Par @elodiebo
Support : Colecovision, Atari 2600
Année de sortie : 1983
Editeur : Coleco
Voici l’un des rares jeux non issu de l’arcade et présenté comme la vitrine graphique de la Colecovision… Pour beaucoup, c’est un must à posséder sur cette console, mais son gameplay est-il d’aussi bonne qualité que ses graphismes ?
Gargamel a encore fait des siennes et enlevé la Schtroumpfette pour la séquestrer dans son château. Vous incarnez donc un Schtroumpf qui a pour mission de délivrer la belle…
On va donc devoir traverser 6 tableaux fixes, de la gauche vers la droite, sans scrolling, en partant du village, pour aller dans une forêt, des champs, des cavernes, un château, une autre forêt puis l’antre de Gargamel, où vous attend sagement la miss…
Lala la schtroumpf lala !
Et une fois la gente demoiselle délivrée, rebelote, on repart de la forêt et on s’en refait le tour… Sauf qu’au second passage, et les suivants, les zones comportent plus d’écrans, et des ennemis commencent à lui barrer la route : des chauves souris et des araignées qu’il faudra éviter en se baissant ou en sautant par dessus. Car notre Schtroumpf est nu comme un ver, coté armement bien sûr, et ne peut se défendre qu’en évitant ou en fuyant…
C'est ce qu'on appelle faire l'autruche
Evidemment, des obstacles physiques sont là pour compliquer notre tache : des barrières, des talus, des stalagmites,… Le but est de sauter par dessus avec une précision infaillible au nanomètroschtroumpf près, sinon, c’est la mort subite ! Et oui, le Schtroumpf est fragile, et tombe raide mort sur le coté au moindre raté… Certains obstacles se franchissent avec un simple saut, tandis que d’autres nécessitent un « double » saut. En revanche, le château de Gargamel ne présente qu’une difficulté marquant la fin du périple : un crâne sur lequel il faut sauter allègrement pour tomber dans les bras de la Schtroumpfette. En effet, vous n’aurez même pas le sorcier à affronter pour la libérer, ce qui est un peu décevant.
Bouge pas ma belle, j'arrive !
Mais un autre adversaire à affronter est de taille : le temps. Notre petit héros dispose d’une barre de vie qui diminue au fur et à mesure de l’avancée. C’est qu’il s’essouffle vite le pauvre ! Celle-ci ne se recharge qu’en changeant de zone. Alors au début c’est facile, on n’en tient pas compte, mais quand les zones commencent à avoir plusieurs tableaux, cela devient de plus en plus ardu…
Un saut digne de Carl Lewis
Donc, graphiquement, le jeu est schtroumpfement magnifique, ceci est indiscutable. Le jeu exploite parfaitement la palette de couleur de la Colecovision. La console nous réserve également quatre mélodies, et pas seulement des bruitages. Cependant, un beau jeu ne suffit pas à faire un bon jeu. Il se montre schtroumpfement répétitif dans les décors, les obstacles, et plutôt facile. Ce qui dénature pas mal ce jeu, et ne le rend pas très attractif. On y joue une fois et encore, on a du mal à y rester longtemps devant…
Les Schtroumpfs était certainement révolutionnaire à l’époque visuellement et musicalement, mais sa grande facilité et son manque de variété dans les décors lui portent préjudice.
Anecdotes
- Une version Intellivision était prévue mais n’a jamais été diffusée
- La version Atari 2600 est très réussie graphiquement (on peut enfin dire qu’il y a un beau jeu sur la 2600) et beaucoup plus glamour car le Schtroumpf a droit à une véritable récompense pour son parcours du combattant : un baiser de la Schtroumpfette !
Support : Colecovision, Atari 2600
Année de sortie : 1983
Editeur : Coleco
Voici l’un des rares jeux non issu de l’arcade et présenté comme la vitrine graphique de la Colecovision… Pour beaucoup, c’est un must à posséder sur cette console, mais son gameplay est-il d’aussi bonne qualité que ses graphismes ?
Gargamel a encore fait des siennes et enlevé la Schtroumpfette pour la séquestrer dans son château. Vous incarnez donc un Schtroumpf qui a pour mission de délivrer la belle…
On va donc devoir traverser 6 tableaux fixes, de la gauche vers la droite, sans scrolling, en partant du village, pour aller dans une forêt, des champs, des cavernes, un château, une autre forêt puis l’antre de Gargamel, où vous attend sagement la miss…
Lala la schtroumpf lala !
Et une fois la gente demoiselle délivrée, rebelote, on repart de la forêt et on s’en refait le tour… Sauf qu’au second passage, et les suivants, les zones comportent plus d’écrans, et des ennemis commencent à lui barrer la route : des chauves souris et des araignées qu’il faudra éviter en se baissant ou en sautant par dessus. Car notre Schtroumpf est nu comme un ver, coté armement bien sûr, et ne peut se défendre qu’en évitant ou en fuyant…
C'est ce qu'on appelle faire l'autruche
Evidemment, des obstacles physiques sont là pour compliquer notre tache : des barrières, des talus, des stalagmites,… Le but est de sauter par dessus avec une précision infaillible au nanomètroschtroumpf près, sinon, c’est la mort subite ! Et oui, le Schtroumpf est fragile, et tombe raide mort sur le coté au moindre raté… Certains obstacles se franchissent avec un simple saut, tandis que d’autres nécessitent un « double » saut. En revanche, le château de Gargamel ne présente qu’une difficulté marquant la fin du périple : un crâne sur lequel il faut sauter allègrement pour tomber dans les bras de la Schtroumpfette. En effet, vous n’aurez même pas le sorcier à affronter pour la libérer, ce qui est un peu décevant.
Bouge pas ma belle, j'arrive !
Mais un autre adversaire à affronter est de taille : le temps. Notre petit héros dispose d’une barre de vie qui diminue au fur et à mesure de l’avancée. C’est qu’il s’essouffle vite le pauvre ! Celle-ci ne se recharge qu’en changeant de zone. Alors au début c’est facile, on n’en tient pas compte, mais quand les zones commencent à avoir plusieurs tableaux, cela devient de plus en plus ardu…
Un saut digne de Carl Lewis
Donc, graphiquement, le jeu est schtroumpfement magnifique, ceci est indiscutable. Le jeu exploite parfaitement la palette de couleur de la Colecovision. La console nous réserve également quatre mélodies, et pas seulement des bruitages. Cependant, un beau jeu ne suffit pas à faire un bon jeu. Il se montre schtroumpfement répétitif dans les décors, les obstacles, et plutôt facile. Ce qui dénature pas mal ce jeu, et ne le rend pas très attractif. On y joue une fois et encore, on a du mal à y rester longtemps devant…
Les Schtroumpfs était certainement révolutionnaire à l’époque visuellement et musicalement, mais sa grande facilité et son manque de variété dans les décors lui portent préjudice.
Anecdotes
- Une version Intellivision était prévue mais n’a jamais été diffusée
- La version Atari 2600 est très réussie graphiquement (on peut enfin dire qu’il y a un beau jeu sur la 2600) et beaucoup plus glamour car le Schtroumpf a droit à une véritable récompense pour son parcours du combattant : un baiser de la Schtroumpfette !