Thimbleweed Park (multi) 2017

THIMBLEWEED PARK - One, PC, incessamment sous peu la PS4 (22 août) et aussi la Switch - dans une édition certifiée 100% sans lapins crétins.



Le nouveau jeu de Ron Gilbert - aka l'inventeur du point&click moderne, de SCUMM, l'initiateur de l'utilisation du mode cutscene, celui qui a démocratisé le recours aux antihéros dans les jeux vidéo, le dév qui s'est aussi payé le béta-testeur le plus cool de la galaxie avant la sortie d'INDY AND THE LAST CRUSADE... Steven Spielberg !



Un petit côté TWIN PEAKS ?

Pour l'instant, le jeu n'existe qu'en démat'.

Ooooh, va bien y avoir une édition physique qui va popper.

Chez limited run à coup sûr ^^

Commencé hier. J'aime beaucoup. Ambiance X-Files/Twin Peaks peut-être ? Ça fait beaucoup penser à MANIAC MANSION - moins à MONKEY ISLAND. Du coup, il ne sera sans doute pas au sommet de mon Top Ron Gilbert. Mais quand même, un jeu qui fait plaisir. Par contre un truc m'inquiète un peu : briser le quatrième mur, c'est marrant. Mais faut pas le faire tout le temps...

Terminé. En mode hard puis en mode casual - pour le trophée platine.

Sentiment mitigé. J'ai adoré les premières heures. L'ambiance pas lynchienne mais presque, les clins d’œil, les énigmes (quelle joie à chaque fois qu'on y arrive sans tricher), les graphismes à l'ancienne, les personnages sympas... Et puis... patatra. Arrivé à la moitié du jeu (disons presque aux 2/3 en fait), je trouve que ça devient trop difficile. Trop d'objets, trop de personnages jouables (il faut zapper entre eux) donc trop de combinaisons possibles... Conséquence : il faut multiplier les allers-retours pour s'en sortir, trouver des objets, une solution à un puzzle bien précis. J'ai rarement vu autant d'allers-retours dans un jeu d'aventure... C'est juste ha-llu-ci-nant. Ça m'a vraiment gonflé. Le pire, dans cette histoire, c'est qu'on dispose rapidement d'une carte permettant de se "téléporter" à certains endroits. Sauf que... Dans le mode hard (petit spoiler mais c'est un truc tellement évident) on fait une photocopie de ladite carte. Une seule ! Un seul perso peut l'utiliser à la fois ! En mode casual, on peut en faire autant de photocopies qu'il y a de personnages ! Quelle connerie franchement... Pourquoi limiter la carte à un seul exemplaire en mode hard ? Ça apporte quoi à l'expérience vidéoludique à part une perte de temps et l'énervement qui en découle ? Du coup, j'ai utilisé une soluce pour rusher le dernier tiers. J'en pouvais plus. Les allers-retours ont eu raison de ma patience. Dommage car c'est plein de bonnes idées et de détails concoctés amoureusement pour les vieux de la vieille que nous sommes - enfin pas tous - pas encore.

Au final, très bon jeu durant la première partie, un peu lourd par la suite, puis désespérant en raison de ses innombrables allers-retours. En moyenne, ça en fait un bon jeu je présume. Vous me direz que j'aurais pu commencer par le mode casual... Mmmm. Non.   En plus, c'est vraiment "casual", presque de la ligne droite avec certains lieux qui ont même été effacés. Pas de juste milieu, en gros...