Remontée de topics. Vous risquez encore d'en manger de ma part. Mes confuses par avance.
Spontanément 1992! Perché no?
Tout d'abord, parce que je lis l'excellent ouvrage "
L'année du jeu vidéo 1992" publié par les éditions Third Editions. J'en profite pour souligner la qualité rédactionnelle, l'alliance du sérieux et de l'engouement qui anime la rédaction. C'est cool et je savoure chaque paragraphe.
En second lieu parce que c'est l'année de tous les émois: Metal Express sur M6, Guns n Roses, le sport à fond, l'insouciance, les filles, les mecs qui ont des consoles 16 bits au collège, les prêts et échanges de jeux. Ma Mega Drive tourne bien, digne du V8 Interceptor de Max. Le Guerrier de la Route quoi... B-)
Et puis les jeux à proprement parler, le coeur du sujet. Et là je vais encore envoyer un pâté comme si j'étais frappé d'une diarrhée explosive furibonde et tonitruante...
Ma Mega Drive est consentante. Elle enfile les jeux à foison comme Amauri plante des buts... Attendez... Heu... Bref.
- Flashback.Je ne l'ai pas cité dans mon topic de présentation alors même qu'il s'agit de l'un de mes jeux favoris, dans mon top cinq Mega Drive. Une réussite technique, une avancée pour son époque mais pas uniquement. Un univers qui vous absorbe, une diversité de missions (comme le niveau où vous devez accomplir diverses missions en qualité de mercenaire, qui m'évoquait un peu Running Man de mémoire), de la science fiction de haut vol transposée en jeu vidéo. En aparté, j'avais été quelque peu déçu par sa suite, Fade to Black, sur PS1. Il faut dire qu'il devait faire face à la rude concurrence de Resident Evil.
- Sonic 2.Il a fait la une de Consoles +, magazine pourtant fort pro Nintendo, plus prompt à dénigrer les productions sur Mega Drive qu'autre chose. Cet opus surpasse le premier, la possibilité de jouer à deux, un univers cucul la praline, une mascotte qui se démarque de Mario. Pourquoi? Parce que lorsqu'il sourit Sonic, son sourire est malicieux. Il est là pour la gagne, un peu truand, il est prêt à la mettre au Docteur Robotnik. Il ne vas pas lésiner. Un aspect un peu bad boy en somme, à la différence de la mascotte de Nintendo.
- Streets of Rage 2.Mes premiers pas dans cette trilogie. Le meilleur opus selon mes critères. Des parties endiablées seul ou à deux. Une super production. Un jeu AAA+ comme qui dirait les gens modernes. Et il n'a pas vieilli d'une once en plus de deux décennies. Une bande son à tomber par terre, au point d'en acheter l'OST bien plus tard, à l'écouter régulièrement et à balancer la tête, à me trémousser comme une prostipute en chaleur qui allume sur la piste de danse, mais qui n'assumerait pas nécessairement lorsqu'elle sera conduite à la cave par une cohorte de mâles en rut négligents et égoïstes. Le bukkake, très peu pour moi. Bref. Il n'empêche que ce jeu est une ode à la Mega Drive. L'image de Sega à cette période: du plaisir, de l'arcade, une maîtrise de haut vol et surtout, j'y reviens, du plaisir à l'état pur.
- Thunder Force IV.
Ouah... Noël 1992. Je l'attends avec impatience. J'y pense tout le temps. Autant qu'à la paire de seins de Melanie. Je ne vous ai pas raconté la fois où elle est arrivée le lundi 16 novembre 1992 en retard au cours d'Allemand qui se tenait de 08h à 08h50? Et béh mon cochon! J'ai eu la chance de sortir avec elle l'année suivante et je ne regrette absolument pas de l'avoir travaillée au corps pour y parvenir!
Bref. Thunder Force IV. Je l'attendais depuis des mois. Il pouvait provoquer des rêves humides auprès de la gente masculine adolescente la plus aguerrie. Alors imaginez en l'introduisant dans la Dame Noire... Cette introduction, simple et percutante, cette bande-son (que j'aimerai bien posséder tiens! ) et ce rythme soutenu. La possibilité de choisir l'ordre des premiers niveaux... Une pure tuerie. Un shoot qui intègre directement mon panthéon, à la même hauteur que Musha Aleste et Gynoug. Il a SA personnalité. Il ne peut alors avoir de concurrence pour moi. C'est lui. Simplement lui.
En parallèle à la Mega Drive, et grâce à la presse spécialisée, je lorgne sur les photos pixelisées d'autres jeux. J'en découvrais aussi directement. Petit encart:
- Street Fighter 2.ZE jeu de versus fighting à cette époque. Je squattais, dès que possible, la borne d'arcade avec un ami au bar PMU de la ville qui, soit dit en passant, exerçait aussi des activités... non déclarées et encore moins déclarables. Atmosphère enfumée, difficile d'entendre les musiques et bruitages et pourtant, en tendant fort les oreilles, on en profitait. Des coups à découvrir, des enchaînements à maîtriser, des graphismes léchés, que demander de plus?
Plus globalement, je regarde des centaines de fois la VHS Player One promotionnelle de la Super Nintendo. Purée, ils ont droit à Street Fighter 2 eux! Et puis, le fameux mode 7! Le mode 7 quoi!
Mais la Super Nintendo ne se limite pas au jeu de Capcom. Non. Je suis un peu jaloux, ou frustré, je dois bien l'admettre. Zelda 3, Super Probotector, Super Ghouls n Ghosts, etc. Un line up prévisionnel de folie. J'avais lu les tests, les photos claquaient bien, mais voir ces images animées. Regarder le jeu en soi... Aïe... Ca laisse des marques au fond du slip. Ca goutte malgré soi. Vous vous retenez mais la purée monte. Avec les grumeaux. Non... Il ne faut pas. Pas en 1992.
J'aime ma Mega Drive et je l'aimerai toujours... Mais il est trop tard. Les germes de l'adultère sont posées en mon coeur. Je ne le regretterai pas. Enfin si. Je ne voulais pas la faire souffrir. En 1993 je voulais la préserver, je ne voulais pas qu'elle sache que j'étais attiré par une autre. Elle ne le méritait pas. Je l'ai revendue. Elle n'a pas su que c'était pour une autre. Mais dans mon coeur et mon esprit, je la regrettais. Elle était, est et sera toujours unique pour moi.
1993 ce sera la Super Nintendo. D'abord Melanie puis la Super Nintendo. Ca ne consolera pas ma Mega Drive, mais je n'avais pas une relation exclusive avec la Super Nintendo, si cela peut la réconforter un peu. Alors qu'avec ma Mega Drive c'était fusionnel. Nous nous sommes éperdument donnés l'un à l'autre. Ca n'a pas été aussi intense avec la Super Nintendo. C'était fort avec cette dernière, mais pas au même degré. Peut être parce que ma Mega Drive était la première.
Je chéri par ailleurs ce magazine si cher à mon coeur. je l'ai lu et relu. Il m'a vendu du rêve. C'était une bible et il l'est encore: Joypad numéro 12, avec Devil's Crush en couverture. J'en ai encore des étoiles plein les mirettes lorsque je le feuillette ou que je le relis. Rien que la couverture claque quoi! Alors le sommaire, il achève d'office: Gleylancer, Thunder Force IV, Twinkle Tale, etc.
Purée, 1992... :'(