Ce quatorzième numéro date de Mars 1991, où la Gamate fait parler d'elle dans tous les magazines, mais apparait déjà comme ce que l'on sait d'elle aujourd'hui : une très mauvaise machine au patrimoine vidéoludique inexistant.
Les magazines (voire ne serait-ce que les articles) liés aux jeux consoles sont encore très peu présents en France... Mais plus pour longtemps ! En effet, cette année 1991 voit l'apparition de nouveaux magazines consacrés aux consoles, avançant petit à petit le chant du Cygne de la prédominance des publications Micro. Au clic sur la couverture d'un magazine, vous tomberez directement sur sa page téléchargement sur abandonware-magazines.org.
Honorons les 4 magazines français à parler de jeux consoles ce mois-ci: Generation 4, Joystick, Player One et Tilt !
Generation 4 numéro 31:
Un peu de news (notamment sur la Gamate), et quelques tests. Les meilleurs jeux du mois sont Bubble Ghost, Power Racer et Contra (9) sur GameBoy, Shangai (10) sur Lynx, Jackie Chan (91%) sur PC Engine, Super Volleyball (92%) sur Megadrive, et Actraiser (96%) et F-Zero (95%) sur Super Famicom.
Joystick numéro 14:
Quelques news ainsi qude des dossiers sur le 30ème salon du jouet, la Lynx et la Gamate. Les meilleurs jeux du mois sont Jackie Chan (90%) sur PC Engine, Gynoug (93%) et Musha Aleste (90%) sur Megadrive, Shangai II (90%) sur GameGear, et Contra (97%) et Gargoyle's Quest (96%) sur GameBoy.
Player One numéro 7:
De nombreuses news tous supports, dont la Gamate. Les meilleurs jeux du mois sont Jackie Chan (90%) sur PC Engine, Castle of Illusion (97%) et Danan (91%) sur Master System, Phantasy Star II (95%) et Sword of Vermilion (94%) sur Megadrive, Megaman 2 (90%) sur Nes, et Gargoyle's Quest (92%) sur GameBoy.
Tilt numéro 88:
Pas mal de news, et des dossiers sur le Computer Shopper Show, l'Atari 7800, le CES de Las Vegas et la Gamate. Les meilleurs jeux du mois sont Final Fight (19) sur Super Famicom, Castle of Illusion (19) sur Master System, et Battle Squadron (18) et Atomic Robo Kid (17) sur Megadrive.
Ah Disney et les jeux vidéo ! A l’époque des 8-16 bits, la plupart de ces jeux estampillés Disney étaient d’excellente qualité. On entend d’ailleurs bien souvent dire que le Castle of Illusion sur Megadrive est l’un des meilleurs jeux de plates-formes de cette époque... Mais personnellement, je lui ai toujours préféré son homonyme sur Master System : je vais donc vous parler de cette petite perle 8 bits souvent laissée dans l’ombre de son ainée !
Le scénario est des plus basiques : la méchante sorcière Mizrabel enlève Minnie, jalouse de son bonheur avec Mickey. Elle l’embarque alors sur son balai, direction son château des illusions (d’où le titre hum). Ni une ni deux, Mickey vole au secours de sa belle, mais il doit pour cela retrouver 7 joyaux disséminés dans plusieurs niveaux (ben, oui, ce serait beaucoup trop simple, sinon, on n’en aurait pas fait un jeu sinon !).
D’entrée, l’introduction, de très bonne facture pour de la Master System, donne le ton. On sait qu’on a dans les mains un jeu aux graphismes soignés et on attend bien évidemment que la suite du soft soit sur cette même lancée.
On prend le contrôle de Mickey qui va devoir parcourir en tout et pour tout six mondes à la recherche de ces fameux gems. Trois portes s’érigent en premier lieu, sachant qu’on a le choix de commencer par le niveau qu’on souhaite. Notre personnage aux grandes oreilles évolue ainsi dans des ambiances uniques : une forêt animée (le rêve de BB ^^), une pâtisserie vivante (mon rêve ^^), un monde rempli de jouets vivants (le rêve des zenfants^^).
Pour déambuler dans ces décors et atteindre son objectif, Mickey va devoir affronter plusieurs ennemis, en ramassant et lançant des objets… ou avec son popotin ! Là encore, comme tout jeu Disney, pas de sang ni d’arme pour se défendre, juste un saut sur ses fesses, et c’est réglé ! (Et là, pour le coup, je pense qu’attaquer les gens avec ses fesses, ça doit être le rêve d’ADL ^^). On pourrait croire que les deux boutons de la manette Master System pouvaient limiter le gameplay, mais un bouton de saut et un bouton d’attaque, ça suffit amplement pour prendre du plaisir à balancer les fesses de Mickey sur n’importe quel obstacle (on se surprend même à faire des méga sauts fessiers d’ennemi en ennemi pour traverser le niveau). (Je pense que j’ai suffisamment placé le mot « fesse » pour le référencement Google ^^).
Une fois ce premier palier franchi et les trois premiers joyaux chippés aux boss, on accède à deux nouvelles portes qui permettent d’ouvrir des mondes un peu différents : une librairie et une tour de l’horloge proche d’un donjon à la Castlevania (bien moins dur bien évidemment). Ces niveaux diffèrent par rapport aux trois précédents par leur structure : il n’y a plus un mais deux gems à récupérer, un caché, et un gardé là aussi par le boss. Si vous loupez celui qui est caché et que vous souhaitez quand même affronter le gardien du niveau, et bien rebelotte, retour à la case départ…
Au final, la difficulté de ce soft n’est pas bien élevée (vu le nombre de vies disponibles), mais la simplicité du gameplay, son level design, moins linéaire que sur MD, et son dynamisme rendent vraiment ce titre accrocheur et plaisant. Plusieurs chemins sont possibles, on découvre des objets et des salles cachés à gogo. On prend plaisir à parcourir les univers uniques proposés, on se surprend à plonger dans une tasse de café et nager parmi les morceaux de sucre, à vouloir aller plus vite que le scrolling forcé du monde chocolaté… Ce Castle of Illusion est graphiquement splendide, la Master System donne tout ce qu’elle a dans le ventre pour nous offrir six mondes à l’ambiance si particulière, si magique, si Disney !
Pour la musique, le travail effectué par les développeurs est là aussi de qualité, avec une bande son dans le pur esprit 8 bits, collant parfaitement à chaque univers de jeu.
Au final, Castle of Illusion version Master System est l’un des meilleurs platformers de sa génération, et contentera les fans du genre malgré sa relative facilité.
Pendant ce temps, en France
Les magazines (voire ne serait-ce que les articles) liés aux jeux consoles sont encore très peu présents en France... Mais plus pour longtemps ! En effet, cette année 1991 voit l'apparition de nouveaux magazines consacrés aux consoles, avançant petit à petit le chant du Cygne de la prédominance des publications Micro. Au clic sur la couverture d'un magazine, vous tomberez directement sur sa page téléchargement sur abandonware-magazines.org.
Honorons les 4 magazines français à parler de jeux consoles ce mois-ci: Generation 4, Joystick, Player One et Tilt !
Generation 4 numéro 31:
Un peu de news (notamment sur la Gamate), et quelques tests. Les meilleurs jeux du mois sont Bubble Ghost, Power Racer et Contra (9) sur GameBoy, Shangai (10) sur Lynx, Jackie Chan (91%) sur PC Engine, Super Volleyball (92%) sur Megadrive, et Actraiser (96%) et F-Zero (95%) sur Super Famicom.
Joystick numéro 14:
Quelques news ainsi qude des dossiers sur le 30ème salon du jouet, la Lynx et la Gamate. Les meilleurs jeux du mois sont Jackie Chan (90%) sur PC Engine, Gynoug (93%) et Musha Aleste (90%) sur Megadrive, Shangai II (90%) sur GameGear, et Contra (97%) et Gargoyle's Quest (96%) sur GameBoy.
Player One numéro 7:
De nombreuses news tous supports, dont la Gamate. Les meilleurs jeux du mois sont Jackie Chan (90%) sur PC Engine, Castle of Illusion (97%) et Danan (91%) sur Master System, Phantasy Star II (95%) et Sword of Vermilion (94%) sur Megadrive, Megaman 2 (90%) sur Nes, et Gargoyle's Quest (92%) sur GameBoy.
Tilt numéro 88:
Pas mal de news, et des dossiers sur le Computer Shopper Show, l'Atari 7800, le CES de Las Vegas et la Gamate. Les meilleurs jeux du mois sont Final Fight (19) sur Super Famicom, Castle of Illusion (19) sur Master System, et Battle Squadron (18) et Atomic Robo Kid (17) sur Megadrive.
Le focus console du mois par Elodiebo : Castle of Illusion MS
Ah Disney et les jeux vidéo ! A l’époque des 8-16 bits, la plupart de ces jeux estampillés Disney étaient d’excellente qualité. On entend d’ailleurs bien souvent dire que le Castle of Illusion sur Megadrive est l’un des meilleurs jeux de plates-formes de cette époque... Mais personnellement, je lui ai toujours préféré son homonyme sur Master System : je vais donc vous parler de cette petite perle 8 bits souvent laissée dans l’ombre de son ainée !
Le scénario est des plus basiques : la méchante sorcière Mizrabel enlève Minnie, jalouse de son bonheur avec Mickey. Elle l’embarque alors sur son balai, direction son château des illusions (d’où le titre hum). Ni une ni deux, Mickey vole au secours de sa belle, mais il doit pour cela retrouver 7 joyaux disséminés dans plusieurs niveaux (ben, oui, ce serait beaucoup trop simple, sinon, on n’en aurait pas fait un jeu sinon !).
D’entrée, l’introduction, de très bonne facture pour de la Master System, donne le ton. On sait qu’on a dans les mains un jeu aux graphismes soignés et on attend bien évidemment que la suite du soft soit sur cette même lancée.
On prend le contrôle de Mickey qui va devoir parcourir en tout et pour tout six mondes à la recherche de ces fameux gems. Trois portes s’érigent en premier lieu, sachant qu’on a le choix de commencer par le niveau qu’on souhaite. Notre personnage aux grandes oreilles évolue ainsi dans des ambiances uniques : une forêt animée (le rêve de BB ^^), une pâtisserie vivante (mon rêve ^^), un monde rempli de jouets vivants (le rêve des zenfants^^).
Pour déambuler dans ces décors et atteindre son objectif, Mickey va devoir affronter plusieurs ennemis, en ramassant et lançant des objets… ou avec son popotin ! Là encore, comme tout jeu Disney, pas de sang ni d’arme pour se défendre, juste un saut sur ses fesses, et c’est réglé ! (Et là, pour le coup, je pense qu’attaquer les gens avec ses fesses, ça doit être le rêve d’ADL ^^). On pourrait croire que les deux boutons de la manette Master System pouvaient limiter le gameplay, mais un bouton de saut et un bouton d’attaque, ça suffit amplement pour prendre du plaisir à balancer les fesses de Mickey sur n’importe quel obstacle (on se surprend même à faire des méga sauts fessiers d’ennemi en ennemi pour traverser le niveau). (Je pense que j’ai suffisamment placé le mot « fesse » pour le référencement Google ^^).
Une fois ce premier palier franchi et les trois premiers joyaux chippés aux boss, on accède à deux nouvelles portes qui permettent d’ouvrir des mondes un peu différents : une librairie et une tour de l’horloge proche d’un donjon à la Castlevania (bien moins dur bien évidemment). Ces niveaux diffèrent par rapport aux trois précédents par leur structure : il n’y a plus un mais deux gems à récupérer, un caché, et un gardé là aussi par le boss. Si vous loupez celui qui est caché et que vous souhaitez quand même affronter le gardien du niveau, et bien rebelotte, retour à la case départ…
Au final, la difficulté de ce soft n’est pas bien élevée (vu le nombre de vies disponibles), mais la simplicité du gameplay, son level design, moins linéaire que sur MD, et son dynamisme rendent vraiment ce titre accrocheur et plaisant. Plusieurs chemins sont possibles, on découvre des objets et des salles cachés à gogo. On prend plaisir à parcourir les univers uniques proposés, on se surprend à plonger dans une tasse de café et nager parmi les morceaux de sucre, à vouloir aller plus vite que le scrolling forcé du monde chocolaté… Ce Castle of Illusion est graphiquement splendide, la Master System donne tout ce qu’elle a dans le ventre pour nous offrir six mondes à l’ambiance si particulière, si magique, si Disney !
Pour la musique, le travail effectué par les développeurs est là aussi de qualité, avec une bande son dans le pur esprit 8 bits, collant parfaitement à chaque univers de jeu.
Au final, Castle of Illusion version Master System est l’un des meilleurs platformers de sa génération, et contentera les fans du genre malgré sa relative facilité.