire que ce jeu est très difficile. Le terminer est un bon challenge. Le fait qu’il n’y ait pas de sauvegarde, ni de mots de passe, pousse donc le joueur à le finir en une traite. Sa difficulté a constitué l’un des plus gros reproches à l’égard de ce jeu.
Le monde d'Iceman, attention, ça glisse!!!
Cependant, pour parvenir jusqu’à la fin, de nombreux objets sont disponibles au sein des niveaux, comme des items pour restaurer la barre d’énergie ou encore pour d’autres, la barre des armes secondaires, de même que des vies.
A noter que l’on peut gagner des points, c’était une mode dans les jeux de l’époque, en ramassant des items spéciaux ou en détruisant des boss. Ces points ne servent absolument à rien, si ce n’est satisfaire les plus gros gamers d’entre nous.
SCENARIO : Il pose les bases de la saga. Il part d’une idée simple, mais reste ouvert pour d’éventuelles suites.
GRAPHISMES : Bons pour de la Nes, on pouvait même dire que lorsqu’il est sorti, il faisait partie des plus beaux jeux du support.
MUSIQUES : Excellentes ! Un des gros points forts de ce jeu et de la saga en général.
JOUABILITE : Très bien adaptée par rapport aux exigences du jeu, rien à ajouter.
Durée de vie : Longue, car il en faut du temps pour en venir à bout. L’absence de mots de passe et de sauvegarde la rallonge considérablement, mais d’un autre côté, cela peut lasser le joueur moyen.
Premier épisode d’une grande saga, pour un coup d’essai Megaman est un coup de maître. Il pose les bases de la série, mais laisse de la place pour que ses suites apportent également leurs lots d’originalité. Et le meilleur reste à venir…
Support : Nes
Editeur : Capcom
Developpeur : Capcom
Année : 1987 (Japon, US) et 1989 (Europe)
Le Docteur Light et son assistant, le docteur Willy ont créé une poignée de robots destinés à sauver le monde. Se rendant compte des facultés de 6 de ces robots, le docteur Willy se les accapare et les reprogramme pour conquérir le monde. Le docteur Light choisit donc de transformer Megaman (un robot qui ne semblait valoir pas grand-chose aux yeux de Willy) en robot de combat. Il est le seul espoir pour mettre fin aux ambitions du vil docteur. Sa capacité la plus importante est de pouvoir utiliser les armes des robots qu’il battra.
Voilà donc les bases de la série. On notera la simplicité du scénario qui s’étoffera quelque peu au fil des épisodes avec l’introduction de nouveaux personnages. Le jeu se divise en deux parties. Dans un premier temps, il faudra détruire les 6 robots renégats. Après quoi, il faudra s’attaquer à la forteresse du Docteur Willy. Ce déroulement de l’aventure deviendra un classique au fil des autres épisodes.
Les 6 terribles ennemis de Megaman.
L’originalité vient certainement du fait que l’on peut choisir l’ordre des niveaux. Ces derniers sont dotés d’une certaine thématique qui correspond en fait à celles de leurs terribles gardiens. Ainsi, dans le monde d’Iceman, il y aura de la glace, dans celui d’Elecman, de l’électricité, etc. Bien entendu, on est libre de faire les niveaux dans l’ordre que l’on souhaite, mais il est préférable de tenir compte d’un aspect important : le point faible des boss. En effet, notre petit robot bleu a la faculté de s’approprier les pouvoirs des robots qu’il vaincra, dès lors, on peut réutiliser ces pouvoirs pour atteindre des choses inaccessibles autrement dans certains niveaux ou encore pour battre un boss avec plus de facilité. Ainsi, Elecman ne fera pas le malin devant les boomerangs de Cutman et le rayon électrique de ce dernier se révélera merveilleusement efficace contre la glace de Iceman qui aidera contre les flammes de Fireman, etc… Une fois les points faibles des boss connus, la seule difficulté et pas des moindres, restera donc à finir les niveaux.
Une fois les 6 robots rebelles atomisés, il restera la forteresse de Willy qui compte plusieurs niveaux et différents boss à la fin de ces derniers (le boss du 1er niveau est inoubliable, tellement il est horrible si on n’a pas le truc). Enfin, dans le dernier monde, il faudra se battre à nouveau contre les 6 robots tués au préalable (cela deviendra également un classique de la série) avant de rencontrer le terrible docteur pour un combat épique.
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Pour ce qui est de la technique du jeu, à l’époque où il est sorti, il était plutôt beau graphiquement parlant. Bien loin d’un Mario, Megaman avait des animations, il pouvait cligner des yeux. La posture qu’il adopte pendant les sauts est également mythique. Les musiques sont également mythiques, des thèmes cultes qui collent très bien aux niveaux qu’ils représentent. Les bruitages sont également bons pour de la Nes, tout est dans un style plutôt « kawaii », avec le bruit du Mega Buster (l’arme de Megaman) ou encore les couinements que l’on entend lorsque notre petit robot bleu saute.
megaman-006.png
Quant à la jouabilité, elle est remarquable. Les quatre directions de la croix multidirectionnelle sont mises à contribution pour avancer, reculer, montrer et descendre des échelles. Les sauts sont également dosés en fonction de la pression effectuée sur le bouton. Cette bonne jouabilité colle bien et est nécessaire au bon déroulement du jeu qui reste un jeu de plates-formes. Attention aux divers ennemis, trous et pics.
Au niveau de la difficulté, inutile de dire que ce jeu est très difficile. Le terminer est un bon challenge. Le fait qu’il n’y ait pas de sauvegarde, ni de mots de passe, pousse donc le joueur à le finir en une traite. Sa difficulté a constitué l’un des plus gros reproches à l’égard de ce jeu.
Le monde d'Iceman, attention, ça glisse!!!
Cependant, pour parvenir jusqu’à la fin, de nombreux objets sont disponibles au sein des niveaux, comme des items pour restaurer la barre d’énergie ou encore pour d’autres, la barre des armes secondaires, de même que des vies.
A noter que l’on peut gagner des points, c’était une mode dans les jeux de l’époque, en ramassant des items spéciaux ou en détruisant des boss. Ces points ne servent absolument à rien, si ce n’est satisfaire les plus gros gamers d’entre nous.
SCENARIO : Il pose les bases de la saga. Il part d’une idée simple, mais reste ouvert pour d’éventuelles suites.
GRAPHISMES : Bons pour de la Nes, on pouvait même dire que lorsqu’il est sorti, il faisait partie des plus beaux jeux du support.
MUSIQUES : Excellentes ! Un des gros points forts de ce jeu et de la saga en général.
JOUABILITE : Très bien adaptée par rapport aux exigences du jeu, rien à ajouter.
Durée de vie : Longue, car il en faut du temps pour en venir à bout. L’absence de mots de passe et de sauvegarde la rallonge considérablement, mais d’un autre côté, cela peut lasser le joueur moyen.
Premier épisode d’une grande saga, pour un coup d’essai Megaman est un coup de maître. Il pose les bases de la série, mais laisse de la place pour que ses suites apportent également leurs lots d’originalité. Et le meilleur reste à venir…