Titre : Cooly Skunk / Punky Skunk
Genre : Plates-formes
Plateforme : PlayStation
Développeur : Ukiyotei
Date de sortie originelle : 1996 (reprint au Japon en 1999)
Éditeur (Région) : Jaleco Entertainment (USA), Visit (Japon)
Autres plateformes : -
Genre : Plates-formes
Plateforme : PlayStation
Développeur : Ukiyotei
Date de sortie originelle : 1996 (reprint au Japon en 1999)
Éditeur (Région) : Jaleco Entertainment (USA), Visit (Japon)
Autres plateformes : -
Alors commençons par couper court aux dires des mauvaises langues : oui, COOLY SKUNK est un jeu PlayStation mais qui, au contraire d’autres platformers 2D de cette machine (THE ADVENTURE OF LITTLE RALPH, LOMAX), aurait parfaitement pu tourner sur une Super Nintendo – au prix de très maigres concessions. Parce que le jeu accuse une génération de retard, cela fait-il nécessairement de lui un titre à oublier ? Bien sûr que non, surtout que la beauté des gros sprites 2D de l’époque 16 bits est indémodable – tout le contraire de nombreux softs 3D de l’ère PlayStation/Saturn. Oui, COOLY SKUNK est joli (ok, pour un faux jeu 32 bits^^), super coloré et doté de gros sprites hyper expressifs – la manière dont la moufette se déhanche lorsqu’elle marche, c’est craquant. Mais on aurait malgré tout aimé un brin de folie supplémentaire d'un point de vue purement technique.
Concernant le fond, abordons de suite le point qui pourrait fâcher certains joueurs : Cooly Skunk est lent. Certes sa démarche super cool (qui lui donne son nom) est ultra mignonne, mais on aimerait le voir courir de temps à autres… Cette lenteur est assez déstabilisante au début, mais on s’y fait d’autant plus facilement que les adversaires ne sont pas très rapides et que les niveaux sont relativement courts et faciles. Yep, tout était déjà dans le titre : COOLY SKUNK. Un jeu cool, où l’on ne se prend pas trop la tête, où il n’y a aucun timer et dans lequel le joueur peut donc aller à son rythme voire presque se relaxer.
Pour se défaire de ses adversaires, notre mouffette a le choix des armes – dont une particulièrement retorse, limite bactériologique. Un saut classique sur la tête de ses ennemis (attention car on se fait parfois toucher en raison d’un hitbox bizarre qui s’accommode mal des gros sprites) et surtout le nuage toxique secrété par ses glandes anales, dont Cooly Skunk n’hésite pas à se servir pour mettre hors d’état de nuire n’importe quel animal qui oserait croiser sa route.
Mais l'originalité de COOLY SKUNK réside aussi dans son gameplay très varié, enrichi par divers équipements que vous pouvez récupérer dans certains niveaux : le snowboard, les rollers (la mouffette peut alors aller beaucoup plus vite), les griffes (permettant de creuser à la BOULDER DASH), le parapente, le ressort et le jetpack (uniquement disponible vers la fin du jeu).
Gameplay varié, maniabilité qui sait se renouveler… Les bons points de COOLY SKUNK ne s’arrêtent pas là, non. Notre petit simulateur de mouffette cumule bien d’autres joyeusetés qui viennent encore enrichir ses parties. Tout d’abord COOLY SKUNK propose plusieurs mini jeux rigolos afin de gagner des étoiles – cent étoiles, une vie. Enfin, chaque combat de boss offre à la fois humour et originalité. Il ne s’agira presque jamais de combats frontaux, mais bien de défis sans cesse renouvelés. Un petit match de volleyball, une course de hors-bords, une partie de jonglage avec des bombes, etc. Rien de bien difficile, surtout qu'il est possible de sauvegarder avant chaque niveau.
Un petit jeu qui n'est pas rentré dans les annales... et pourtant... hum... il s'en est fallu d'une lettre.