SRAM 2
Développeur : ERE Informatique
Éditeur : ERE Informatique
Année : 1987
Support : Amstrad CPC
Genre : aventure
Libérer le Roi Egres IV n’était peut-être pas une très bonne idée. Egres IV est en effet un véritable tyran à présent, et doit donc être éliminé ! C’est à vous que revient cette tâche ingrate. Et en chemin, juste un petit conseil : prenez garde aux gaz du dragon Gedehef !
Avant l’avènement du point & click, les jeux d’aventure textuels à analyseur syntaxique ont connu de beaux jours, en particulier sur Amstrad CPC. Après l’excellent SRAM, l’éditeur ERE Informatique (à l’époque c’est la petite boîte qui monte, qui monte) a fort logiquement sorti une suite dans la foulée.
Première surprise : les graphismes sont encore plus fins, les couleurs plus chatoyantes que dans SRAM premier du nom. C’est un vrai plaisir de déambuler dans l’univers à la fois humoristique et un peu noir de SRAM 2.
Deuxième (cette fois-ci énorme) surprise : le jeu se déroule en simili-temps réel. Entendez par là que le temps s’écoule même si vous ne faites rien (vous avez toujours une horloge affichée à l’écran). Bien sûr certaines actions vous prendront plus de temps que d’autres à accomplir (la durée apparaitra sous l’horloge). Ce concept a des conséquences directes sur le "gameplay" : certaines portes ne s’ouvriront qu’à une heure précise, et quelques passages seront moins dangereux si vous savez à quel moment travaillent les sentinelles…sans parler du fait que, si vous restez trop longtemps en certains lieux, le spectre lugubre de la mort finira par vous rattraper.
Première surprise : les graphismes sont encore plus fins, les couleurs plus chatoyantes que dans SRAM premier du nom. C’est un vrai plaisir de déambuler dans l’univers à la fois humoristique et un peu noir de SRAM 2.
Deuxième (cette fois-ci énorme) surprise : le jeu se déroule en simili-temps réel. Entendez par là que le temps s’écoule même si vous ne faites rien (vous avez toujours une horloge affichée à l’écran). Bien sûr certaines actions vous prendront plus de temps que d’autres à accomplir (la durée apparaitra sous l’horloge). Ce concept a des conséquences directes sur le "gameplay" : certaines portes ne s’ouvriront qu’à une heure précise, et quelques passages seront moins dangereux si vous savez à quel moment travaillent les sentinelles…sans parler du fait que, si vous restez trop longtemps en certains lieux, le spectre lugubre de la mort finira par vous rattraper.
Cette gestion du temps peut paraître casse-tête, mais en fait elle apporte un vent frais indéniable à ce style de jeux, au "gameplay" un brin archaïque et pas très sexy (même si, me susurre-t-on dans l'oreillette, le jeu intègre une scène topless). De plus, et sans doute pour contrebalancer le fait que la Mort peut vous frapper de son sceau, il est possible de sauvegarder et d’être ressuscité « à la truelle » (véridique).
Drôle et assez intéressant, SRAM 2 est surtout un jeu à découvrir pour sa gestion du temps. Car pour le reste je dois avouer lui préférer SRAM 1, plus simple, moins dur et finalement plus enchanteur (les anachronismes volontaires de SRAM 2 finissent par rendre ce dernier un brin grotesque – ça pourrait plaire à certains, certes).
A noter qu’une version DOS pour PC a également vu le jour. Mais elle est moins jolie, la version Amstrad est plus chatoyante : ça c’est un sacré coup de couteau dans le DOS !
---Drôle et assez intéressant, SRAM 2 est surtout un jeu à découvrir pour sa gestion du temps. Car pour le reste je dois avouer lui préférer SRAM 1, plus simple, moins dur et finalement plus enchanteur (les anachronismes volontaires de SRAM 2 finissent par rendre ce dernier un brin grotesque – ça pourrait plaire à certains, certes).
A noter qu’une version DOS pour PC a également vu le jour. Mais elle est moins jolie, la version Amstrad est plus chatoyante : ça c’est un sacré coup de couteau dans le DOS !
Graphismes : 3/5
Gameplay : 4/5
Bande-son : 1/5
Durée de vie : 4/5
Note globale : 12/20
Note testeur : 14/20
SRAM 2 est un bon jeu d’aventure textuel même si, et c'est un point de vue très personnel, je lui préfère la simplicité du premier épisode. Sa grande originalité (pour l’époque) est d’inclure une petite gestion du temps et du cycle jour-nuit. A faire si vous n’avez pas peur de ce type de jeux aujourd’hui tombés dans l’oubli.