Le premier épisode était certes imparfait mais possédait un réel potentiel. La licence Forza Horizon revient avec un second opus qui tente de corriger les erreurs de son grand frère. Contrat rempli ? Réponse dans ce test.
Pour ceux qui ne connaissent pas (et pour les 3 personnes qui vont lire ce test), Forza Horizon est le pendant arcade de Forza Motorsport. Le joueur peut profiter, dans un monde ouvert, des excellents moteurs graphique et physique du fer de lance simulation de Microsoft. La formule avait trouvé son public avec le premier, et grâce aux ajouts implémentés dans cette suite, la mayonnaise prend encore plus vite.
Déjà, Background Games a eu la bonne idée de proposer les réglages pour chaque véhicule. Ajoutez à cela un paramétrage précis de la difficulté et vous pourrez vous rapprocher de ce qu’on retrouve sur circuit. Bien sûr, les sensations sont différentes, et l’erreur pardonne un peu plus, mais c’est tout de même appréciable si on veut obtenir un aspect « simulation arcadisée ». Bref, on est bien plus proche d’un Forza Motorsport que d’un Need for Speed.
Pour ceux qui ne veulent pas se prendre la tête avec les réglages et qui se laissent porter avec une boîte auto, le fun reste omniprésent. Quel plaisir de parcourir les routes du sud de la France ou de la côte méditerranéenne au volant des plus belles voitures de la Terre ! Plus de 200 véhicules sont à votre disposition, de la Mini Cooper à la Bugatti Veyron, en passant par la Jeep de l’armée américaine et l’Ariel Atom (l’un des meilleurs rapports poids/puissance de la planète). Rouler est donc un régal pour les yeux, avec des paysages sublimes, des environnements détaillés et un niveau de détail rarement atteint sur les carrosseries, mais aussi pour les oreilles, avec des sons moteur très proches de la réalité et une bande-son encore une fois très réussie. Les stations de radio proposent du rock, de la pop, de l’electro, du funk, de la house… Il y en a pour tous les goûts. Il n’est pas rare d’être frustré, d’ailleurs: vaut-il mieux écouter le ronronnement du moteur ou le morceau d’electro qui passe en ce moment et qui donne envie de pousser les murs ?
Impossible de reprocher au jeu son manque de variété dans les environnements : bord de mer, docks, villages, zone urbaine dense, maisons isolées, vestiges romains, vignes, forêts, collines, routes escarpées, autoroutes, chemins de terre… Il est ainsi très facile de se repérer sur la carte. Certains pourront regretter un manque de vie dans les environnements, surtout dans les zones urbaines, mais ce choix se justifie aisément : qu’arriverait-il à un piéton niçois s’il était renversé à plus de 300 km/h ? Mieux vaut me pas imaginer la scène ! La réalisation de haut vol nous permet d’ailleurs de profiter d’un cycle jour/nuit très réussi. Petit bémol : il arrive parfois que l’on s’inscrive à une course alors qu’il fait jour pour se retrouver sur la ligne de départ la nuit, parce que le jeu a prévu que la course se déroule de nuit. Il aurait mieux valu faire un système où il était impossible de s’inscrire avant une certaine heure, pour ne pas casser l’mmersion. Contrairement à FM5, la météo dynamique est ici bien présente, avec alternances d’éclaircies et de passages nuageux, mais aussi de violents orages qui font penser à des épisodes cévenols ! Rouler dans ces conditions dantesques en vue intérieure est un vrai défi.
Rouler, d’accord, mais qu’y a-t-il à faire dans ce jeu, alors ? Eh bien, pléthore de choses. D’abord, il faut savoir que le jeu propose 168 championnats pour près de 700 épreuves. Oui, c’est beaucoup. Même si une course ne dure en règle générale que quelques minutes, il faut savoir que les distractions sont si nombreuses qu’il est rare d’enchaîner plus de 3 ou 4 épreuves sans avoir envie de, au choix, passer le plus vite possible devant un radar ou dans une zone de radar, trouver les zones de saut et atterrir le plus loin possible, réussir les défis proposés par le développeur, battre son record de prouesses (drifts, frôlements, vitesse atteinte, etc.), chercher les trésors de grange, ces voitures de collections éparpillées sur la carte… Oui, il y a vraiment de quoi s’occuper un moment, d’autant que si vos amis ont également le jeu, vous pouvez instantanément vous comparer à eux. Untel est passé devant le radar à 300 et vous à 250 ? Demi-tour, et on réessaie !
Si vous vous sentez l’âme d’un photographe, il est possible de se perdre dans le mode photo, très complet. Les images de ce test sont d’ailleurs issues directement du jeu (enregistrées puis uploadées sur les serveurs de FM2).
Les championnats sont divisés en zones et en catégories et après 15 championnats, vous accéderez à la finale Horizon (qui arrive un peu trop rapidement d’ailleurs), et vous pourrez ensuite choisir vous-même dans quelle compétition vous inscrire. Les Drivatars, implémentés pour la première fois dans FM5, font leur retour dans ce FM2, à ma grande satisfaction : comportement plus humain, parfois agressif, erreurs plus crédibles, livrées personnalisées, cette fonctionnalité apporte son lot d’améliorations non négligeables. Vous pourrez soit vous lancer dans un sprint (course d’un point A à un point B), soit dans une course classique avec plusieurs tours. Même si le GPS vous conseille de rester sur la route, il faudra devenir un adepte du hors-piste (les Drivatars, eux, n’hésiteront pas). Il est parfois risquer de foncer dans les vignes ou au milieu des arbres, mais c’est la seule solution pour gagner ! Il est d’ailleurs étonnant de constater qu’une Lamborghini n’aura aucun mal à rouler dans de l’herbe ou de la terre. C’est là où l’aspect arcade prend le pas sur la simulation. Et si vous vous plantez, il sera toujours possible de rembobiner pour revenir quelques secondes avant et tenter de corriger votre erreur.
Côte multijoueur, le jeu propose également de quoi faire, avec des courses, un jeu du chat et de la souris, des épreuves en équipe… Très prometteur dans l’idée, mais comme à chaque fois, le réseau est saturé d’abrutis qui ne pensent qu’à vous foncer dessus. Si, comme moi, vous voulez jouer avec les dégâts activés, il faut oublier le multi. Je ne m'attarde donc pas dessus. J’y reviendrai peut-être quand les serveurs seront un peu plus déserts, avec uniquement des joueurs sérieux et motivés… Oui, je rêve Enfin, on déplore toujours l’absence de multi local dans ce deuxième volet…
Quel pied de rouler à fond sur les routes de campagne, au milieu d’une si belle nature, sans risquer de perdre son permis ! FM2 n’apporte certes que peu de nouveautés, mais tout ce qui péchait ou presque dans le premier a été revu et corrigé dans cette suite. Liberté totale, monde ouvert varié, niveau de détail hallucinant, sensations au rendez-vous, durée de vie pharaonique, FM2 est clairement mon jeu de l’année.
Pour ceux qui ne connaissent pas (et pour les 3 personnes qui vont lire ce test), Forza Horizon est le pendant arcade de Forza Motorsport. Le joueur peut profiter, dans un monde ouvert, des excellents moteurs graphique et physique du fer de lance simulation de Microsoft. La formule avait trouvé son public avec le premier, et grâce aux ajouts implémentés dans cette suite, la mayonnaise prend encore plus vite.
Déjà, Background Games a eu la bonne idée de proposer les réglages pour chaque véhicule. Ajoutez à cela un paramétrage précis de la difficulté et vous pourrez vous rapprocher de ce qu’on retrouve sur circuit. Bien sûr, les sensations sont différentes, et l’erreur pardonne un peu plus, mais c’est tout de même appréciable si on veut obtenir un aspect « simulation arcadisée ». Bref, on est bien plus proche d’un Forza Motorsport que d’un Need for Speed.
Pour ceux qui ne veulent pas se prendre la tête avec les réglages et qui se laissent porter avec une boîte auto, le fun reste omniprésent. Quel plaisir de parcourir les routes du sud de la France ou de la côte méditerranéenne au volant des plus belles voitures de la Terre ! Plus de 200 véhicules sont à votre disposition, de la Mini Cooper à la Bugatti Veyron, en passant par la Jeep de l’armée américaine et l’Ariel Atom (l’un des meilleurs rapports poids/puissance de la planète). Rouler est donc un régal pour les yeux, avec des paysages sublimes, des environnements détaillés et un niveau de détail rarement atteint sur les carrosseries, mais aussi pour les oreilles, avec des sons moteur très proches de la réalité et une bande-son encore une fois très réussie. Les stations de radio proposent du rock, de la pop, de l’electro, du funk, de la house… Il y en a pour tous les goûts. Il n’est pas rare d’être frustré, d’ailleurs: vaut-il mieux écouter le ronronnement du moteur ou le morceau d’electro qui passe en ce moment et qui donne envie de pousser les murs ?
Impossible de reprocher au jeu son manque de variété dans les environnements : bord de mer, docks, villages, zone urbaine dense, maisons isolées, vestiges romains, vignes, forêts, collines, routes escarpées, autoroutes, chemins de terre… Il est ainsi très facile de se repérer sur la carte. Certains pourront regretter un manque de vie dans les environnements, surtout dans les zones urbaines, mais ce choix se justifie aisément : qu’arriverait-il à un piéton niçois s’il était renversé à plus de 300 km/h ? Mieux vaut me pas imaginer la scène ! La réalisation de haut vol nous permet d’ailleurs de profiter d’un cycle jour/nuit très réussi. Petit bémol : il arrive parfois que l’on s’inscrive à une course alors qu’il fait jour pour se retrouver sur la ligne de départ la nuit, parce que le jeu a prévu que la course se déroule de nuit. Il aurait mieux valu faire un système où il était impossible de s’inscrire avant une certaine heure, pour ne pas casser l’mmersion. Contrairement à FM5, la météo dynamique est ici bien présente, avec alternances d’éclaircies et de passages nuageux, mais aussi de violents orages qui font penser à des épisodes cévenols ! Rouler dans ces conditions dantesques en vue intérieure est un vrai défi.
Rouler, d’accord, mais qu’y a-t-il à faire dans ce jeu, alors ? Eh bien, pléthore de choses. D’abord, il faut savoir que le jeu propose 168 championnats pour près de 700 épreuves. Oui, c’est beaucoup. Même si une course ne dure en règle générale que quelques minutes, il faut savoir que les distractions sont si nombreuses qu’il est rare d’enchaîner plus de 3 ou 4 épreuves sans avoir envie de, au choix, passer le plus vite possible devant un radar ou dans une zone de radar, trouver les zones de saut et atterrir le plus loin possible, réussir les défis proposés par le développeur, battre son record de prouesses (drifts, frôlements, vitesse atteinte, etc.), chercher les trésors de grange, ces voitures de collections éparpillées sur la carte… Oui, il y a vraiment de quoi s’occuper un moment, d’autant que si vos amis ont également le jeu, vous pouvez instantanément vous comparer à eux. Untel est passé devant le radar à 300 et vous à 250 ? Demi-tour, et on réessaie !
Si vous vous sentez l’âme d’un photographe, il est possible de se perdre dans le mode photo, très complet. Les images de ce test sont d’ailleurs issues directement du jeu (enregistrées puis uploadées sur les serveurs de FM2).
Les championnats sont divisés en zones et en catégories et après 15 championnats, vous accéderez à la finale Horizon (qui arrive un peu trop rapidement d’ailleurs), et vous pourrez ensuite choisir vous-même dans quelle compétition vous inscrire. Les Drivatars, implémentés pour la première fois dans FM5, font leur retour dans ce FM2, à ma grande satisfaction : comportement plus humain, parfois agressif, erreurs plus crédibles, livrées personnalisées, cette fonctionnalité apporte son lot d’améliorations non négligeables. Vous pourrez soit vous lancer dans un sprint (course d’un point A à un point B), soit dans une course classique avec plusieurs tours. Même si le GPS vous conseille de rester sur la route, il faudra devenir un adepte du hors-piste (les Drivatars, eux, n’hésiteront pas). Il est parfois risquer de foncer dans les vignes ou au milieu des arbres, mais c’est la seule solution pour gagner ! Il est d’ailleurs étonnant de constater qu’une Lamborghini n’aura aucun mal à rouler dans de l’herbe ou de la terre. C’est là où l’aspect arcade prend le pas sur la simulation. Et si vous vous plantez, il sera toujours possible de rembobiner pour revenir quelques secondes avant et tenter de corriger votre erreur.
Côte multijoueur, le jeu propose également de quoi faire, avec des courses, un jeu du chat et de la souris, des épreuves en équipe… Très prometteur dans l’idée, mais comme à chaque fois, le réseau est saturé d’abrutis qui ne pensent qu’à vous foncer dessus. Si, comme moi, vous voulez jouer avec les dégâts activés, il faut oublier le multi. Je ne m'attarde donc pas dessus. J’y reviendrai peut-être quand les serveurs seront un peu plus déserts, avec uniquement des joueurs sérieux et motivés… Oui, je rêve Enfin, on déplore toujours l’absence de multi local dans ce deuxième volet…
Quel pied de rouler à fond sur les routes de campagne, au milieu d’une si belle nature, sans risquer de perdre son permis ! FM2 n’apporte certes que peu de nouveautés, mais tout ce qui péchait ou presque dans le premier a été revu et corrigé dans cette suite. Liberté totale, monde ouvert varié, niveau de détail hallucinant, sensations au rendez-vous, durée de vie pharaonique, FM2 est clairement mon jeu de l’année.