Un test pas nouveau, il date du 2/12, mais comme personne ne l'a publié et que je vais m'effacer, je le rapatrie ici :
Titre : Dead to Rights
Dévellopeurs : Namco
Date de sortie : 2002
Supports : PS2, Xbox, NGC, PC
Testé sur NGC.
En ces temps troublés, ou bon jeu rime trop souvent avec "bon multijoueur" et une progression confortable jusqu'au générique de fin, les vrais amateurs de jeux d'actions doivent se porter
vers le rétro gaming pour obtenir un challenge satisfaisant. Le jeu contre lequel je me suis frotté n'est pas vraiment rétro, puis ce qu'il s'agit d'un bon vieux multiplat de l'age de Bronze 128 bits.
Dead to Rights donc, est l'exemple typique de la série B adapté au monde du JV : une réalisation gentiment complaisante, un scénario pas trop compliqué, et aucun complexe quand il s'agit d'user d'artifices ignominieux lorsqu'il s'agit d'économiser du code, mais j'y reviendrais. Comme pour les séries B du cinéma, ce jeu ne s'adresse donc pas au kékékolof de base ni à sa cousine vanesswifite, mais bien à la partie "inculte" des clients, incapable de faire la différence entre un chefs d'oeuvre et un attrape nigaud, mais aussi aux gamers qui se trouvent à l'autre bout de l'échelles, les vrais, les durs, toujours en quête de nouveaux frissons.
En route pour de nouvelles aventures, plongé dans l'univers sombre et violent d'une ville anonyme, sous les traits de Jack Slate, un "bon flic", bien qu'un peu sociopathe (un parain local aura sûrement assassiné sa femme enceinte), qui opère seul avec son chien, un husky que j'appellerais Milou parceque "Shadow" ça fait tapette. Notez que le placide quadrupède est en réalité un élément de gameplay original qu'il faudra apprendre à utiliser à bon escient.
Je vais me faire un joie de vous spoiler l'histoire : après un didacticiel métant en scène des mécanismes que vous ne revérez jamais par la suite, notre héros se retrouve piégé par un criminel, et se retrouve emprisonné à tort.
A vous de vous évader pour prouver votre innocence (en tuant tout le monde mouhahaha). Jusqu'au niveau 5, vous pourrez sans problème la jouer "no brain" et foncer dans le tas. Puis ça se corse, et il va falloir être rusé, en utilisant les outils mis à votre disposition. Ca vous interesse ? Rendez vous au prochain paragraphe !
Les contrôles, basiques, vous proposent principalement de locker les cibles avec R et de mitrailler avec A. Changer d'arme avec la croix. Faire les bullet time en maintenant Y et des chopes avec X. Là je vous sens venir : comment faire pour loquer un sbires, maintenir Y (plus direction), marteller A, changer d'arme et préparer votre retraite en même temps ? Essayez donc de vous taper la tête avec une main de faire des ronds sur votre ventre avec l'autre, et vous aurez un vague idée.
Je vous avais parlé de Milou, ce chien est votre meilleur ami ! Séléctionnez le dans la liste d'arme (ça fait "wouf"), lockez et lancez le. Le terrible fauve va alors égorger sa cible, le one shotant à coup sûr, au cours d'une cut scene qui maltraite la caméra du jeu, et vous rapporte ensuite son arme tel une balle de tennis baveuse (vos ennemis ne tirent pas sur le chien). VOus ne pouvez pas le faire tout le temps non plus, il possède une jauge de rechargement. Mais couplez le avec la possibilité de prendre un bouclier humain, de faire des jump dans la 4 direction, de se battre à main nu (on débloque des prises en faisant un peu nimporte quoi) et de se mettre parfois à couvert, et vous avez un arsenal impressionnant de possibilités qui permet d'apréhender chaque passage d'une dizaine de façons différentes.
Vous vous dites que c'est un jeu facile, distrayant, l'affaire d'un après midi pluvieux ? Détrompez vous !
Tout d'abord, je vous ai dit que la difficulté apparaissait à partir de la mission 5. 5 sur 15. Et les missions, elles sont longues. Interminables parfois, entroucoupés de mini boss, mini jeux (nazes, mais je laisse aux courageux le déplaisir de la découverte).
Et avec la difficulté, apparaissent les défauts. Auto lock aléatoire, qui préfère cibler un tireur ambusqué au loin plutot qu'un fusil à pompe juste devant vous, caméra lunatique, qui vous gratiefira parfois d'un pied de chaise en gros plan, et pop sauvage de méchants, façon "j'me retourne, un escadrons sort du mur lol". Ces trois points pourront endommager les nerfs sensibles des moins calmes d'entre nous.
Les PNJ (des boss pour la plupart) sont à l'image de l'histoire, des clichés assez transparents. D'ailleurs ne me demandez pas l'histoire, j'ai zappé les cinématiques.
Côté ambiance, on est assez bien servis. Environnement variés (prison, mine, cimetierre, hotel de luxe...), mais que l'ont visite souvent deux fois. Les graphismes sont cubiques mais nets, l'aliasing est de rigueur mais pas de cliping trop marqué.
Les bruitages font leurs jobs, les voies sont marrantes ("You've just missed your brother, Boris !"), pleines d'injures censurées par les sous titres (à base de "fils de ****"
Mais pourquoi s’efforcer d'aller au bout d'un jeu énervant ? Déjà, plus de 10h de jeu pour moins de 5euro fdpin, c'est plus rentable qu'un ciné. Mais l'ont peut aussi évoquer passion du jeu qui nous anime. Imparfait certes, DTR offre tout de même son lot de moment de bravoure (comme l'attaque des Docks...) et nous rappelle souvent pourquoi on aime les JV :
le duel entre nous et la machine, tel un mustang rebelle, qu'il faut dresser avant d'atteindre la plénitude de la symbiose. Ou la joie de la soumission, comme vous voulez.
PS : à ce jour, je ne suis toujours pas venu à boût du mode "Super Flic", je pense qu'il aura ma peau.
Titre : Dead to Rights
Dévellopeurs : Namco
Date de sortie : 2002
Supports : PS2, Xbox, NGC, PC
Testé sur NGC.
En ces temps troublés, ou bon jeu rime trop souvent avec "bon multijoueur" et une progression confortable jusqu'au générique de fin, les vrais amateurs de jeux d'actions doivent se porter
vers le rétro gaming pour obtenir un challenge satisfaisant. Le jeu contre lequel je me suis frotté n'est pas vraiment rétro, puis ce qu'il s'agit d'un bon vieux multiplat de l'age de Bronze 128 bits.
Dead to Rights donc, est l'exemple typique de la série B adapté au monde du JV : une réalisation gentiment complaisante, un scénario pas trop compliqué, et aucun complexe quand il s'agit d'user d'artifices ignominieux lorsqu'il s'agit d'économiser du code, mais j'y reviendrais. Comme pour les séries B du cinéma, ce jeu ne s'adresse donc pas au kékékolof de base ni à sa cousine vanesswifite, mais bien à la partie "inculte" des clients, incapable de faire la différence entre un chefs d'oeuvre et un attrape nigaud, mais aussi aux gamers qui se trouvent à l'autre bout de l'échelles, les vrais, les durs, toujours en quête de nouveaux frissons.
En route pour de nouvelles aventures, plongé dans l'univers sombre et violent d'une ville anonyme, sous les traits de Jack Slate, un "bon flic", bien qu'un peu sociopathe (un parain local aura sûrement assassiné sa femme enceinte), qui opère seul avec son chien, un husky que j'appellerais Milou parceque "Shadow" ça fait tapette. Notez que le placide quadrupède est en réalité un élément de gameplay original qu'il faudra apprendre à utiliser à bon escient.
Je vais me faire un joie de vous spoiler l'histoire : après un didacticiel métant en scène des mécanismes que vous ne revérez jamais par la suite, notre héros se retrouve piégé par un criminel, et se retrouve emprisonné à tort.
A vous de vous évader pour prouver votre innocence (en tuant tout le monde mouhahaha). Jusqu'au niveau 5, vous pourrez sans problème la jouer "no brain" et foncer dans le tas. Puis ça se corse, et il va falloir être rusé, en utilisant les outils mis à votre disposition. Ca vous interesse ? Rendez vous au prochain paragraphe !
Les contrôles, basiques, vous proposent principalement de locker les cibles avec R et de mitrailler avec A. Changer d'arme avec la croix. Faire les bullet time en maintenant Y et des chopes avec X. Là je vous sens venir : comment faire pour loquer un sbires, maintenir Y (plus direction), marteller A, changer d'arme et préparer votre retraite en même temps ? Essayez donc de vous taper la tête avec une main de faire des ronds sur votre ventre avec l'autre, et vous aurez un vague idée.
Je vous avais parlé de Milou, ce chien est votre meilleur ami ! Séléctionnez le dans la liste d'arme (ça fait "wouf"), lockez et lancez le. Le terrible fauve va alors égorger sa cible, le one shotant à coup sûr, au cours d'une cut scene qui maltraite la caméra du jeu, et vous rapporte ensuite son arme tel une balle de tennis baveuse (vos ennemis ne tirent pas sur le chien). VOus ne pouvez pas le faire tout le temps non plus, il possède une jauge de rechargement. Mais couplez le avec la possibilité de prendre un bouclier humain, de faire des jump dans la 4 direction, de se battre à main nu (on débloque des prises en faisant un peu nimporte quoi) et de se mettre parfois à couvert, et vous avez un arsenal impressionnant de possibilités qui permet d'apréhender chaque passage d'une dizaine de façons différentes.
Vous vous dites que c'est un jeu facile, distrayant, l'affaire d'un après midi pluvieux ? Détrompez vous !
Tout d'abord, je vous ai dit que la difficulté apparaissait à partir de la mission 5. 5 sur 15. Et les missions, elles sont longues. Interminables parfois, entroucoupés de mini boss, mini jeux (nazes, mais je laisse aux courageux le déplaisir de la découverte).
Et avec la difficulté, apparaissent les défauts. Auto lock aléatoire, qui préfère cibler un tireur ambusqué au loin plutot qu'un fusil à pompe juste devant vous, caméra lunatique, qui vous gratiefira parfois d'un pied de chaise en gros plan, et pop sauvage de méchants, façon "j'me retourne, un escadrons sort du mur lol". Ces trois points pourront endommager les nerfs sensibles des moins calmes d'entre nous.
Les PNJ (des boss pour la plupart) sont à l'image de l'histoire, des clichés assez transparents. D'ailleurs ne me demandez pas l'histoire, j'ai zappé les cinématiques.
Côté ambiance, on est assez bien servis. Environnement variés (prison, mine, cimetierre, hotel de luxe...), mais que l'ont visite souvent deux fois. Les graphismes sont cubiques mais nets, l'aliasing est de rigueur mais pas de cliping trop marqué.
Les bruitages font leurs jobs, les voies sont marrantes ("You've just missed your brother, Boris !"), pleines d'injures censurées par les sous titres (à base de "fils de ****"
Mais pourquoi s’efforcer d'aller au bout d'un jeu énervant ? Déjà, plus de 10h de jeu pour moins de 5euro fdpin, c'est plus rentable qu'un ciné. Mais l'ont peut aussi évoquer passion du jeu qui nous anime. Imparfait certes, DTR offre tout de même son lot de moment de bravoure (comme l'attaque des Docks...) et nous rappelle souvent pourquoi on aime les JV :
le duel entre nous et la machine, tel un mustang rebelle, qu'il faut dresser avant d'atteindre la plénitude de la symbiose. Ou la joie de la soumission, comme vous voulez.
PS : à ce jour, je ne suis toujours pas venu à boût du mode "Super Flic", je pense qu'il aura ma peau.