Capcom est une société japonaise fondée en 1983 qui développe et édite aujourd'hui des jeux vidéo dans le monde entier. Tout le monde a déjà entendu au moins une fois le nom de certaines célèbres franchises, sorties tout droit de leurs locaux comme Street Fighter, Final Fight, Mega Man, Resident Evil, Devil May Cry ou encore Monster Hunter.
Aujourd'hui nous allons nous arrêter sur un jeu développé par Capcom dont le nom ne vous est peut-être pas inconnu, mais qui n'a pour le moment, pas connu de nouvel épisode, intitulé : Ghost Trick : Détective Fantôme.
Avant de commencer de parler de #Ghost_Trick, intéressons nous un peu à son créateur Shu Takumi. Ce concepteur japonais à rejoint les rangs de Capcom en 1994. Son premier jeu est sorti en 1995 sous le nom : Gakkou no Kowai Uwasa: Hanako-san ga Kita!!. Suite à ça, il travailla en collaboration avec Shinji Mikami sur le jeu Dino Crisis, puis Capcom lui confia les reines pour Dino Crisis 2 sortit en 2000. Après la sortie de Dino Crisis 2, Capcom laissa l'opportunité à Shu Takumi de réaliser le jeu qu'il souhaitait à l'aide d'une petite équipe de sept personnes. Celui-ci avait déjà depuis quelques temps un concept de jeu, basé sur le thème d'une enquête policière ,sous forme de visual novel dans lequel le joueur devrait faire des déductions grâces aux indices trouvés sur des scènes de crime.
Et c'est ainsi que son équipe commença à travailler sur Phoenix Wright: Ace Attorney qui deviendra une série très populaire dans le monde. Parallèlement à sa série Phoenix Wright, Takumi a voulu créer un titre unique sans liens avec d'autres licences connue, un one-shoot nommé Ghost Trick : Détective Fantôme.
Et c'est ainsi que son équipe commença à travailler sur Phoenix Wright: Ace Attorney qui deviendra une série très populaire dans le monde. Parallèlement à sa série Phoenix Wright, Takumi a voulu créer un titre unique sans liens avec d'autres licences connue, un one-shoot nommé Ghost Trick : Détective Fantôme.
Premiers travaux de Shu Takumi
Ghost Trick arrive sur les étals japonais le 19 juin 2010 avant d'arriver aux US le 11 janvier 2011 puis le 14 janvier 2011 en Europe. Son style particulier, mélange de jeu d'aventure et de réflexion emprunte quelques aspects de son grand-frère Phoenix Wright tout en renouvelant le genre grâce à une bonne dose d'originalité !
Jaquettes US et Jap.
L'histoire s'ouvre sur une scène des plus étranges. Tout d'abord, une introduction durant laquelle un personnage parle, il semble inconscient, puis un rayon de lumière vient mettre en scène une jeune femme rousse les mains levées. Un second rayon de lumière nous met alors en scène un tueur à gage avec un fusil braqué sur la jeune femme.
Le narrateur reviens vers nous, nous expliquant qu'il souhaite sauver cette jeune femme, mais que malheureusement, il est mort !
Ainsi, apparaît entre nos deux premiers protagonistes, un troisième faisceau lumineux, nous faisant découvrir un cadavre, ce cadavre appartient donc au personnage qui nous parle.
Puis la scène se dévoile, nous indiquant que l'histoire se passe dans une décharge. Le narrateur semble résigner à se rendre au paradis lorsque qu'un quatrième mystérieux protagoniste entre en scène. Ce personnage est mis en scène comme étant une voix qui parle à l'intérieur de la tête du héros décédé.
Ce nouveau personnage va donc vous demander de sauver la jeune femme à l'aide de pouvoirs mystiques, il vous expliquera comment déplacer votre "âme" d'objet en objet et utiliser certains "tours" afin de la sauver.
Malheureusement malgré cette aide extérieure le héros ne parvient pas à sauver la jeune femme qui se fait donc assassiner. C'est à ce moment que l'on apprend que le héros de cette histoire possède la très rare faculté de remonter le temps, plus exactement quatre minutes avant l’événement souhaité.
Grâce à ce pouvoir nous revenons quatre minutes avant la mort de la jeune femme qui se révèle être une "détective" et grâce à ces autres facultés le héros va donc pouvoir réussir à sauver la jeune demoiselle en détresse et par la suite l'aidée à mener son enquête.
Le narrateur reviens vers nous, nous expliquant qu'il souhaite sauver cette jeune femme, mais que malheureusement, il est mort !
Ainsi, apparaît entre nos deux premiers protagonistes, un troisième faisceau lumineux, nous faisant découvrir un cadavre, ce cadavre appartient donc au personnage qui nous parle.
Puis la scène se dévoile, nous indiquant que l'histoire se passe dans une décharge. Le narrateur semble résigner à se rendre au paradis lorsque qu'un quatrième mystérieux protagoniste entre en scène. Ce personnage est mis en scène comme étant une voix qui parle à l'intérieur de la tête du héros décédé.
Ce nouveau personnage va donc vous demander de sauver la jeune femme à l'aide de pouvoirs mystiques, il vous expliquera comment déplacer votre "âme" d'objet en objet et utiliser certains "tours" afin de la sauver.
Malheureusement malgré cette aide extérieure le héros ne parvient pas à sauver la jeune femme qui se fait donc assassiner. C'est à ce moment que l'on apprend que le héros de cette histoire possède la très rare faculté de remonter le temps, plus exactement quatre minutes avant l’événement souhaité.
Grâce à ce pouvoir nous revenons quatre minutes avant la mort de la jeune femme qui se révèle être une "détective" et grâce à ces autres facultés le héros va donc pouvoir réussir à sauver la jeune demoiselle en détresse et par la suite l'aidée à mener son enquête.
Voici en gros le point de départ de l'aventure. Une aventure originale puisque celle-ci ne ce termine pas au moment de votre mort, mais commence au début de celle-ci. À partir de là, Sissel, le héros, aura deux missions, tenté d'aider la rouquine à résoudre son affaire en cours, tout en tentant de retrouver la mémoire, car oui, après sa mort notre protagoniste ne se souvient de rien. Ainsi cette enquête est pour lui une chance de faire la lumière sur son passé et de se rappeler qui il est, pourquoi a-t-il été tuer et par qui.
Pour cela un esprit coincé dans une lampe de bureau appelé "Ray" vous aidera à mieux comprendre les mécanismes du "pouvoir des morts" et ainsi pouvoir vous déplacer de tableau en tableau via divers objets inanimés.
Le scénario de Ghost Trick est simplement génial, on peut, oui, lui reprocher quelques longueurs dans les dialogues, mais ces dialogues sont là surtout pour mettre en avant les traits de caractères si particuliers de chacun des personnages. L'intrigue est rondement bien menée avec de très nombreux rebondissements et nous tiendra en haleine jusqu'à la dernière seconde. L'humour qui est un peu la marque de fabrique de Shu Takumi est bien présent et hormis deux ou trois raccourcis scénaristique un peu évident, tout le scénario est extrêmement bien pensé.
Nous sommes devant une œuvre qu'il est difficile de lâcher une fois l'aventure commencée.
Pour cela un esprit coincé dans une lampe de bureau appelé "Ray" vous aidera à mieux comprendre les mécanismes du "pouvoir des morts" et ainsi pouvoir vous déplacer de tableau en tableau via divers objets inanimés.
Le scénario de Ghost Trick est simplement génial, on peut, oui, lui reprocher quelques longueurs dans les dialogues, mais ces dialogues sont là surtout pour mettre en avant les traits de caractères si particuliers de chacun des personnages. L'intrigue est rondement bien menée avec de très nombreux rebondissements et nous tiendra en haleine jusqu'à la dernière seconde. L'humour qui est un peu la marque de fabrique de Shu Takumi est bien présent et hormis deux ou trois raccourcis scénaristique un peu évident, tout le scénario est extrêmement bien pensé.
Nous sommes devant une œuvre qu'il est difficile de lâcher une fois l'aventure commencée.
Bref résumé de l'introduction du jeu.
Passons à la réalisation du soft, la direction artistique du jeu est simplement superbe. On retrouve dans chaque détail la patte artistique de Shin Takumi, les décors, entièrement en 2D et vus de côté, sont très grands et fourmille de détails ainsi que d'objets manipulables, un détail assez logique pour un point&clic, genre qui se prête parfaitement bien à cet exercice.
Quelques décors de très grande qualité !
Le charac design est lui aussi superbe, avec des personnages travaillés aux couleurs vives et aux psychologies diverses et variées. Chaque rencontre avec un nouvel intervenant donne droit à de nouvelles scènes provoquant chez le joueur divers sentiments allant de l'hilarité, à la compassion en passant par l'étonnement ou encore la curiosité.
Ces personnages ont vraiment chacun leurs propres personnalités qui les rendent très vivant, toujours en action lors des phases de jeu avec pour certains des mimiques des plus étonnantes comme le "détective" Cabanera et son look à la John Travolta qui danse à longueur de temps façon Saturday Night Fever, un gardien de prison qui ne peut s'empêcher de danser lorsque qu'une envie pressante se fait sentir, une romancière aux allures de comtesse avec une sévère addiction pour le vin, ou encore un ministre de la justice au bord de l'arrêt cardiaque à chacune de ses interventions.
Ceci est une infime partie des personnages que vous rencontrerez au cours de l'aventure et n'oublions pas de parler de leurs animations qui sont d'une fluidité étonnante et leurs dialogues très recherchés qui renforcent le côté "très vivants" des protagonistes.
Vous rencontrerez des personnages dans des situations souvent cocasses.
En parlant de dialogue il est important de souligner la très bonne traduction qui a été faite pour ce jeu et ce malgré quelques petites imperfections comme le terme "Détectives" qui n'existe pas en France puisque dans la police ce grade se réfère aux "Inspecteurs".
À noter aussi la présence de petites scènes cinématiques reprenant le moteur du jeu, elles sont peu nombreuses, mais se distinguent assez nettement par une baisse assez flagrante de qualité.
Quelques exemples de charac design très travailés.
Passons maintenant à ce qui fait l'originalité de se soft, son gameplay. Comme cité plus haut, l'aventure commence là où la plupart des autres jeux se terminent c'est-à-dire à la mort du héros. Sissel, le héros, n'est alors qu'une simple âme vagabonde, jusqu'au moment où Ray, "l'esprit de la lampe" va lui révéler l'existence du "pouvoir des morts", grâce à cette nouvelle faculté, vous allez pouvoir aider Sissel a passé du monde des morts à celui des vivants et vice versa. L'écran tactile de la DS vous servira de passerelle et une simple pression sur l'icône "Fantôme" vous permettra d'accéder au monde des morts.
À cet instant la scène devient entièrement rouge et ce fige, vous laissant apercevoir différents "noyaux bleus", ses noyaux sont en fait le symbole des éléments sur lesquels vous pourrez vous déplacer grâce au stylet.
Le second pouvoir qui vous a été octroyé est celui des "Tours", vous permettant d'animer ou manipuler certains des objets dont vous aurez pris possession du noyau, sachant que les personnes vivantes ne peuvent être animées.
Sachez au passage que la distance que l'âme de Sissel peut parcourir est assez courte. De ce fait, il vous sera demandé de faire preuve d'ingéniosité afin d'utiliser les bons tours aux bons moments pour vous rendre aux endroits souhaités.
La portée de l'âme de Sissel est très courte, mais les divers objets que vous posséderez ont de multiples actions.
Bien entendu, vous n'aurez pas à traverser toute la ville d'objets en objets afin de vous déplacer. Notre héros possède un autre don des plus pratiques, il s'agit du déplacement par voie téléphonique.
En effet durant l'aventure, si vous prenez possession d'un téléphone lorsque celui-ci est utilisé par l'un des protagonistes, vous aurez la possibilité de mémoriser le numéro de téléphone du poste qui se trouve à l'autre bout du fil et de vous y rendre à tout moment en vous faufilant dans les méandres des lignes téléphoniques.
Nous en avons parlé plus haut, il y a un autre pouvoir très important dans cette aventure, celui-ci vous permettra de sauver de nombreuses vies, il s'agit du bon temporel. En effet Sissel à la très rare faculté de pouvoir faire un petit bon dans le temps afin de revenir quatre minutes avant la mort d'une personne pour tenter de la sauver. À ce moment-là un compte à rebours s'enclenchera et vous aurez quatre minutes pour trouver la méthode vous permettant de sauver la personne en danger.
Si malheureusement vous n'y êtes pas arrivé, pas de panique vous aurez possibilité de réutiliser votre pouvoir sur la personne qui vient de mourir à nouveau afin de reprendre votre tentative de sauvetage. Sur ce point, le jeu prend des airs de puzzles game avec une pointe de die and retry.
Remonter le temps vous permettra de sauver de nombreuses vies.
L'équipe de Shu Takumi nous offre ici une expérience de jeu très originale avec des mécaniques très bien pensées, loin du gameplay habituel des point and click. On ressent vraiment une forte envie de nous proposer quelque chose d'unique avec pour diversifier un peu le gameplay, une phase d'infiltration, ou encore l'ajout d'un nouveau don et par conséquent une nouvelle mécanique aux environ des deux tiers du jeu. Mais il faut avouer que Ghost Trick ne se renouvelle que très peu durant d'aventure et qu'une impression de déjà vu se fait un peu ressentir vers la fin.
Côté durée de vie, le jeu de Capcom vous entraînera dans cette folle aventure durant dix-huit chapitres ce qui représente une quinzaine d'heures environ, un score tout à fait acceptable pour un jeu de ce style. Bien que le soft souffre de quelques longueurs dans les dialogues et de petits raccourcis scénaristiques, ces petits défauts sont vite oubliés tant l'ambiance et la mise en scène vous scotche à votre console. D'ailleurs, parlons un peu de la rejouabilité de ce titre, car si oui, il vous sera difficile de lâcher le jeu avant d'en avoir découvert toutes les subtilités du scénario, que ce passera t-il une fois toute l'intrigue découverte ?
Hé bien, pas grand chose, ici, comparons un peu le titre de Shu Takumi à des œuvres cinématographiques telles que Usual Suspect ou Fight Club. Ce sont des films extraordinaires qui marquent les esprits dès le premier visionnage, mais qui finissent par nous laisser de marbre lorsqu'on les regarde trop souvent. L'intérêt de ce genre de film est de les visionner de temps à autre lorsque son souvenir devient un peu flou. Ici il en est de même avec Ghost Trick, le jeu n'a aucun intérêt à être terminé quatre fois de suite en un mois, c'est une œuvre à revoir/refaire de temps à autre (genre tous les six mois) afin de profiter pleinement de tous les petits détails éparpillées dans chacune des scènes.
Ghost Trick vous fera visité de nombreux endroits et vous distillera de nombreux rebondissement à travers l'aventure.
En ce qui concerne la bande son du jeu, elle colle parfaitement à l'ambiance de l’œuvre, certains bruitages rappellerons sûrement l'ambiance de Phoenix Wright pour certains. La bande originale du jeu quant à elle est signée Masakazu Sugimori qui est le compositeur attitré de la série Phoenix Wright, mais qui a aussi œuvré sur Viewtiful Joe ou encore Vanquish. L'auteur nous livre ici une bande originale superbe dont les compositions collent parfaitement aux situations et à l'ambiance générale du jeu. Des thèmes comme "Ghost Trick Main Theme", "Lynne A Targeted Red Head", "Awakening" ou encore "Intermission - the Deepening of the Night" sont des pistes excellentes à écouter sans modération.
Sur ce point, il n'y a rien à dire, le travail a été exécuté avec brio pour nous fournir un fond sonore ainsi qu'une bande originale en parfaite adéquation avec le jeu.
Pour conclure ce test, que dire hormis que Ghost Trick est vraiment un jeu incroyable, ingénieux et inventif, se soft nous happe littéralement dans son univers dès les premières minutes et il est difficile d'en sortir. Bourré d'humour, d'une BO superbe, de bonnes idées et d'une volonté de faire quelque chose d'autre qu'une énième suite à Phoenix Wright, son créateur nous prouve encore que parfois l'originalité permet de faire de grandes choses et ce, malgré quelques petites imperfections.
Seul petit regret pour ce jeu, son manque flagrant de communication qui n'aura permit à Capcom que d'écouler seulement quatre cents mille unités dans le monde.
Les points forts :
– Une réalisation et une direction artistique superbe
- Un charac design et des animations très soignés
- L'humour et les mimiques des personnages
- Un gameplay très original
- Un scénario génial
- Une Bande originale exceptionnelle
Les points faibles :
– Mécaniques de gameplay un peu redondantes
- Quelques longueurs dans les dialogues
- Quelques raccourcis scénaristiques
- Une faible rejouabilité
Note finale du testeur : 18/20
Ces personnages ont vraiment chacun leurs propres personnalités qui les rendent très vivant, toujours en action lors des phases de jeu avec pour certains des mimiques des plus étonnantes comme le "détective" Cabanera et son look à la John Travolta qui danse à longueur de temps façon Saturday Night Fever, un gardien de prison qui ne peut s'empêcher de danser lorsque qu'une envie pressante se fait sentir, une romancière aux allures de comtesse avec une sévère addiction pour le vin, ou encore un ministre de la justice au bord de l'arrêt cardiaque à chacune de ses interventions.
Ceci est une infime partie des personnages que vous rencontrerez au cours de l'aventure et n'oublions pas de parler de leurs animations qui sont d'une fluidité étonnante et leurs dialogues très recherchés qui renforcent le côté "très vivants" des protagonistes.
Vous rencontrerez des personnages dans des situations souvent cocasses.
En parlant de dialogue il est important de souligner la très bonne traduction qui a été faite pour ce jeu et ce malgré quelques petites imperfections comme le terme "Détectives" qui n'existe pas en France puisque dans la police ce grade se réfère aux "Inspecteurs".
À noter aussi la présence de petites scènes cinématiques reprenant le moteur du jeu, elles sont peu nombreuses, mais se distinguent assez nettement par une baisse assez flagrante de qualité.
Quelques exemples de charac design très travailés.
Passons maintenant à ce qui fait l'originalité de se soft, son gameplay. Comme cité plus haut, l'aventure commence là où la plupart des autres jeux se terminent c'est-à-dire à la mort du héros. Sissel, le héros, n'est alors qu'une simple âme vagabonde, jusqu'au moment où Ray, "l'esprit de la lampe" va lui révéler l'existence du "pouvoir des morts", grâce à cette nouvelle faculté, vous allez pouvoir aider Sissel a passé du monde des morts à celui des vivants et vice versa. L'écran tactile de la DS vous servira de passerelle et une simple pression sur l'icône "Fantôme" vous permettra d'accéder au monde des morts.
À cet instant la scène devient entièrement rouge et ce fige, vous laissant apercevoir différents "noyaux bleus", ses noyaux sont en fait le symbole des éléments sur lesquels vous pourrez vous déplacer grâce au stylet.
Le second pouvoir qui vous a été octroyé est celui des "Tours", vous permettant d'animer ou manipuler certains des objets dont vous aurez pris possession du noyau, sachant que les personnes vivantes ne peuvent être animées.
Sachez au passage que la distance que l'âme de Sissel peut parcourir est assez courte. De ce fait, il vous sera demandé de faire preuve d'ingéniosité afin d'utiliser les bons tours aux bons moments pour vous rendre aux endroits souhaités.
La portée de l'âme de Sissel est très courte, mais les divers objets que vous posséderez ont de multiples actions.
Bien entendu, vous n'aurez pas à traverser toute la ville d'objets en objets afin de vous déplacer. Notre héros possède un autre don des plus pratiques, il s'agit du déplacement par voie téléphonique.
En effet durant l'aventure, si vous prenez possession d'un téléphone lorsque celui-ci est utilisé par l'un des protagonistes, vous aurez la possibilité de mémoriser le numéro de téléphone du poste qui se trouve à l'autre bout du fil et de vous y rendre à tout moment en vous faufilant dans les méandres des lignes téléphoniques.
Le téléphone, le prochain moyen de locomotion high-tech !
Nous en avons parlé plus haut, il y a un autre pouvoir très important dans cette aventure, celui-ci vous permettra de sauver de nombreuses vies, il s'agit du bon temporel. En effet Sissel à la très rare faculté de pouvoir faire un petit bon dans le temps afin de revenir quatre minutes avant la mort d'une personne pour tenter de la sauver. À ce moment-là un compte à rebours s'enclenchera et vous aurez quatre minutes pour trouver la méthode vous permettant de sauver la personne en danger.
Si malheureusement vous n'y êtes pas arrivé, pas de panique vous aurez possibilité de réutiliser votre pouvoir sur la personne qui vient de mourir à nouveau afin de reprendre votre tentative de sauvetage. Sur ce point, le jeu prend des airs de puzzles game avec une pointe de die and retry.
Remonter le temps vous permettra de sauver de nombreuses vies.
L'équipe de Shu Takumi nous offre ici une expérience de jeu très originale avec des mécaniques très bien pensées, loin du gameplay habituel des point and click. On ressent vraiment une forte envie de nous proposer quelque chose d'unique avec pour diversifier un peu le gameplay, une phase d'infiltration, ou encore l'ajout d'un nouveau don et par conséquent une nouvelle mécanique aux environ des deux tiers du jeu. Mais il faut avouer que Ghost Trick ne se renouvelle que très peu durant d'aventure et qu'une impression de déjà vu se fait un peu ressentir vers la fin.
Côté durée de vie, le jeu de Capcom vous entraînera dans cette folle aventure durant dix-huit chapitres ce qui représente une quinzaine d'heures environ, un score tout à fait acceptable pour un jeu de ce style. Bien que le soft souffre de quelques longueurs dans les dialogues et de petits raccourcis scénaristiques, ces petits défauts sont vite oubliés tant l'ambiance et la mise en scène vous scotche à votre console. D'ailleurs, parlons un peu de la rejouabilité de ce titre, car si oui, il vous sera difficile de lâcher le jeu avant d'en avoir découvert toutes les subtilités du scénario, que ce passera t-il une fois toute l'intrigue découverte ?
Hé bien, pas grand chose, ici, comparons un peu le titre de Shu Takumi à des œuvres cinématographiques telles que Usual Suspect ou Fight Club. Ce sont des films extraordinaires qui marquent les esprits dès le premier visionnage, mais qui finissent par nous laisser de marbre lorsqu'on les regarde trop souvent. L'intérêt de ce genre de film est de les visionner de temps à autre lorsque son souvenir devient un peu flou. Ici il en est de même avec Ghost Trick, le jeu n'a aucun intérêt à être terminé quatre fois de suite en un mois, c'est une œuvre à revoir/refaire de temps à autre (genre tous les six mois) afin de profiter pleinement de tous les petits détails éparpillées dans chacune des scènes.
Ghost Trick vous fera visité de nombreux endroits et vous distillera de nombreux rebondissement à travers l'aventure.
En ce qui concerne la bande son du jeu, elle colle parfaitement à l'ambiance de l’œuvre, certains bruitages rappellerons sûrement l'ambiance de Phoenix Wright pour certains. La bande originale du jeu quant à elle est signée Masakazu Sugimori qui est le compositeur attitré de la série Phoenix Wright, mais qui a aussi œuvré sur Viewtiful Joe ou encore Vanquish. L'auteur nous livre ici une bande originale superbe dont les compositions collent parfaitement aux situations et à l'ambiance générale du jeu. Des thèmes comme "Ghost Trick Main Theme", "Lynne A Targeted Red Head", "Awakening" ou encore "Intermission - the Deepening of the Night" sont des pistes excellentes à écouter sans modération.
Sur ce point, il n'y a rien à dire, le travail a été exécuté avec brio pour nous fournir un fond sonore ainsi qu'une bande originale en parfaite adéquation avec le jeu.
Pour conclure ce test, que dire hormis que Ghost Trick est vraiment un jeu incroyable, ingénieux et inventif, se soft nous happe littéralement dans son univers dès les premières minutes et il est difficile d'en sortir. Bourré d'humour, d'une BO superbe, de bonnes idées et d'une volonté de faire quelque chose d'autre qu'une énième suite à Phoenix Wright, son créateur nous prouve encore que parfois l'originalité permet de faire de grandes choses et ce, malgré quelques petites imperfections.
Seul petit regret pour ce jeu, son manque flagrant de communication qui n'aura permit à Capcom que d'écouler seulement quatre cents mille unités dans le monde.
Les points forts :
– Une réalisation et une direction artistique superbe
- Un charac design et des animations très soignés
- L'humour et les mimiques des personnages
- Un gameplay très original
- Un scénario génial
- Une Bande originale exceptionnelle
Les points faibles :
– Mécaniques de gameplay un peu redondantes
- Quelques longueurs dans les dialogues
- Quelques raccourcis scénaristiques
- Une faible rejouabilité
Note finale du testeur : 18/20
Dernière édition par Battosai14 le Mar 28 Juin - 13:49, édité 1 fois