SHADOW WARRIOR - 2014 sur consoles et 2013 sur PC - machines "next-gen" only
Dev' > Flying Wild Hog
Éditeur > Devolver Digital
PS : ceci n'est pas un test et encore moins un guide. Juste un topic, en fait.
Ces dernières années, on a souvent craché sur les FPS, un genre bankable mais peu aidé, il est vrai, par des hordes de fans prépubères qui insultent à tours de bras leurs adversaires de leur voix de fausset durant leurs sacrosaintes parties en ligne. Pour l’image, on repassera. Les sorties de suites à répétition, sans réelles prises de risques, n’ont pas non plus aidé les FPS modernes à redorer leur blason auprès des joueurs sceptiques. A savoir ces trentenaires ou quarantenaires qui ont connu les débuts du genre, puis qui l’ont regardé dépérir – ou tout du moins prendre une direction qui ne les satisfaisait pas nécessairement. Oui ces laissés pour compte, vous, moi…nous étions déjà là quand les First Person Shooters ne s’appelaient pas FPS. Mais Doom-like.
SHADOW WARRIOR (avec son héros Lo Wang grand penseur de l’impossible) est le digne héritier de cette époque poétique en diable, puisqu’il s’agit du remake du jeu éponyme sorti en 1997 qui fut développé par 3D Realms – les papas de Duke Nukem, un autre grand poète des années 90. Si vous avez aimé la délicatesse de PAINKILLER (2004), la finesse d’UNREAL TOURNAMENT (1999), le bon goût du SHADOW WARRIOR originel ou encore et bien sûr la courtoisie toute en retenue des DUKE NUKEM, le remake du jour, concocté par des passionnés amoureux des détails (en partie issus du studio à l’origine de PAINKILLER), va vous faire fondre – au sens figuré…quoi que, méfiez-vous du lance-flammes quand même !
En gros et pour faire simple, SHADOW WARRIOR a été complètement refait (techniquement c'est pas mal, surtout très fluide) tout en gardant l’esprit du jeu d’origine, à savoir son côté old-school, un brin bourrin et irrévérencieux, avec une pincée de technique et de stratégie (l'arme blanche souvent tachée de rouge qu'est le katana est hyper jouable surtout qu'on peut l'upgrader pour faire des combos). Yep, SHADOW WARRIOR est un véritable cadeau ténébreux à tous les fans de Doom-like un peu blasés par les CALL OF DUTY et consorts. Des armes violentes, des monstres super agressifs, du crowd control en veux-tu en-voilà, pas de régénération des points de vie et donc des kits médicaux à récupérer à l’ancienne (même s’il y a une petite feinte), un humour génial et une coolitude très « année 90 » avec des punch lines mémorables et surtout un jeu qui construit sa durée de vie autour du gameplay et des game/level designs plutôt que sur un multi foireux – oui, SHADOW WARRIOR est un jeu uniquement solo, et j’aime ça ! Lorsqu’un soft est bien pensé, que ses différents modes de difficulté proposent une courbe de progression logique et valorisante pour le joueur, un mode multi n’apporte rien de vraiment conséquent, à mon sens – sauf pour la presse spécialisée qui, indirectement, a imposé un véritable diktat en la matière puisque les jeux d’action purement solo sont souvent pointés du doigt. Et bien en parlant de doigt, je leur en fait un, mais fièrement dressé celui-là.
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Les Greater Demons, ceux dont il faudra vous méfier (espèces de mini-boss que l'on se tape régulièrement dans le jeu - à la fin, ils sont tous ensemble...) :
Warlord (moi je l'appelle le minotaure)
Shaman (ou summoner)
Berserker (je l'appelle le red bull)
Lesser demons : Warper (je les appelle les "pu*ain espèce d'enfoiré aaaargh mais tu sors d'où noooooooon !!!")
Un mot sur ces démons mineurs mais...super dangereux ! Ils se téléportent, disposent de tirs mais aussi d'attaques au corps à corps dévastatrices...
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Les armes
Katana
Il n'est pas là pour décorer - ou alors les murs, avec du sang de démon... Le katana est jouissif au possible, précis, fun et propose des upgrades indispensables que l'on sort avec des combos (deux fois gauche + R2 par ex). Génial !
Révolver
Bon, rien de révolutionnaire. La première arme que l'on trouve dans le jeu - après le katana bien évidemment. Son tir secondaire permet de shooter en rafales - à la Clint chez Sergio Leone !
Uzi
Extrêmement utile, performant dans de nombreuses situations. Le tir secondaire permet en fait d'avoir un uzi dans chaque main.
Arbalète
Ma chouchoute. Même upgradée, cette arme n'a pas une cadence de tir très élevée, ce qui la rend inadaptée à certains combats. Son tir secondaire (carreaux explosifs à la manière de sticky bombs) est vraiment excellent.
Shotgun
L'essayer c'est l'adopter. Lent mais dégage une puissance folle, c'est jouissif. Le tir secondaire envoie la sauce.
Lance-flammes
Excellent pour mater la populace qui s'attrouperait trop près de vous. Son tir secondaire permet d'envoyer une "bombe de feu".
Lance-roquettes (aka le Nukem Duke)
Vous aurez aussi quelques surprises, comme des cœurs ou des têtes de démons...
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Comment j'ai joué à SHADOW WARRIOR :
Première partie en mode normal. Pour le fun, j'ai cherché les secrets tranquillement, j'ai dû apprendre à dompter le jeu et notamment le katana. Il faut aussi bien étudier tous nos pouvoirs afin de bien savoir lesquels upgrader en priorité. Une partie géniale même si un peu frustrante au début, il faut vraiment apprivoiser le katana et les mini-boss. Une précision concernant les trois big boss : je n'ai pas trop aimé, ils sont trop gros, il faut répéter des routines ad nauseam pour les anéantir, c'est peu passionnant.
Deuxième partie en mode EX hard. Je garde tous mes upgrades, pouvoirs, armes, etc. Il y a quelques pics de difficultés (l'arène avec plusieurs vagues de monstres mais aussi tous les mini-boss réunis + la plupart des démons mineurs partout) mais dans l'ensemble c'est plus simple qu'en normal car on connait les monstres, leurs patterns, leur haleine.
Troisième partie en mode Heroic. J'ai vite compris ma douleur. Ok on perd tout, on recommence à zéro, nu comme un vers. Mais ce n'est pas tout... Le jeu est visiblement plus dur qu'en mode Insane, et il n'y a plus de sauvegardes, ni de checkpoints Oui, il faut terminer un niveau en entier pour voir sa progression sauvegardée. J'ai tenté, j'ai passé le prologue, puis arrivé au niveau 1, je suis mort. Paf, je recommence au début du prologue - pas de sauvegarde au début du niveau 1. J'ai compris que ce n'était pas pour moi, c'est juste hardcorissime. Chaque niveau fait environ 40 minutes. 40 minutes où chaque coup peut être fatal lorsque certains types de démons entrent dans la danse. Recommencer au début du niveau passe encore, mais comme il faut également passer du temps à ouvrir des coffres et dénicher des secrets pour augmenter ki/karma/dollars, si on meurt, on doit TOUT SE RETAPER - même les phases de recherche. Insupportable. Et je connais les niveaux les plus durs du jeu, honnêtement sans checkpoints et avec une difficulté accrue c'est juste impossible - à moins de ne faire que ça tous les jours pendant très, très longtemps, et de ne pas avoir peur de refaire chaque niveau des dizaines et des dizaines de fois. Très peu pour moi. Je l'ai fait sur DEAD SPACE 2 mais c'était moins dur, les vagues de monstres étaient beaucoup moins violentes et plus gérables. Là...il est probable que je passe mon tour...
Le chapitre 16 en difficulté Heroic :
Source des images : ici
Dev' > Flying Wild Hog
Éditeur > Devolver Digital
PS : ceci n'est pas un test et encore moins un guide. Juste un topic, en fait.
Ces dernières années, on a souvent craché sur les FPS, un genre bankable mais peu aidé, il est vrai, par des hordes de fans prépubères qui insultent à tours de bras leurs adversaires de leur voix de fausset durant leurs sacrosaintes parties en ligne. Pour l’image, on repassera. Les sorties de suites à répétition, sans réelles prises de risques, n’ont pas non plus aidé les FPS modernes à redorer leur blason auprès des joueurs sceptiques. A savoir ces trentenaires ou quarantenaires qui ont connu les débuts du genre, puis qui l’ont regardé dépérir – ou tout du moins prendre une direction qui ne les satisfaisait pas nécessairement. Oui ces laissés pour compte, vous, moi…nous étions déjà là quand les First Person Shooters ne s’appelaient pas FPS. Mais Doom-like.
SHADOW WARRIOR (avec son héros Lo Wang grand penseur de l’impossible) est le digne héritier de cette époque poétique en diable, puisqu’il s’agit du remake du jeu éponyme sorti en 1997 qui fut développé par 3D Realms – les papas de Duke Nukem, un autre grand poète des années 90. Si vous avez aimé la délicatesse de PAINKILLER (2004), la finesse d’UNREAL TOURNAMENT (1999), le bon goût du SHADOW WARRIOR originel ou encore et bien sûr la courtoisie toute en retenue des DUKE NUKEM, le remake du jour, concocté par des passionnés amoureux des détails (en partie issus du studio à l’origine de PAINKILLER), va vous faire fondre – au sens figuré…quoi que, méfiez-vous du lance-flammes quand même !
En gros et pour faire simple, SHADOW WARRIOR a été complètement refait (techniquement c'est pas mal, surtout très fluide) tout en gardant l’esprit du jeu d’origine, à savoir son côté old-school, un brin bourrin et irrévérencieux, avec une pincée de technique et de stratégie (l'arme blanche souvent tachée de rouge qu'est le katana est hyper jouable surtout qu'on peut l'upgrader pour faire des combos). Yep, SHADOW WARRIOR est un véritable cadeau ténébreux à tous les fans de Doom-like un peu blasés par les CALL OF DUTY et consorts. Des armes violentes, des monstres super agressifs, du crowd control en veux-tu en-voilà, pas de régénération des points de vie et donc des kits médicaux à récupérer à l’ancienne (même s’il y a une petite feinte), un humour génial et une coolitude très « année 90 » avec des punch lines mémorables et surtout un jeu qui construit sa durée de vie autour du gameplay et des game/level designs plutôt que sur un multi foireux – oui, SHADOW WARRIOR est un jeu uniquement solo, et j’aime ça ! Lorsqu’un soft est bien pensé, que ses différents modes de difficulté proposent une courbe de progression logique et valorisante pour le joueur, un mode multi n’apporte rien de vraiment conséquent, à mon sens – sauf pour la presse spécialisée qui, indirectement, a imposé un véritable diktat en la matière puisque les jeux d’action purement solo sont souvent pointés du doigt. Et bien en parlant de doigt, je leur en fait un, mais fièrement dressé celui-là.
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Les Greater Demons, ceux dont il faudra vous méfier (espèces de mini-boss que l'on se tape régulièrement dans le jeu - à la fin, ils sont tous ensemble...) :
Warlord (moi je l'appelle le minotaure)
Shaman (ou summoner)
Berserker (je l'appelle le red bull)
Lesser demons : Warper (je les appelle les "pu*ain espèce d'enfoiré aaaargh mais tu sors d'où noooooooon !!!")
Un mot sur ces démons mineurs mais...super dangereux ! Ils se téléportent, disposent de tirs mais aussi d'attaques au corps à corps dévastatrices...
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Les armes
Katana
Il n'est pas là pour décorer - ou alors les murs, avec du sang de démon... Le katana est jouissif au possible, précis, fun et propose des upgrades indispensables que l'on sort avec des combos (deux fois gauche + R2 par ex). Génial !
Révolver
Bon, rien de révolutionnaire. La première arme que l'on trouve dans le jeu - après le katana bien évidemment. Son tir secondaire permet de shooter en rafales - à la Clint chez Sergio Leone !
Uzi
Extrêmement utile, performant dans de nombreuses situations. Le tir secondaire permet en fait d'avoir un uzi dans chaque main.
Arbalète
Ma chouchoute. Même upgradée, cette arme n'a pas une cadence de tir très élevée, ce qui la rend inadaptée à certains combats. Son tir secondaire (carreaux explosifs à la manière de sticky bombs) est vraiment excellent.
Shotgun
L'essayer c'est l'adopter. Lent mais dégage une puissance folle, c'est jouissif. Le tir secondaire envoie la sauce.
Lance-flammes
Excellent pour mater la populace qui s'attrouperait trop près de vous. Son tir secondaire permet d'envoyer une "bombe de feu".
Lance-roquettes (aka le Nukem Duke)
Vous aurez aussi quelques surprises, comme des cœurs ou des têtes de démons...
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Comment j'ai joué à SHADOW WARRIOR :
Première partie en mode normal. Pour le fun, j'ai cherché les secrets tranquillement, j'ai dû apprendre à dompter le jeu et notamment le katana. Il faut aussi bien étudier tous nos pouvoirs afin de bien savoir lesquels upgrader en priorité. Une partie géniale même si un peu frustrante au début, il faut vraiment apprivoiser le katana et les mini-boss. Une précision concernant les trois big boss : je n'ai pas trop aimé, ils sont trop gros, il faut répéter des routines ad nauseam pour les anéantir, c'est peu passionnant.
Deuxième partie en mode EX hard. Je garde tous mes upgrades, pouvoirs, armes, etc. Il y a quelques pics de difficultés (l'arène avec plusieurs vagues de monstres mais aussi tous les mini-boss réunis + la plupart des démons mineurs partout) mais dans l'ensemble c'est plus simple qu'en normal car on connait les monstres, leurs patterns, leur haleine.
Troisième partie en mode Heroic. J'ai vite compris ma douleur. Ok on perd tout, on recommence à zéro, nu comme un vers. Mais ce n'est pas tout... Le jeu est visiblement plus dur qu'en mode Insane, et il n'y a plus de sauvegardes, ni de checkpoints Oui, il faut terminer un niveau en entier pour voir sa progression sauvegardée. J'ai tenté, j'ai passé le prologue, puis arrivé au niveau 1, je suis mort. Paf, je recommence au début du prologue - pas de sauvegarde au début du niveau 1. J'ai compris que ce n'était pas pour moi, c'est juste hardcorissime. Chaque niveau fait environ 40 minutes. 40 minutes où chaque coup peut être fatal lorsque certains types de démons entrent dans la danse. Recommencer au début du niveau passe encore, mais comme il faut également passer du temps à ouvrir des coffres et dénicher des secrets pour augmenter ki/karma/dollars, si on meurt, on doit TOUT SE RETAPER - même les phases de recherche. Insupportable. Et je connais les niveaux les plus durs du jeu, honnêtement sans checkpoints et avec une difficulté accrue c'est juste impossible - à moins de ne faire que ça tous les jours pendant très, très longtemps, et de ne pas avoir peur de refaire chaque niveau des dizaines et des dizaines de fois. Très peu pour moi. Je l'ai fait sur DEAD SPACE 2 mais c'était moins dur, les vagues de monstres étaient beaucoup moins violentes et plus gérables. Là...il est probable que je passe mon tour...
Le chapitre 16 en difficulté Heroic :
Source des images : ici
Dernière édition par Oli le Mer 24 Juin - 3:22, édité 1 fois