Je vais me faire taper par pas mal de monde, mais bon je me lance...
Pour moi, le meilleur exemple récent est le Catherine d'Atlus, sorti il y a peu en Europe.
Parce que qu'est-ce qu'on a en fait ? Un simple puzzle game assez chiant, répétitif, vraiment trop costaud pour plaire à tout le monde... Oui mais voilà, on colle un design "otakuesque", avec petits plans suggestifs, 2 nanas joliment dessinées, dont l'une a des allures de vraie sal... On lui fait manger une pizza avec le fromage qui laisse un long filet de liquide jaunâtre, la langue bien tirée dans une expression lascive pour qu'une tripotée de poireaux sans poils puissent se dégorger dessus. Sérieux, vous avez déjà vu une fille (ou un homme hein !) s'avaler une pizza comme cela ? Au secours, apprenez-lui à bouffer à cette pauvre cruche !
Et dans la presse, pas un qui ose dire que, quand même, ce jeu c'est un peu de l'arnaque... Pensez donc : c'est Atlus, le design est très beau (faut dire ce qui est), et puis BAM ! On va sortir que c'est artistique, que c'est un truc psychédélico-psycho-philosophico-pouêt-pouêt, tout ça pour se donner bonne conscience, pour dire que, non O grand jamais, on n'achète pas ce jeu pour les p'tites culottes subrepticement dévoilées, mais bien parce que "Y'a tellement peu d'expériences de ce genre dans le monde du jeu vidéo, faut encourager l'art ma bonne dame".
Catherine, au final, c'est un peu l'expérience du premier bouquin porno acheté chez un marchand de journaux. On se prend 3 autres magazines avec, si possibles très intellos, afin de noyer le poisson et de faire croire à cette superbe vendeuse qu'on n'est pas qu'un gros obsédé (et puis d'ailleurs, mademoiselle, le bouquin avec les dames nues, là, c'est pas pour moi, c'est pour un copain...). Sauf qu'au final, personne n'est dupe...