Par @elodiebo
Support : Master System, Game Gear, Megadrive, Amiga
Année de sortie : 1992
Genre : Plates-formes
Editeur : Virgin
Un jeu estampillé Mc Donald’s, c’était une petite curiosité que j’ai voulu tester lors d’une soirée pluvieuse… Vu le sponsor, je ne m’attendais pas à un jeu sublimissime, mais plutôt à un jeu moyen. Alors daube or not daube ?
Avec un tel partenaire vidéo-ludique, je pensais trouver des burgers et des frites partout dans le jeu, et croiser des ennemis me disant « sur place ou à emporter ? »
Et bien non, nous avons à faire à deux garçons, tranquillement assis au Mc Do près de chez eux, et qui pendant leur lecture d’une BD, sont transportés dans celle-ci. Ils y remplacent leur héros et ont pour mission d’éradiquer la pollution de la planète ! Et tout ça aidés par le grand ami des nenfants : Ronald ! Ah ben voilà, on y vient, enfin un symbole Mc Do dans ce jeu !
Vous incarnez donc au choix Mick ou Mack (héros du précédent McDonaldLand sur Nes), même si cela n’a aucune importance, les deux héros ont strictement les mêmes caractéristiques… Et pour nettoyer la planète, ils sont armés d’un pistolet à sauce… jaunâtre, un peu comme celle des Big Mac ! Bref, on ne sait pas ce que c’est, mais ça a l’air bien acide, puisque cette sauce tue tous les ennemis… Désormais, vous ne mangerez plus les Big Mac de la même façon.
La subtilité ici est dans le maniement du jet de cette arme, puisque qu’on peut le diriger plus ou moins loin, plus ou moins haut pour attaquer à distance les ennemis.
Venons en à la maniabilité. Dès qu’on prend la manette, on sent quelque chose de différent. Le perso saute haut, loin, comme en apesanteur. Cette animation ultra fluide, me fait penser à un autre jeu… Mais lequel ? Il m’a fallu un petit moment pour comprendre que j’avais l’impression de jouer à Earthworm Jim ! Et ce n’est pas pour rien ! Car cette animation, il n’y en a qu’un capable de la reproduire, c’est David Perry. Global Gladiators est l’un de ses premiers jeux pour la 16 bits de Sega (car cette version SMS n’est qu’une pale copie de la version MD). Et il adorait les partenariats de ce genre, car après MC Do, il va réaliser Cool Spot pour 7up…
Donc on se retrouve avec des persos aux mouvements soignés et fluides, ce dont on n’a pas vraiment l’habitude sur Master System, il faut donc un petit temps d’adaptation…
Pour nettoyer la planète de sa pollution, il va falloir traverser 4 mondes, divisés en 3 sous-niveaux. C’est pas énorme, et cela offre peu de diversité, avec une forêt, une ville et un milieu glacé. Le but est de ramener un certains nombres d’arches Mc Donald’s à Ronald qui vous attend à la fin de chaque niveau, pour pouvoir continuer l’aventure. D’autres objets sont également disséminés : des vies, des cœurs pour se régénérer et des réveils pour rallonger le temps, car on est chronométré (5min) pour finir d’explorer chaque endroit.
S’il n’y avait que ça, le jeu serait vraiment moyen. Mais les développeurs ont su rajouter une petite touche : un niveau bonus absolument addictif… Un bonus comme à la bonne époque accessible si on récupère un maximum d‘arches dans chaque niveau. Et du coup, on a envie que d’une chose : accéder à ce mini-jeu. On doit rattraper des déchets qui tombent (canettes, journaux et bouteilles en verre) et les renvoyer dans la bonne poubelle, tout en évitant les enclumes qui peuvent nous tomber sur la tête. Le tri sélectif avant l’heure ! Notre agilité à ce jeu permet de gagner des vies, des points et des continues…
Mis à part ce mini-jeu, il n’y a en fait pas grand chose à se mettre sous la dent. Les musiques sont quelconques, les graphismes sombres et brouillons, on a du mal à distinguer les ennemis du décor ! Et question difficulté, une fois la maniabilité bien prise en main, le jeu se révèle beaucoup trop court et facile. Et surtout, il n’y a pas de boss à affronter, gros défaut pour ma part !
A l’époque, le magazine Player One lui donnait la même note qu’un Sonic pour la version Megadrive, soit 97%. Il ne faut pas pousser mémé dans les orties, ce jeu n’est absolument pas légendaire, et une fois fini, il rejoint définitivement le placard, pour jamais en ressortir…
Au final, la version Master System de Global Gladiators est pauvre, sans saveurs, un jeu à oublier. Si je n’ai qu’un conseil à vous donner, essayez-le sur Mégadrive, les musiques, les graphismes et les animations n’ont rien à voir, sans rendre ce jeu indispensable…
A noter que des versions Super Nintendo et Game Boy étaient en préparation, mais n’ont jamais vu le jour, mais un prototype Snes circule sur Internet.
Année de sortie : 1992
Genre : Plates-formes
Editeur : Virgin
Un jeu estampillé Mc Donald’s, c’était une petite curiosité que j’ai voulu tester lors d’une soirée pluvieuse… Vu le sponsor, je ne m’attendais pas à un jeu sublimissime, mais plutôt à un jeu moyen. Alors daube or not daube ?
Avec un tel partenaire vidéo-ludique, je pensais trouver des burgers et des frites partout dans le jeu, et croiser des ennemis me disant « sur place ou à emporter ? »
Et bien non, nous avons à faire à deux garçons, tranquillement assis au Mc Do près de chez eux, et qui pendant leur lecture d’une BD, sont transportés dans celle-ci. Ils y remplacent leur héros et ont pour mission d’éradiquer la pollution de la planète ! Et tout ça aidés par le grand ami des nenfants : Ronald ! Ah ben voilà, on y vient, enfin un symbole Mc Do dans ce jeu !
Vous incarnez donc au choix Mick ou Mack (héros du précédent McDonaldLand sur Nes), même si cela n’a aucune importance, les deux héros ont strictement les mêmes caractéristiques… Et pour nettoyer la planète, ils sont armés d’un pistolet à sauce… jaunâtre, un peu comme celle des Big Mac ! Bref, on ne sait pas ce que c’est, mais ça a l’air bien acide, puisque cette sauce tue tous les ennemis… Désormais, vous ne mangerez plus les Big Mac de la même façon.
La subtilité ici est dans le maniement du jet de cette arme, puisque qu’on peut le diriger plus ou moins loin, plus ou moins haut pour attaquer à distance les ennemis.
Un peu de sauce Big Mac ?
Venons en à la maniabilité. Dès qu’on prend la manette, on sent quelque chose de différent. Le perso saute haut, loin, comme en apesanteur. Cette animation ultra fluide, me fait penser à un autre jeu… Mais lequel ? Il m’a fallu un petit moment pour comprendre que j’avais l’impression de jouer à Earthworm Jim ! Et ce n’est pas pour rien ! Car cette animation, il n’y en a qu’un capable de la reproduire, c’est David Perry. Global Gladiators est l’un de ses premiers jeux pour la 16 bits de Sega (car cette version SMS n’est qu’une pale copie de la version MD). Et il adorait les partenariats de ce genre, car après MC Do, il va réaliser Cool Spot pour 7up…
Donc on se retrouve avec des persos aux mouvements soignés et fluides, ce dont on n’a pas vraiment l’habitude sur Master System, il faut donc un petit temps d’adaptation…
Pour nettoyer la planète de sa pollution, il va falloir traverser 4 mondes, divisés en 3 sous-niveaux. C’est pas énorme, et cela offre peu de diversité, avec une forêt, une ville et un milieu glacé. Le but est de ramener un certains nombres d’arches Mc Donald’s à Ronald qui vous attend à la fin de chaque niveau, pour pouvoir continuer l’aventure. D’autres objets sont également disséminés : des vies, des cœurs pour se régénérer et des réveils pour rallonger le temps, car on est chronométré (5min) pour finir d’explorer chaque endroit.
Quoi, un monde de glace et même pas un Sundae à l'horizon ?
S’il n’y avait que ça, le jeu serait vraiment moyen. Mais les développeurs ont su rajouter une petite touche : un niveau bonus absolument addictif… Un bonus comme à la bonne époque accessible si on récupère un maximum d‘arches dans chaque niveau. Et du coup, on a envie que d’une chose : accéder à ce mini-jeu. On doit rattraper des déchets qui tombent (canettes, journaux et bouteilles en verre) et les renvoyer dans la bonne poubelle, tout en évitant les enclumes qui peuvent nous tomber sur la tête. Le tri sélectif avant l’heure ! Notre agilité à ce jeu permet de gagner des vies, des points et des continues…
Quand Mc Do fait dans l’environnement…
Mis à part ce mini-jeu, il n’y a en fait pas grand chose à se mettre sous la dent. Les musiques sont quelconques, les graphismes sombres et brouillons, on a du mal à distinguer les ennemis du décor ! Et question difficulté, une fois la maniabilité bien prise en main, le jeu se révèle beaucoup trop court et facile. Et surtout, il n’y a pas de boss à affronter, gros défaut pour ma part !
A l’époque, le magazine Player One lui donnait la même note qu’un Sonic pour la version Megadrive, soit 97%. Il ne faut pas pousser mémé dans les orties, ce jeu n’est absolument pas légendaire, et une fois fini, il rejoint définitivement le placard, pour jamais en ressortir…
Au final, la version Master System de Global Gladiators est pauvre, sans saveurs, un jeu à oublier. Si je n’ai qu’un conseil à vous donner, essayez-le sur Mégadrive, les musiques, les graphismes et les animations n’ont rien à voir, sans rendre ce jeu indispensable…
A noter que des versions Super Nintendo et Game Boy étaient en préparation, mais n’ont jamais vu le jour, mais un prototype Snes circule sur Internet.