Yomawari & Yomawari 2 (PSVita / Switch)

YOMAWARI
De Nippon Ichi Software
Date de sortie au Japon : 29 octobre 2015 (boîte et téléchargement)

Voici la dernière vidéo qui date d'il y a une semaine environ. Ça a l'air d'être un petit jeu d'aventure horrifique et mignon.

J'adore la jaquette ! Ilf aut espérer une sortie US en boîte aussi.

Ca veut dire quoi, au fait, ce nom ?

"Ronde de nuit" ou quelque chose comme ça. Je crois.

A première vue, ce sera peut-être jouable par quelqu'un qui ne comprend pas le japonais - bien sûr celui-ci passera à côté de quelques détails mais le jeu a l'air assez simple. Enfin bon je n'en sais rien, on jugera sur pièce.

htoL#NiQ: The Firefly Diary était sorti en dématérialisé en Europe et en boîte aux States, oui, donc qui sait... YOMAWARI s'affranchira peut-être lui aussi des frontières nippones.

Je trouve la musique magnifique et que dire du jeu. Le genre de jeu surprenant par son faux coté mignon mais horrifique. Je suis ça de très pres. De toute façon avec la mort de la Vita très peu de chance de le voir hors du Japon, mais je pense que le japonais doit être indispensable quand même non.... ne serait ce pour choisir un objet l'utiliser, ou pour trouver son chemin, lire les indices. Ca serait dommages de faire le jeu en s'aidant de youtube. Mais ça sent un hit en puissance. Si il est pas trop cher en jap je me le prendrai je pense.

Tu l'as récupéré, @Oli ?

Tu m'as cassé ma joie... J'ai cru que c'était le retour d'Oli quand j'ai reçu le mail comme quoi y'avait une nouvelle réponse. . Et ben en fait non :'(. Ascenseur émotionnel.

Hé ho, ça suffit hein ?

Salut ! Désolé pour le retard les gars, mais je suis et serai moins présent sur le forum pendant quelque temps.

YOMAWARI, je n’y ai joué que 90 minutes. Donc attention, ce que je vais dire ne représente qu’un premier ressenti. Peut-être que par la suite les choses se gâtent un peu je ne sais pas (monotonie, difficulté, que sais-encore).
Donc ces premières 90 minutes : expérience absolument géniale ! Une sombre promenade dans une ville japonaise plongée dans l’horreur. Des petits détails partout, quelques passages dissimulés et surtout le côté fragile de la petite fille parfaitement bien retranscrit. Pour sa cacher, il est ainsi possible de se dissimuler dans des buissons – pas grave si la tête dépasse : on pense être vraiment protégé donc ça suffit ! Sublime clin d’œil à nos peurs d’enfance où nous pensions que, simplement cachés sous nos draps, cela suffisait pour échapper aux êtres étranges de la nuit que nous imaginions ramper autour de notre lit…
On a une vraie impression de liberté – bien que celle-ci soit toute relative, des rues étant barrées par des obstacles parfois. On navigue un peu partout, on cherche des indices, des secrets… et il y a bien un objectif qui apparait en haut à gauche de l’écran.
C’est un jeu qui semble fait pour moi. J’adore le folklore japonais, l’horreur à la sauce japonaise et YOMAWARI semble blindé de références – notamment à la franchise GAKKO NO KAIDAN qui recyclait déjà bon nombre d’histoires fantastiques célèbres au Japon : le chien à visage humain Jinmenken, Ninomiya Kinjirō (dont la statue se met à marcher comme dans les légendes urbaines)…

L’ambiance sonore est excellente mais le jeu ne fait pas vraiment peur. On sursaute parfois (le plus joli coup pour moi, lors de l’intro), mais la peur comme dans un SILENT HILL ou un PROJECT ZERO, non... surtout une fois que l’on commence à comprendre les mécaniques du gameplay. C’est plus un jeu d’ambiance nocturne un brin pesante qu’un jeu d’épouvante.

Peut-on y jouer si on ne comprend pas le japonais ? Oui et non. Je serais tenté de répondre non. Même si l’interface est simplissime et si, pour l’instant, la progression semble logique et pas très alambiquée : un joueur confirmé comprendra que quelqu’un qui se trouve derrière une porte grillagée sous-entend qu’il faut à présent trouver un chemin pour la contourner. Un joueur avec de la jugeote comprendra qu’après avoir croisé Jinmenken tenant la chaussure de notre grande sœur dans la gueule, cela signifie qu’il faut trouver un moyen pour la lui reprendre (j’en suis là).
Mais… ne pas pouvoir lire le japonais vous obligera à tourner, tourner, tourner et faire de nombreux essais là où, en lisant simplement une phrase, vous pourriez aller plus directement au but. Lorsque vous ramassez une clé et que la description indique que c’est la clé du poulailler, ça aide ! Quand vous tombez sur une chaussure et que la description vous dit que c’est celle de votre grande sœur, et bien ça évite de se creuser les méninges pour rien… Un détail sympa : tout le jeu est écrit en hiragana et en katakana, aucun kanji. Pour coller au fait que l’on incarne une petite fille qui ne lit pas encore les kanji, je pense. Une aubaine pour moi qui ne maitrise absolument pas ces derniers.

Voilà, j’espère que ça vous aide un peu. YOMAWARI ne sera probablement pas un grand jeu, il risque d’être un peu (très) ennuyeux si vous ne pouvez pas lire le japonais, mais si vous comprenez les hiragana et les katakana et si vous êtes fan du folklore japonais, je vous le conseille chaudement. Pour l’instant, j’ai l’impression que le jeu a été fait pour moi tellement il colle parfaitement à mes goûts et à mes envies du moment – oui, j’ai des envies parfois.

Merci pour ton retour !

On croise les doigts pour une sortie US en 2016 !

Alto a écrit:Merci pour ton retour !

On croise les doigts pour une sortie US en 2016 !

Pareil que Alto , petite parenthèse le corpse paty sorti recemment est bien un remake de la version psp telechargeable pour 5euros dans le psn psp

Merci Oli.
Idem croisons les doigts!!

De rien. Je pense que mon prochain post sera pour vous dire que j'ai terminé le jeu - il n'a pas l'air long. Mais je me trompe peut-être...

Chose promise, chose due. J'interviens donc une nouvelle fois pour parler de ce "grand petit jeu". Je l'ai terminé le 5 novembre, mais j'ai préféré attendre un peu avant d'en parler. Une fois l'aventure terminée, il est en effet possible de naviguer librement sur la map. Après la fin du jeu, quelques petits détails changent, et surtout on peut en profiter pour chasser les secrets que l'on aurait manqués jusque-là.

J'ai retourné la map de fond en comble. J'y ai passé du temps. Mais ce ne fut jamais crispant ou lassant. J'ai éprouvé un vrai plaisir à naviguer encore et encore dans les ruelles de cette petite ville, dans ses champs, près de ses petits sanctuaires et autres obscurs autels avec en bruit de fond les grillons et surtout les complaintes des esprits errants. Cette chasse aux secrets et items est à mon sens un jeu dans le jeu, c'est vraiment super sympa à faire (sans guide). Je me suis bien trituré la tête pour certains (les poules, Meri san no denwa - j'ai fini par avoir un doute à son sujet d'ailleurs).

Bref, YOMAWARI est un super jeu, mais il faut aimer les promenades nocturnes. On ne combat jamais et on passe le plus clair de son temps à slalomer entre les fantômes. Même les combats de boss (trois à tout casser), ne sont pas frontaux - il faut au contraire interagir avec certains éléments du décor.

Concernant le temps de jeu, je suis bien incapable de mettre un nombre d'heures précis sur mon aventure. L'histoire principale doit se boucler en moins de 10h, certainement. Voire beaucoup plus vite si on ne cherche aucun secret en cours de route. Au total je dirais que j'y ai passé entre 10 et 20h. Je pourrais avoir le trophée platine en poche, mais c'était sans compter un trophée surréaliste : jouer pendant 50h J'hésite à le débloquer - en laissant la Vita allumée par tranche de 30min ou 1h par jour. Si ça se trouve ça change quelque chose dans la ville ?!

Voilà, c'était génial, mais il faut vraiment être dans le trip : s'intéresser au folklore japonais et en connaitre quelques unes des petites feintes - saurez-vous quoi faire lorsque vous serez confronté au Daruma, par exemple ? Si vous voulez de l'action et des sensations fortes, passez votre chemin. YOMAWARI est un jeu de promenade kawaii/morbide mais pas effrayant, un survival zen et glauque en quelque sorte. Mon seul vrai regret : une fois l'histoire terminée, j'ai pensé qu'il y aurait encore un chapitre caché quelque part, à débloquer pour, pourquoi pas, mettre à jour une fin alternative. Mais non, visiblement. Ou alors je suis passé à côté ?

Vive les jeux japonais !

Merci Oli pour le retour, c'est gentil!
Ça donne envie d'y jouer en tout cas .En espérant une sortie au moins US qui sait..

Ça donne super envie... sauf que tu dis toi qu'il est indispensable de comprendre le JAP pour ne pas tourner en rond "un peu au pif" pour essayer différentes choses pour avancer
Il n'est pas sorti en US non plus, ou pas prévu ?

NinjaStorm a écrit:Ça donne super envie... sauf que tu dis toi qu'il est indispensable de comprendre le JAP pour ne pas tourner en rond "un peu au pif" pour essayer différentes choses pour avancer
Il n'est pas sorti en US non plus, ou pas prévu ?

J'ai regardé voir si maintenant qu'il était sorti au Japon une date US était prévue et j'ai rien trouvé.

L'aventure est simple et logique dans son déroulement - retrouver untel qui a disparu, etc. Lorsqu'il faut aller dans un endroit particulier pour clore un chapitre, c'est marqué en haut à gauche de la carte. Le tunnel, les champs, l'école... Du coup même en ne comprenant pas le japonais, dans ce cas-là il est possible de trouver les hiragana identiques qui marquent chaque quartier de la ville sur la carte. L’interaction avec les objets est simplissime et ne concerne que quelques choses en notre possession : les "key objects". Tous les autres items (à trouver dans la ville) ne sont pas concernés par les interactions. A part les "Use" objects bien évidemment, au nombre de 5 (6 en réalité mais le sixième est accessoire), et auxquels on a accès directement in-game (via le bouton triangle). Des petites pierres à lancer, des poissons (pour quoi faire tiens ? Je vous laisse deviner), des pièces de 10 yens pour les sauvegardes temporaires en face des petits autels, etc.

Le jeu sera localisé en Europe et aux USA fin 2016, sous le titre YOMAWARI: NIGHT ALONE.

J'avais pris le temps d'en faire un test après l'avoir platiné : ici

Ah, bonne nouvelle !

Pas trop les boules, gatsu ?

Ca c'est une bonne nouvelle. J'avais craqué sur ce petit jeu sentent bien que c'était une petite pépite de survival horror. Je pensais passé outre la langue jap et avancer dans l'aventure mais la barrière de langue est trop importante...

Comme tu le dis dans ton test que je viens de lire, la compréhension du jap est nécéssaire pour avancer dans le jeu . Je vous envie vous les "immigrés" ^^ japonais .
Par contre localisation avec sorti dématérialisé ou support physique?

@Alto arg un peu, en plus je l'ai payé cher day one mais bon si il sort qu'en démat je pourrai me vanter de l'avoir en version physique

Reste à savoir si le Yomawari sortira en physique ou démat'. ^^

Il faut garder confiance ! Au pire même si c'est du démat en Occident, je sens bien une version asia en physique

Oli a écrit:Il faut garder confiance ! Au pire même si c'est du démat en Occident, je sens bien une version asia en physique

Allez, on peut croiser les doigts pour un petit collector sympa US ^^

Vu que c'est Nisa qui va l'éditer, je pense qu'il y aura à minima une version physique US, oui. Il ira super bien à côté de mon Corpse Party Blood Drive.

On a le site officiel anglais : http://nisamerica.com/games/yomawari/