Tennis Cup est un jeu de tennis de Loriciel sorti sur diverses machines début 1990, la version CPC sortant en mai.
Le jeu se lance en nous présentant 2-3 options dont le choix de la surface, mais n'ayant pas une minute à perdre je lance directement la compétition en 1 joueur.
Après un effet graphique dispensable, nous voila dans le vif du sujet.
Avec des graphismes fins en mode 1 (4 couleurs), et dans le ton de la surface jouée (gris, rouge ou vert donc, y compris pour les sprites des joueurs), l'écran de jeu est scindé en 2. La partie haute représente votre joueur, toujours de dos, et la partie basse représente l'adversaire.
Très bonne idée, surtout pour le jeu à 2. Mais une fausse bonne idée à mon avis.
En effet, on se retrouve donc avec une fenêtre de jeu tout en largeur, d'un demi écran (et encore, plus petite en réalité)
Résultat, l'angle de vue est beaucoup trop à plat pour bien apprécier les trajectoires, le filet est super opaque et on ne voit pas grand chose en dessous du fil.
Pire, la hauteur de la fenetre est si réduite que quand l'adversaire sert en fond de court, la balle disparait et on ne voit pas dans quelle direction il sert...
du coup, on se retrouve contraint de lorgner sur la 2e fenêtre en même temps que la sienne, bonjour le confort de jeu.
j'ajouterai que la direction des coups est très imprécise, le jeu assez peu fluide, manque de frames pour la balle qui donne l'impression de regarder du mauvais streaming, les joueurs sont trop lents et les volées impossibles à faire alors que j'avais blindé les stats de mon joueur.
Même dans le contexte de l'époque, pas sûr que j'y aurais joué avec un grand enthousiasme...
2/5
Extase est un jeu Cryo, sorti lui aussi en mai 1990 sur ST, amiga et PC qui est la version que j'ai testée.
Il s'agit, comme le titre ne le laisse pas penser (qu'alliez-vous imaginer, bande de pervers?) d'un jeu d'arcade-réflexion, qui, dans la lignée d'E-motion, fait partie des "beaux" jeux de réflexion.
Le principe est simple: sur votre écran se trouve le visage d'une mignonne androide. Le but est de conduire des impulsions électriques jusqu'à ce qui lui sert de cerveau, afin de lui permettre de réver, de s'éveiller, et d'éprouver des émotions.
Pour ce faire, on dirige une espèce de bulle, à l'aide de la souris.
Cette bulle vous permet de remplacer des fusibles grillés afin de rétablir la continuité du circuit électrique, de détruire des "virus" , impulsions parasites qui grillent vos fusibles, et enfin de nettoyer les circuits pour les rendre perméables à l'électricité.
La partie se résume donc à cela: on nettoie, on répare les fusibles, puis on tue les virus le temps que les impulsions parviennent jusqu'à l'encéphale électronique de votre compagne cybernétique et animent son visage virginal (de belle façon, d'ailleurs).
En fait, on ne s'occupe que d'une moitié du visage, l'écran est symétrique et de l'autre côté s'active une autre bulle, contrôlée par l'ordi ou par un ami si vous en avez un, pas comme Def.
On peut d'ailleurs aller emmerder l'autre joueur, en lui piquant des fusibles par exemple, ce qui se traduit par un mini-combat de sumo de bulles.
Donc un jeu beau, jouable, intéressant, empreint d'une certaine poésie même, mais rapidement répétitif et surtout très dur. Pour arriver ne serait-ce qu'à la moitié du jeu, vous allez en chier.
3/5
Le jeu se lance en nous présentant 2-3 options dont le choix de la surface, mais n'ayant pas une minute à perdre je lance directement la compétition en 1 joueur.
Après un effet graphique dispensable, nous voila dans le vif du sujet.
Avec des graphismes fins en mode 1 (4 couleurs), et dans le ton de la surface jouée (gris, rouge ou vert donc, y compris pour les sprites des joueurs), l'écran de jeu est scindé en 2. La partie haute représente votre joueur, toujours de dos, et la partie basse représente l'adversaire.
Très bonne idée, surtout pour le jeu à 2. Mais une fausse bonne idée à mon avis.
En effet, on se retrouve donc avec une fenêtre de jeu tout en largeur, d'un demi écran (et encore, plus petite en réalité)
Résultat, l'angle de vue est beaucoup trop à plat pour bien apprécier les trajectoires, le filet est super opaque et on ne voit pas grand chose en dessous du fil.
Pire, la hauteur de la fenetre est si réduite que quand l'adversaire sert en fond de court, la balle disparait et on ne voit pas dans quelle direction il sert...
du coup, on se retrouve contraint de lorgner sur la 2e fenêtre en même temps que la sienne, bonjour le confort de jeu.
j'ajouterai que la direction des coups est très imprécise, le jeu assez peu fluide, manque de frames pour la balle qui donne l'impression de regarder du mauvais streaming, les joueurs sont trop lents et les volées impossibles à faire alors que j'avais blindé les stats de mon joueur.
Même dans le contexte de l'époque, pas sûr que j'y aurais joué avec un grand enthousiasme...
2/5
Extase est un jeu Cryo, sorti lui aussi en mai 1990 sur ST, amiga et PC qui est la version que j'ai testée.
Il s'agit, comme le titre ne le laisse pas penser (qu'alliez-vous imaginer, bande de pervers?) d'un jeu d'arcade-réflexion, qui, dans la lignée d'E-motion, fait partie des "beaux" jeux de réflexion.
Le principe est simple: sur votre écran se trouve le visage d'une mignonne androide. Le but est de conduire des impulsions électriques jusqu'à ce qui lui sert de cerveau, afin de lui permettre de réver, de s'éveiller, et d'éprouver des émotions.
Pour ce faire, on dirige une espèce de bulle, à l'aide de la souris.
Cette bulle vous permet de remplacer des fusibles grillés afin de rétablir la continuité du circuit électrique, de détruire des "virus" , impulsions parasites qui grillent vos fusibles, et enfin de nettoyer les circuits pour les rendre perméables à l'électricité.
La partie se résume donc à cela: on nettoie, on répare les fusibles, puis on tue les virus le temps que les impulsions parviennent jusqu'à l'encéphale électronique de votre compagne cybernétique et animent son visage virginal (de belle façon, d'ailleurs).
En fait, on ne s'occupe que d'une moitié du visage, l'écran est symétrique et de l'autre côté s'active une autre bulle, contrôlée par l'ordi ou par un ami si vous en avez un, pas comme Def.
On peut d'ailleurs aller emmerder l'autre joueur, en lui piquant des fusibles par exemple, ce qui se traduit par un mini-combat de sumo de bulles.
Donc un jeu beau, jouable, intéressant, empreint d'une certaine poésie même, mais rapidement répétitif et surtout très dur. Pour arriver ne serait-ce qu'à la moitié du jeu, vous allez en chier.
3/5