Titre : Vattle Giuce
Genre : Shoot’em up
Plateforme : Game Boy
Développeur : IGS
Date de sortie originelle : juillet 1991
Éditeur (Région) : IGS (JAP)
Autres plateformes : -
Sous ce titre étrange dont je n'ai pas encore percé le mystère se cache un shoot'em up à scrolling vertical très classique au premier abord : trois vaisseaux au choix (chacun tire de manière différente après upgrade), cinq niveaux pour autant de boss et de mid-boss, des vagues ennemies perpétuelles et des bonus à récupérer en cours de route (upgrades, speed-up, power-up, énergie).
Le jeu est assez lent, les sprites pas forcément très beaux et les patterns plutôt pauvres. Un détail vient néanmoins rehausser l'intérêt de VATTLE GIUCE (à vos souhaits) : il se joue sur deux plans ! En appuyant sur le bouton B, votre vaisseau se rapproche en effet du sol pour effectuer un vol en rase-motte (votre sprite change alors d’apparence et devient tout petit). De cette manière, vous pourrez détruire les ennemis situés sur le plancher des vaches – tourelles diverses et variées. Et ne les manquez pas car celles-ci sont également les seuls ennemis du jeu à libérer des bonus – de manière aléatoire. Plus près du sol, votre vaisseau passe alors sous les ennemis volants… mais pas sous leurs tirs. Dommage. Autre détail important : si le level design de VATTLE GIUCE parait indigne au premier abord, il est en réalité presque entièrement pensé pour mettre en valeur le gameplay sur deux plans. Vieux immeubles dévorés par l’apocalypse, gigantesques totems amérindiens (depuis que j’ai vu des Moaï dans GRADIUS moi je ne m’étonne plus de rien) ou encore les grandes falaises et les murailles des châteaux du dernier niveau (magnifique, soit dit en passant), il vous faudra prendre garde à tous ces obstacles si vous ne voulez pas rapidement finir en vieille tôle froissée. Car si un tir adverse ne vous fait pas perdre beaucoup d’énergie (vous avez une grande barre verticale à la droite de l’écran), rentrer en collision avec le décor fait beaucoup plus mal…
Si les trois premiers niveaux sont assez faciles, les deux derniers recèlent en revanche leur lot de stress et de morts injustes – la cadence de tir et la lisibilité n’étant pas toujours le fort de VATTLE GIUCE. Heureusement les continus sont infinis – une bonne initiative qui vient contrebalancer certains faux-pas des développeurs.
Images : 2945-devblog