Martian Mamorandum est le 2e épisode de la série des Tex Murphy. un point and click sorti en 1991.
Dans un monde futuriste, vous, le détective Tex Murphy, êtes engagé par un homme d'affaires pour retrouver sa fille, une actrice, portée disparue.
Votre enquete vous emmenera sur terre et sur Mars, en "shuttle", et sur la planete Mars se trouvent des lieux un peu sordides, notamment un bordel, et des mutants.
Meu non, c'est pas copié sur Total Recall. Le bordel s'appelle Martian Gulch et pas Last Resort, et y'a même pas Schwarzy dedans.
Le jeu se joue comme un p&c classique, mais en mal foutu.
Déjà, déplacer le perso est difficile. Il ne va pas en diagonale. Donc si vous cliquez sur un endroit, il ira d'abord horizontalement puis verticalement pour l'atteindre.
Et le pathfinding étant égal à zéro, il pourra se retrouver bloqué sur la moindre connerie du décor et s'arrêter.
Sachant que certaines séquences sont chronométrées ou bien nécessitent de se déplacer minutieusement, c'est chaud...
Comme la séquence de hoverboard (mais non, c'est pas copié sur BTTF):
Il faut slalomer entre les rayons laser fixes. Mais la maniabilité à la souris est tellement dégueulasse que vous recommencerez un grand nombre de fois.
Encore pire: pour voir les rayons laser de la scène de hoverboard, il faut des lunettes spéciales. Si vous ne les trouvez pas, vous accédez à la scène mais vous mourez systématiquement car les rayons sont invisibles.
Seulement rien n'indique qu'il faut des lunettes. Vous pouvez donc être bloqué indéfiniment, car pas toujours possible de revenir en arrière...
L'ensemble des séquences un peu marginales de ce jeu (c'est a dire pas de p&c pur et dur) sont des chiasses immondes.
Comme la séquence où il faut sauter sur des pierres pour traverser un marécage. Quelles pierres peuvent vous porter et lesquelles vont couler? On ne sait pas. On essaie, on meurt, on recommence. Quel bonheur.
Ou la séquence en 3D laidissime qui consiste à se déplacer dans le labyrinthe des tuyaux d'aération d'un immeuble (Mo non, c'est pas copié sur piège de cristal).
On y comprend rien, et même en trouvant le plan, on ne sait pas où aller.
C'est tellement pourri que la notice donne un raccourci clavier pour bypasser la séquence.
Seul intérêt de ces passages merdiques, si vous échouez, vous aurez droit à un game over montrant comment Tex meurt de façon diverses et variées.
En coulant, le cerveau grillé, éventré par un laser... le rendu graphique est toujours absolument ridicule.
Mais ce ridicule ne choque pas dans le jeu. Car, heureusement, ce jeu ne se prend pas au sérieux. Je m'explique dans quelques instants.
D'abord le principe de jeu: pour faire avancer l'enquête, il faut trouver des indices et surtout interroger toutes les personnes que vous trouverez pour obtenir des noms, des adresses ou des objets qui vous feront avancer.
Principe TOTALEMENT pompé sur "meurtres à Venise", jeu que j'adore sorti 2 ans plus tôt. Bref.
Sachez que les objets à récupérer dans l'aventure sont chauds à trouver. Déjà que rien n'indique ce qui est cliquable ou non, donc on clique partout. Et en plus, il faut pour certains chasser le pixel. Sans savoir lequel on chasse.
Pour remédier à cela le jeu fournit une "aide". Cette aide indique simplement quels sont les objets activables, et si on insiste, dit carrément quoi faire. Une soluce intégrée, quoi.
Quand on rencontre un personnage, tous joués par de vrais "acteurs", on a le droit à une petite vidéo bien pixellisée du visage du perso, et quelques lignes de dialogue parlé.
Impressionnant pour un jeu de 1991 support disquette. Il faut saluer l'effort.
Et c'est là que ça part (volontairement je pense) en couille: tout est super mal joué par des acteurs totalement ridicules voire abyssaux.
Et ce n'est pas seulement qu'ils jouent mal: moitié des persos sont juste de vastes blagues, faits à l'arrache avec un maquillage foireux,
des voix pas possibles, et c'est l'éclate.
Par exemple, Jacques Sparrow, le photographe à l'accent français le plus mal joué du monde:
ou Mac Malden, le gangster au plus gros nez du système solaire:
Et si vous ne croyez toujours pas que c'est du foutage de gueule, voyez la femme d'un ouvrier présent sur Mars:
Je mets une pièce qu'il leur manquait une actrice et que c'est le graphiste qui a mis une perruque pour jouer ce perso.
Donc résumons: dans une enquête policière martienne qui se veut sérieuse, on a des persos ridicules dans des situations au mieux saugrenues et une histoire plus que bancale au point que je n'ai rien compris.
Le top: vers la fin on se fait capturer par le "méchant" qui explique son plan machiavélique fomenté depuis le début... Et il parle pendant une plombe! Ca ne tient pas debout une seconde et c'est génial. Et après avoir construit une machine qui peut faire apparaitre ce qu'il veut, il fait apparaitre... une strip teaseuse, puis... Elvis! Enorme.
Ce goût de n'importe quoi, de série B voire Z est assez jouissif et permet de passer outre les graphismes digits assez baveux, la maniabilité foirée (même le curseur déconne par moments),
le manque de lisibilité et le sentiment de ne pas toujours savoir ce qu'on fait, et surtout les game over et encore pire: les impasses du jeu.
Content d'y avoir joué.
Les plus du jeu:
- l'ambiance second degré voire bien barrée
- les persos en vidéo à crever de rire
- le cheat pour passer la séquence des conduits d'aération
- la secrétaire à distance Stacy (oui, il y avait déjà eu une Stacy avant Eternam) et son "what's up" à faire sauter les braguettes
Les moins du jeu:
- la maniabilité finie à la pisse
- beaucoup trop de persos et de lieux, on est paumé
- les passages chronométrés ou "d'arcade" totalement inutiles
- trop dur sans aide et trop facile avec
Les bikinis moments du jeu:
- La secrétaire Rhonda qu'on bouillave sévère
- le martian gulch déjà montré
- la strip teaseuse de fin de jeu
- quand on demande à la demoiselle en détresse si elle n'a pas un élastique et qu'elle retire son soutif pour nous le donner (scène de jeu du mois)
Dans un monde futuriste, vous, le détective Tex Murphy, êtes engagé par un homme d'affaires pour retrouver sa fille, une actrice, portée disparue.
Votre enquete vous emmenera sur terre et sur Mars, en "shuttle", et sur la planete Mars se trouvent des lieux un peu sordides, notamment un bordel, et des mutants.
Meu non, c'est pas copié sur Total Recall. Le bordel s'appelle Martian Gulch et pas Last Resort, et y'a même pas Schwarzy dedans.
Le jeu se joue comme un p&c classique, mais en mal foutu.
Déjà, déplacer le perso est difficile. Il ne va pas en diagonale. Donc si vous cliquez sur un endroit, il ira d'abord horizontalement puis verticalement pour l'atteindre.
Et le pathfinding étant égal à zéro, il pourra se retrouver bloqué sur la moindre connerie du décor et s'arrêter.
Sachant que certaines séquences sont chronométrées ou bien nécessitent de se déplacer minutieusement, c'est chaud...
Comme la séquence de hoverboard (mais non, c'est pas copié sur BTTF):
Il faut slalomer entre les rayons laser fixes. Mais la maniabilité à la souris est tellement dégueulasse que vous recommencerez un grand nombre de fois.
Encore pire: pour voir les rayons laser de la scène de hoverboard, il faut des lunettes spéciales. Si vous ne les trouvez pas, vous accédez à la scène mais vous mourez systématiquement car les rayons sont invisibles.
Seulement rien n'indique qu'il faut des lunettes. Vous pouvez donc être bloqué indéfiniment, car pas toujours possible de revenir en arrière...
L'ensemble des séquences un peu marginales de ce jeu (c'est a dire pas de p&c pur et dur) sont des chiasses immondes.
Comme la séquence où il faut sauter sur des pierres pour traverser un marécage. Quelles pierres peuvent vous porter et lesquelles vont couler? On ne sait pas. On essaie, on meurt, on recommence. Quel bonheur.
Ou la séquence en 3D laidissime qui consiste à se déplacer dans le labyrinthe des tuyaux d'aération d'un immeuble (Mo non, c'est pas copié sur piège de cristal).
On y comprend rien, et même en trouvant le plan, on ne sait pas où aller.
C'est tellement pourri que la notice donne un raccourci clavier pour bypasser la séquence.
Seul intérêt de ces passages merdiques, si vous échouez, vous aurez droit à un game over montrant comment Tex meurt de façon diverses et variées.
En coulant, le cerveau grillé, éventré par un laser... le rendu graphique est toujours absolument ridicule.
Mais ce ridicule ne choque pas dans le jeu. Car, heureusement, ce jeu ne se prend pas au sérieux. Je m'explique dans quelques instants.
D'abord le principe de jeu: pour faire avancer l'enquête, il faut trouver des indices et surtout interroger toutes les personnes que vous trouverez pour obtenir des noms, des adresses ou des objets qui vous feront avancer.
Principe TOTALEMENT pompé sur "meurtres à Venise", jeu que j'adore sorti 2 ans plus tôt. Bref.
Sachez que les objets à récupérer dans l'aventure sont chauds à trouver. Déjà que rien n'indique ce qui est cliquable ou non, donc on clique partout. Et en plus, il faut pour certains chasser le pixel. Sans savoir lequel on chasse.
Pour remédier à cela le jeu fournit une "aide". Cette aide indique simplement quels sont les objets activables, et si on insiste, dit carrément quoi faire. Une soluce intégrée, quoi.
Quand on rencontre un personnage, tous joués par de vrais "acteurs", on a le droit à une petite vidéo bien pixellisée du visage du perso, et quelques lignes de dialogue parlé.
Impressionnant pour un jeu de 1991 support disquette. Il faut saluer l'effort.
Et c'est là que ça part (volontairement je pense) en couille: tout est super mal joué par des acteurs totalement ridicules voire abyssaux.
Et ce n'est pas seulement qu'ils jouent mal: moitié des persos sont juste de vastes blagues, faits à l'arrache avec un maquillage foireux,
des voix pas possibles, et c'est l'éclate.
Par exemple, Jacques Sparrow, le photographe à l'accent français le plus mal joué du monde:
ou Mac Malden, le gangster au plus gros nez du système solaire:
Et si vous ne croyez toujours pas que c'est du foutage de gueule, voyez la femme d'un ouvrier présent sur Mars:
Je mets une pièce qu'il leur manquait une actrice et que c'est le graphiste qui a mis une perruque pour jouer ce perso.
Donc résumons: dans une enquête policière martienne qui se veut sérieuse, on a des persos ridicules dans des situations au mieux saugrenues et une histoire plus que bancale au point que je n'ai rien compris.
Le top: vers la fin on se fait capturer par le "méchant" qui explique son plan machiavélique fomenté depuis le début... Et il parle pendant une plombe! Ca ne tient pas debout une seconde et c'est génial. Et après avoir construit une machine qui peut faire apparaitre ce qu'il veut, il fait apparaitre... une strip teaseuse, puis... Elvis! Enorme.
Ce goût de n'importe quoi, de série B voire Z est assez jouissif et permet de passer outre les graphismes digits assez baveux, la maniabilité foirée (même le curseur déconne par moments),
le manque de lisibilité et le sentiment de ne pas toujours savoir ce qu'on fait, et surtout les game over et encore pire: les impasses du jeu.
Content d'y avoir joué.
Les plus du jeu:
- l'ambiance second degré voire bien barrée
- les persos en vidéo à crever de rire
- le cheat pour passer la séquence des conduits d'aération
- la secrétaire à distance Stacy (oui, il y avait déjà eu une Stacy avant Eternam) et son "what's up" à faire sauter les braguettes
Les moins du jeu:
- la maniabilité finie à la pisse
- beaucoup trop de persos et de lieux, on est paumé
- les passages chronométrés ou "d'arcade" totalement inutiles
- trop dur sans aide et trop facile avec
Les bikinis moments du jeu:
- La secrétaire Rhonda qu'on bouillave sévère
- le martian gulch déjà montré
- la strip teaseuse de fin de jeu
- quand on demande à la demoiselle en détresse si elle n'a pas un élastique et qu'elle retire son soutif pour nous le donner (scène de jeu du mois)