Renegade est un jeu sorti en 1987 sur CPC. Il s'agit de l'adaptation d'une borne d'arcade, et est un incroyable galimatias d'éditeurs: Technos au japon, Taito aux USA, et Ocean pour l'adaptation CPC.
Ce jeu est un BTA. Et c'est le premier jeu vidéo que j'ai possédé, sur CPC. Donc je verse une petite larme.
L'histoire? la même que tous les BTA, votre copine s'est fait kidnapper en plein coeur de New York et il faut nettoyer les quartiers mal famés tel un Charles Bronson en forme, pour la retrouver.
Votre héros, un bellâtre musculeux clone de Van Damme, va donc au cours des 4 niveaux se retrouver opposé à moult sbires qu'il faudra occire.
Sur CPC, pas de scrolling, les niveaux sont composés de 5 "tableaux", quand on arrive au bord de l'écran on progresse au tableau suivant, mais sans vraiment changer de tableau, c'est plus un scrolling instantané qui ne réserve aucune mauvaise surprise.
Le 1er niveau, sur un quai de métro, vous voit régler leur compte à une bande de salauds en pantalon vert et à des blacks armés de matraques. L'extrémité du niveau est un bord de quai et vous pouvez y envoyer les ennemis pour les tuer d'un coup. Inutile lors du 1er loop, mais indispensable ensuite.
Après avoir tué un certain nombre d'ennemis, le boss se pointe, un abruti à casquette qu'on latte avec plaisir.
Le 2e niveau, sur un parking, commence avec des motards qui vous foncent dessus, il faut sauter au bon moment pour les faire tomber de leur bécane. Ensuite débarque une bande de loubards à matraque et de bikers masqués, et enfin un boss que je trouve stylé, un mec à barbe, chauve avec une queue de cheval, qui essaie de vous placer un high kick à 360°.
Le 3e niveau est une ruelle douteuse qui pue le tapin et le saphisme, on se fait assaillir par des salopes blondes qui jouent du fouet et des salopes blacks baraquées avec une matraque. Enfin arrive La Grosse Bertha, une lesbienne de 120kg de muscle qui court vers vous et vous étale. Le boss le plus dur du jeu.
Le dernier niveau est coupé en 2: une première salle remplie de blacks en kimono bleu armés de rasoirs qui font mal (moitié de la barre de vie), et une 2e salle avec les mêmes gars et le boss final: un type armé d'un flingue, si vous êtes touché une fois, terminé.
Pour trucider toute cette armada d'enfoirés, on dispose d'une palette de coups très étendue pour l'époque: coups de poings vers l'avant, coup de pied en arrière, coup de pied sauté, on peut aussi saisir un ennemi et lui latter les couilles (oui, même la grosse bertha du level 3) ou encore l'achever à terre en lui marravant la face.
La jouabilité était assez inédite: il faut utiliser un joystick et 3 boutons, un pour les coups à gauche, un pour les coups à droite et un pour sauter. Un joy et 3 boutons, c'est de l'arcade chez soi! (Par contre c'est injouable au clavier, il faut 3 mains)
Pendant vos aventures, vous aurez droit à une musique différente par niveau, toutes très bien réalisées, des adaptations des musiques de la borne d'arcade.
Quand on bat un boss, un timbre avec sa tronche apparait en bas de l'écran. Si vous battez les 4 boss, vous retrouvez votre copine: et vous aurez droit à un baiser langoureux.
Sur arcade ça s'arrête là, mais sur CPC, on voit la main de votre héros qui descend et finit sur le cul de cette blonde, dont on se dit qu'après tout elle va prendre ce qu'elle mérite.
Et c'est reparti, 2e loop avec des adversaires plus costauds, qui tapent plus vite, plus fort, et des boss avec plus de vie. Si on re-bat un boss, on voit son timbre en double en bas de l'écran.
Le nombre de loops semble être infini, moi j'ai réussi à en faire 3, j'ai déjà vu des vidéos avec 5 timbres de boss superposés, mais là les ennemis deviennent des cyborgs et comme le temps de chaque niveau est limité, on n'a même plus le temps de les tuer.
Avant de vous donner mon impression sur le jeu, voici les notes, qui vont bien résumer l'ensemble:
graphismes: 10/10. C'est magnifique, regardez les images, les persos sont très bien dessinés, les décors sont jolis, colorés, les meilleurs graphismes pour un jeu de baston CPC.
sons: 8/10. Les bruitages sont corrects, les musiques sont classes, pas répétitives, ça met dans l'ambiance. Très bon point.
animation: 9/10. C'est fluide, ça ne ralentit pas malgré 6 ennemis à l'écran, et les coups portés sont très bien animés, pas juste en 1 frame.
jouabilité: 8/10. Une fois compris le principe des touches, aucun souci. Je mets seulement 8 car trop dur de jouer au clavier.
difficulté: 4/10 pour le 1er loop, 10 dès le 3e. C'est dommage qu'on ne puisse pas commencer directement à une plus haute difficulté en fait.
Bref, ce jeu est une tuerie. La meilleure adaptation de ce jeu, amiga y compris, tellement elle exploite à fond le CPC.
Un seul défaut: on ne peut pas jouer à deux. Ce défaut sera corrigé dans la suite du jeu, Target Renegade, qui introduira également des armes, mais c'est tellement moche par rapport au 1er renegade qu'on se demande pourquoi avoir changé les graphismes.
Ce jeu est pour moi dans le top 10 CPC, le meilleur BTA solo voire le meilleur tout court, même s'il date de 1987. J'y ai joué des heures et des heures sans m'en lasser.
Note globale: 9/10 car on ne peut pas jouer à deux. Sinon, j'aurais mis 11.
NB: notre ami Oli a déjà testé ce jeu ici même sur CPC. Je l'ai refait, non pas parce que j'étais pas d'accord (on en vient à la même conclusion) mais parce que tester son 1er jeu... Ben, il faut le faire un jour, quoi.
Donc si vous lisez ce test, lisez aussi le sien
Ce jeu est un BTA. Et c'est le premier jeu vidéo que j'ai possédé, sur CPC. Donc je verse une petite larme.
L'histoire? la même que tous les BTA, votre copine s'est fait kidnapper en plein coeur de New York et il faut nettoyer les quartiers mal famés tel un Charles Bronson en forme, pour la retrouver.
Votre héros, un bellâtre musculeux clone de Van Damme, va donc au cours des 4 niveaux se retrouver opposé à moult sbires qu'il faudra occire.
Sur CPC, pas de scrolling, les niveaux sont composés de 5 "tableaux", quand on arrive au bord de l'écran on progresse au tableau suivant, mais sans vraiment changer de tableau, c'est plus un scrolling instantané qui ne réserve aucune mauvaise surprise.
Le 1er niveau, sur un quai de métro, vous voit régler leur compte à une bande de salauds en pantalon vert et à des blacks armés de matraques. L'extrémité du niveau est un bord de quai et vous pouvez y envoyer les ennemis pour les tuer d'un coup. Inutile lors du 1er loop, mais indispensable ensuite.
Après avoir tué un certain nombre d'ennemis, le boss se pointe, un abruti à casquette qu'on latte avec plaisir.
Le 2e niveau, sur un parking, commence avec des motards qui vous foncent dessus, il faut sauter au bon moment pour les faire tomber de leur bécane. Ensuite débarque une bande de loubards à matraque et de bikers masqués, et enfin un boss que je trouve stylé, un mec à barbe, chauve avec une queue de cheval, qui essaie de vous placer un high kick à 360°.
Le 3e niveau est une ruelle douteuse qui pue le tapin et le saphisme, on se fait assaillir par des salopes blondes qui jouent du fouet et des salopes blacks baraquées avec une matraque. Enfin arrive La Grosse Bertha, une lesbienne de 120kg de muscle qui court vers vous et vous étale. Le boss le plus dur du jeu.
Le dernier niveau est coupé en 2: une première salle remplie de blacks en kimono bleu armés de rasoirs qui font mal (moitié de la barre de vie), et une 2e salle avec les mêmes gars et le boss final: un type armé d'un flingue, si vous êtes touché une fois, terminé.
Pour trucider toute cette armada d'enfoirés, on dispose d'une palette de coups très étendue pour l'époque: coups de poings vers l'avant, coup de pied en arrière, coup de pied sauté, on peut aussi saisir un ennemi et lui latter les couilles (oui, même la grosse bertha du level 3) ou encore l'achever à terre en lui marravant la face.
La jouabilité était assez inédite: il faut utiliser un joystick et 3 boutons, un pour les coups à gauche, un pour les coups à droite et un pour sauter. Un joy et 3 boutons, c'est de l'arcade chez soi! (Par contre c'est injouable au clavier, il faut 3 mains)
Pendant vos aventures, vous aurez droit à une musique différente par niveau, toutes très bien réalisées, des adaptations des musiques de la borne d'arcade.
Quand on bat un boss, un timbre avec sa tronche apparait en bas de l'écran. Si vous battez les 4 boss, vous retrouvez votre copine: et vous aurez droit à un baiser langoureux.
Sur arcade ça s'arrête là, mais sur CPC, on voit la main de votre héros qui descend et finit sur le cul de cette blonde, dont on se dit qu'après tout elle va prendre ce qu'elle mérite.
Et c'est reparti, 2e loop avec des adversaires plus costauds, qui tapent plus vite, plus fort, et des boss avec plus de vie. Si on re-bat un boss, on voit son timbre en double en bas de l'écran.
Le nombre de loops semble être infini, moi j'ai réussi à en faire 3, j'ai déjà vu des vidéos avec 5 timbres de boss superposés, mais là les ennemis deviennent des cyborgs et comme le temps de chaque niveau est limité, on n'a même plus le temps de les tuer.
Avant de vous donner mon impression sur le jeu, voici les notes, qui vont bien résumer l'ensemble:
graphismes: 10/10. C'est magnifique, regardez les images, les persos sont très bien dessinés, les décors sont jolis, colorés, les meilleurs graphismes pour un jeu de baston CPC.
sons: 8/10. Les bruitages sont corrects, les musiques sont classes, pas répétitives, ça met dans l'ambiance. Très bon point.
animation: 9/10. C'est fluide, ça ne ralentit pas malgré 6 ennemis à l'écran, et les coups portés sont très bien animés, pas juste en 1 frame.
jouabilité: 8/10. Une fois compris le principe des touches, aucun souci. Je mets seulement 8 car trop dur de jouer au clavier.
difficulté: 4/10 pour le 1er loop, 10 dès le 3e. C'est dommage qu'on ne puisse pas commencer directement à une plus haute difficulté en fait.
Bref, ce jeu est une tuerie. La meilleure adaptation de ce jeu, amiga y compris, tellement elle exploite à fond le CPC.
Un seul défaut: on ne peut pas jouer à deux. Ce défaut sera corrigé dans la suite du jeu, Target Renegade, qui introduira également des armes, mais c'est tellement moche par rapport au 1er renegade qu'on se demande pourquoi avoir changé les graphismes.
Ce jeu est pour moi dans le top 10 CPC, le meilleur BTA solo voire le meilleur tout court, même s'il date de 1987. J'y ai joué des heures et des heures sans m'en lasser.
Note globale: 9/10 car on ne peut pas jouer à deux. Sinon, j'aurais mis 11.
NB: notre ami Oli a déjà testé ce jeu ici même sur CPC. Je l'ai refait, non pas parce que j'étais pas d'accord (on en vient à la même conclusion) mais parce que tester son 1er jeu... Ben, il faut le faire un jour, quoi.
Donc si vous lisez ce test, lisez aussi le sien