Deuxième épisode de la série Tales of que je termine (avec Vesperia), j'ai beaucoup apprécié le voyage, assez linéaire certes, mais cela ne me dérange absolument pas. On retrouve les caractéristiques des épisodes de la série, à savoir beaucoup de dialogues, et des combats dynamiques en temps réel.
D'ailleurs, je ne me souviens plus du gameplay de Vesperia en détail, mais j'ai l'impression que ça s'est étoffé, avec notamment l'introduction de la jauge d'âme. C'est d'ailleurs le point central du gameplay de Berseria : bien géré cette jauge est crucial pour sortir vivant des combats les plus compliqués du jeu.
Cette jauge limite le combo maxi que peut réaliser les personnages jouables (jauge limité qui se vide plus ou moins rapidement selon la puissance de l'attaque réalisée, techniques appelées artes dans le jeu), en débutant le combat avec 3 âmes sur 4. Lorsque le personnage que l'on contrôle inflige un changement d'état (notamment étourdissement), tue un ennemi, ou réalise une esquive parfaite, cela lui permettra de gagner une âme supplémentaire, tout en faisant perdre une âme à son adversaire. Cela permet d'enchaîner plus d'artes, et donc, des combos dévastateurs.
Cela rend certaines confrontations assez stratégiques, surtout si l'on augmente la difficulté du jeu (modulable à n'importe quel moment), puisque se retrouver avec une seule âme pendant un combat rend la situation bien compliquée. Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte au début de l'aventure, et une fois que l'on a tout intégré, c'est vraiment très plaisant, bien qu'assez répétitif lorsque nos persos deviennent plus puissants : on se retrouve dans certains combats à appuyer sur un seul et unique bouton pour en voir le bout. Mais c'est quelque chose de propre à la série (de ce que j'ai vu sur Vesperia et sur les 40 passées sur Symphonia, que je n'ai pas fini à l'époque sur GC).
Les personnages principaux sont un peu moins lisses que d'habitude (puisque l'on incarne notamment un voire plusieurs démons, soit les "méchants" de l'histoire), mais on se retrouve vite en terrain connu, avec des thématiques vues et revues dans le J-RPG (l'acceptation de soi, l'union fait la force, l'indépendance, etc.).
Berseria est donc un bon "BTA-RPG" comme la série sait si bien le faire, mais j'ai souvenir que Vesperia était plus épique, plus difficile, et plus digne d'intérêt.