Genre : Plates-formes
Nombre de joueurs : 1
Sortie : 1994
Développeur : Titus Interactive
Éditeur : Titus Interactive
Autres plateformes : Amiga, Amstrad CPC, Atari ST, Commodore 64, DOS, NES
- Mon avis 2020 -
Un jeu de plateforme sur GB avec une physique dynamique, c'est rare !
Je ne bouderais donc pas ce "The Blues Brothers" pour son début chaotique.
Putain, qu'est-ce que ça a été difficile de ne pas arrêter après quelques vies de perdues...
Oui le début est difficile à appréhender.
Le perso se dirige très bien, ce n'est pas ça le souci.
Le problème vient du fait que les ennemis apparaissent à l'écran trop rapidement et tirent trop vite sur le perso.
On nous impose un temps de réaction ultra court, il faut donc se méfier continuellement et avancer à pas de fourmis.
La technique : tir puis bas de la croix fera des miracles.
Malgré cette connerie volontaire (enfin j'imagine ^^), le jeu est pas mal.
Pour l'apprécier il faut absolument penser à anticiper les ennemis.
Le gameplay à base de lancer de caisses est sympa, on se croirait dans un Chip and Dale !
C'est vif, dynamique, mais peu précis avec certaines hit box...
D'ailleurs il n'est pas rare de louper un saut, ou de s'y reprendre à plusieurs fois pour choper un disque à la con.
Côté collectionnite on est servi ^^
On peut choper des Vinyles/CD tout le long des 5 stages que composent le jeu.
Ils permettront de regagner un cœur d'énergie si l'on atteint les 100 (très important ! A ne surtout pas négliger).
Il y a aussi des cœurs, des cadeaux (+20 disques) et des vies à choper.
Mais également des mauvais cadeaux (-20 CD si c'est logique, ché plus) et des disques cassés...
Bref, là on entre dans les coups de putes sournois qui m'insupportent dans les jeux.
Des trucs d'enculés il y en a, allez en vrac : les mauvais objets, les ennemis aux placements putes, les sauts de l'ange sur pics etc.
Et il n'est pas rare de lâcher un "Et tu veux que je fasse comment si je vois rien !".
Vous l'avez compris, dans ce jeu il est impossible de regarder vers le bas/haut pour savoir ce qui nous attend.
Je trouve que ce Blues Brothers souffle le chaud et le froid.
Il faut clairement avoir envie pour s'y amuser.
Ca tombe bien, j'avais envie... Ouf !