The last story
Wii
Mistwalker
24/02/12
Le dernier bébé du créateur de Final Fantasy, Hironobu Sakaguchi, arrive enfin en Europe, un an après sa sortie japonaise. L’attente en valait-elle le coup ?
Attaquons nous à l’emballage pour commencer. Graphiquement le jeu est beau, très beau, voir même trop beau. La Wii crache littéralement ses poumons et les ralentissements sont omniprésents ( même s’ils sont bien plus rares dans les combats que lors des ballades dans la foule). On sent que le jeu a au début été prévu pour les consoles hd. De même, on a constamment l’impression d’un petit manque de finition, notamment lors de scènes spécifiques. Bref, the Last Story nous souffle ici le chaud et le froid.
Niveau sonore par contre, c’est un régal complet. Nobuo Uematsu ne failli pas a sa réputation, et les thèmes sont envoutants au possible.
Le tout est soutenu par un scénario assez quelconque, il faut en convenir. On retrouve bon nombre des clichés de l’héroic fantasy et du rpg jap, avec notamment notre petit groupe de rebelles ( un groupe de rebelles dans un J-rpg, on a jamais vu ça, mis a part peut être … dans quasiment tous les J-rpg ?)
Pour autant les dialogues ne sont pas non plus trop insipides car ils sont parfois agrémentés de quelques vannes alcoolisées et olé olé, ce qui les sauvent de l’ennui. Impératif du genre oblige, les personnages sont tous androgynes, bien que l’on ait déjà vu pire( oui oui c’est à toi que je pense FF XII).
Que c’est beau ! (oui mais ça rame).
Pour l’instant le bilan est assez mitigé, c’est le moins que l’on puisse dire. Qu’en est il donc de l’essentiel c'est-à-dire du gameplay et des combats ? Hé bien pad en main, on ne peut qu’être immédiatement conquis. Le système de combat en temps réel, est très dynamique. On attire l’ennemie grâce à la technique magnétique/tank du héros, on se planque derrière un muret, on jailli dès qu’il arrive pour lui porter un coup foudroyant (les coups sont donnés automatiquement dans la direction vers laquelle on incline le stick), on enchaine avec une roulade pour arriver à portée du sorcier adverse avant qu’il ne lance sont sort, et au passage au bénéficie d’une invocation alliée pour lui asséner une attaque élémentale. Bref pour résumé : c’est de la bombe bébé !
Personnellement je trouve que c’est le meilleur système de combat dans un J-rpg qu’il m’ai été donné de voir depuis ValKyrie Profile II.
Par ici petit petit petit…
Le jeu est également assez tactique, point de bourrinage, surtout contre les boss, il s’agira d’attirer l’ennemie vers vous tout en étudiant ses points faibles dans le but de permettre à vos coéquipiers de préparer leurs sorts. Vous vous surprendrez à ne privilégier que rarement les attaques frontales, mis a part peu être seulement contre les ennemies les plus faibles. Car oui, une fois n’est coutume, vos alliés ne seront pas atrophiés du cerveau et vous seront d’une grande aide. De plus, il vous sera possible d’acquérir une capacité permettant de leur donner des ordres, afin d’avoir un contrôle encore plus complet sur le déroulement des évènements.
Petit point noir, hormis la plupart des boss, le jeu est tout de même d’une relative facilité.
Elza frappe tout de même fort !
Entre les différents chapitres, vous vous retrouverez dans l’unique ville centrale du jeu. Rassurez vous, elle est tout de même d’une taille correct et laissera place à l’exploration et au déroulement de quêtes secondaires. De plus vous pourrez vous rendre dans l’arène, afin de gagner expérience, objet et argent.
La durée de vie est courte, très courte même pour un rpg. Comptez à peu près 20 H pour le finir en ligne droite et un peu plus de 25 si vous accomplissez toutes les quêtes annexes. Toutefois cette faiblesse est compensée par une action soutenue qui laisse peu de place aux temps morts. On échappera ainsi à beaucoup de missions 'remplissages' communes aux rpg (il faut sauver le monde de la destruction ! Mais d’abord aidons la marchande a trouver de nouvelles recettes de tartes, c’est la priorité !) Point de leveling obligatoire pour finir le jeu !
The Last Story emprunte beaucoup au cahier des charges du genre mais pour mieux s’en éloigner. Le jeu ne tourne pas autour du pot. Rythmé par un système de combat jouissif, il ne tergiverse pas et va droit à l’essentiel pour nous offrir une aventure certes courte, mais trépidante au possible, et ce malgré quelques défauts techniques.
5 fourches/6
screens provenant du site de l'éditeurWii
Mistwalker
24/02/12
Le dernier bébé du créateur de Final Fantasy, Hironobu Sakaguchi, arrive enfin en Europe, un an après sa sortie japonaise. L’attente en valait-elle le coup ?
Attaquons nous à l’emballage pour commencer. Graphiquement le jeu est beau, très beau, voir même trop beau. La Wii crache littéralement ses poumons et les ralentissements sont omniprésents ( même s’ils sont bien plus rares dans les combats que lors des ballades dans la foule). On sent que le jeu a au début été prévu pour les consoles hd. De même, on a constamment l’impression d’un petit manque de finition, notamment lors de scènes spécifiques. Bref, the Last Story nous souffle ici le chaud et le froid.
Niveau sonore par contre, c’est un régal complet. Nobuo Uematsu ne failli pas a sa réputation, et les thèmes sont envoutants au possible.
Le tout est soutenu par un scénario assez quelconque, il faut en convenir. On retrouve bon nombre des clichés de l’héroic fantasy et du rpg jap, avec notamment notre petit groupe de rebelles ( un groupe de rebelles dans un J-rpg, on a jamais vu ça, mis a part peut être … dans quasiment tous les J-rpg ?)
Pour autant les dialogues ne sont pas non plus trop insipides car ils sont parfois agrémentés de quelques vannes alcoolisées et olé olé, ce qui les sauvent de l’ennui. Impératif du genre oblige, les personnages sont tous androgynes, bien que l’on ait déjà vu pire( oui oui c’est à toi que je pense FF XII).
Que c’est beau ! (oui mais ça rame).
Pour l’instant le bilan est assez mitigé, c’est le moins que l’on puisse dire. Qu’en est il donc de l’essentiel c'est-à-dire du gameplay et des combats ? Hé bien pad en main, on ne peut qu’être immédiatement conquis. Le système de combat en temps réel, est très dynamique. On attire l’ennemie grâce à la technique magnétique/tank du héros, on se planque derrière un muret, on jailli dès qu’il arrive pour lui porter un coup foudroyant (les coups sont donnés automatiquement dans la direction vers laquelle on incline le stick), on enchaine avec une roulade pour arriver à portée du sorcier adverse avant qu’il ne lance sont sort, et au passage au bénéficie d’une invocation alliée pour lui asséner une attaque élémentale. Bref pour résumé : c’est de la bombe bébé !
Personnellement je trouve que c’est le meilleur système de combat dans un J-rpg qu’il m’ai été donné de voir depuis ValKyrie Profile II.
Par ici petit petit petit…
Le jeu est également assez tactique, point de bourrinage, surtout contre les boss, il s’agira d’attirer l’ennemie vers vous tout en étudiant ses points faibles dans le but de permettre à vos coéquipiers de préparer leurs sorts. Vous vous surprendrez à ne privilégier que rarement les attaques frontales, mis a part peu être seulement contre les ennemies les plus faibles. Car oui, une fois n’est coutume, vos alliés ne seront pas atrophiés du cerveau et vous seront d’une grande aide. De plus, il vous sera possible d’acquérir une capacité permettant de leur donner des ordres, afin d’avoir un contrôle encore plus complet sur le déroulement des évènements.
Petit point noir, hormis la plupart des boss, le jeu est tout de même d’une relative facilité.
Elza frappe tout de même fort !
Entre les différents chapitres, vous vous retrouverez dans l’unique ville centrale du jeu. Rassurez vous, elle est tout de même d’une taille correct et laissera place à l’exploration et au déroulement de quêtes secondaires. De plus vous pourrez vous rendre dans l’arène, afin de gagner expérience, objet et argent.
La durée de vie est courte, très courte même pour un rpg. Comptez à peu près 20 H pour le finir en ligne droite et un peu plus de 25 si vous accomplissez toutes les quêtes annexes. Toutefois cette faiblesse est compensée par une action soutenue qui laisse peu de place aux temps morts. On échappera ainsi à beaucoup de missions 'remplissages' communes aux rpg (il faut sauver le monde de la destruction ! Mais d’abord aidons la marchande a trouver de nouvelles recettes de tartes, c’est la priorité !) Point de leveling obligatoire pour finir le jeu !
The Last Story emprunte beaucoup au cahier des charges du genre mais pour mieux s’en éloigner. Le jeu ne tourne pas autour du pot. Rythmé par un système de combat jouissif, il ne tergiverse pas et va droit à l’essentiel pour nous offrir une aventure certes courte, mais trépidante au possible, et ce malgré quelques défauts techniques.
5 fourches/6
Dernière édition par keneda' le Jeu 1 Mar - 12:35, édité 10 fois