Par KAWET
The Magical Quest starring Mickey Mouse est un jeu développé et édité par Capcom et sorti sur Super Nintendo en décembre 1992.
Quand Capcom conte Disney…
L’histoire débute par une partie de balle entre Mickey et ses amis, au cours de laquelle Pluto disparait : on apprendra par la suite qu’il s’est fait « dognapper » par l’empereur Pete ! Mickey va alors partir à sa recherche… Le jeu commence, une carte se dévoile, et un mystérieux et sublime endroit fait de lianes et de nuages s’offre à vous…
Voilà un scénario digne des BD Disney, qui colle à la simplicité du jeu sans lui nuire pour autant. Mais alors en quoi ce jeu est-il si prenant ?
2 vies se cachent dans l’image centrale, si si !
Solo mais Multi-Gameplay !
Vous dirigez donc notre célèbre souris dans ce jeu de plate-formes assez simple mais efficace, dont l’originalité repose sur la possibilité de vêtir Mickey de différentes tenues, chacune ayant son gameplay propre, donnant ainsi à ce jeu tout son intérêt. Par ailleurs, bien que l’option 2 joueurs soit présente, ce n’est qu’alternativement que vous pourrez en profiter sous réserve que l’autre joueur perde une vie (mais comme le jeu est simple, des chatouilles bien placées sur l’autre joueur peuvent ajouter un vrai challenge de vrai hardcore gamer et accessoirement vous permettre de jouer à votre tour. Non mais !).
Séquences « émotion » : l’obtention des tenues
Chipp’en’dales
Dans ce jeu, Mickey dispose du dressing idéal pour faire rougir Minnie. Ainsi en pompier vous pourrez éteindre des plate-formes enflammées, créer des plate-formes gelées et déplacer des blocs. En magicien vous pourrez respirer dans la sève ou l’eau, vous balader en tapis volant ou encore lancer des rayons sur vos ennemis-mimi-tout-plein, votre rayon pouvant se charger à la manière du canon de Megaman. En alpiniste vous pourrez vous adonner aux joies de… l’alpinisme… sur certains blocs ou surfaces et vous balancer à la Bionic Commando. Dans tous les cas, vous pourrez garder le caleçon de base* pour attraper des blocs ou des ennemis et les lancer telles des toupies dévastatrices.
*Mickey est un minimum pudique, c’est d’ailleurs derrière un rideau rouge qu’il se change
Il vous faudra parfois faire preuve d’habilité pour atteindre certains endroits
Ces changements se font à l’envi, sachant que les tenues s’acquièrent au fil de l’aventure et vous permettront de franchir certains passages ou d’atteindre quelques rares zones tellement bien cachées qu’on les trouve sans se forcer. Vous aurez aussi besoin de récupérer par moment des provisions de lanternes magiques ou de bornes d’incendie afin de regonfler vos jauges de magicien ou de pompier. La consommation de ces jauges peut être réduite de moitié en achetant des améliorations dans de curieux magasins cachés ici ou là.
Vous ne trouvez pas que le vendeur du magasin très spécial respire l’intelligence ?
Une quête magique…
Peu avant sa sortie, il faut dire que ce jeu avait déjà marqué, via les revues de l’époque, une génération de joueurs par son rendu visuel très coloré et travaillé, des graphismes « Cap-comic » pourrait-on dire, nettement maîtrisés à l’époque par la société sur les 16 bits. En effet une fois le jeu lancé, on découvre un jeu magnifique et pour les yeux, et pour les oreilles ! Le jeu est superbe, les expressions de Mickey sont amusantes, les musiques sont réussies, et du genre de celles que l’on n’oublie pas, celles qui vous hantent encore 20 ans après. Les bruitages sont par contre un peu curieux, on aime ou on n’aime pas par exemple le « prout » quand on saute sur les ennemis. Encore une chose : Magical Quest est également un bonheur pour les doigts : la jouabilité est parfaite quelle que soit la tenue utilisée. Aussi bien pour les sauts, les tirs, les acrobaties sur les tomates géantes, les zigzags en tapis volant ou encore les sauts en grappin, tout se manie à la perfection, et c’est aussi ce qui fait de ce jeu un régal pour tout joueur qui se respecte.
20 ans après, je trouve toujours ce jeu aussi beau…
Pas de sauvegarde ? Pas grave !
S’il y a un point faible dans ce jeu, c’est bien sa durée de vie. MQ est terriblement court et facile, par conséquent l’absence de sauvegarde n’est pas une vraie lacune. Le jeu est composé de 6 mondes de 4 niveaux chacun, seuls les boss vous apporteront un peu de challenge, mais leurs patterns s’assimilent très vite, au final MQ se boucle en une à deux heures pour le joueur moyen. D’ailleurs quand je l’ai eu à l’époque ça a été une de mes plus grande frustration (il fallait quand même débourser plus de 400 francs il me semble, si ce n’est plus, cela ferait plus de 80€ aujourd’hui…). Vous pourrez néanmoins tenter de faire péter les high-scores (ce qui est facile puisque les vies réapparaissent dans les niveaux où vous trépassez) ou encore dénicher toutes les augmentations de vie possibles.
Quelques uns des boss du jeu, celui au centre pourra vous plumer des vies quand même
L’histoire sans fin
Paradoxalement, même s’il se termine rapidement, on se surprend à jouer et rejouer encore ! J’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à le faire. Et pour l’occasion je vais en profiter pour découvrir les 2 suites que je n’ai, à ma grande honte, encore jamais essayé :
- The Great Circus Mystery starring Mickey and Minnie Mouse, sorti en 1994 Megadrive et Super Nintendo et réédité en 2003 sur GBA
- Disney’s Magical Quest 3 starring Mickey and Donald, sorti en 1995 sur Super Nintendo au japon seulement et réédité en 2004 sur GBA.
Il existe aussi un remake de MQ : Disney’s Magical Quest Starring Mickey and Minnie Mouse sorti en 2002 sur GBA vous permettant de jouer aussi avec Minnie, et incluant un système de sauvegarde.
Bref, même si vous êtes allergique comme moi à l’univers Disney, ce jeu vaut quand même largement le détour !
Alors ? Envie de jouer ?
Il était une fois une souris…
Mickey’s Fire Brigade (1935)
Mickey Mouse – Les Alpinistes (1936)
The Magical Quest starring Mickey Mouse est un jeu développé et édité par Capcom et sorti sur Super Nintendo en décembre 1992.
Quand Capcom conte Disney…
L’histoire débute par une partie de balle entre Mickey et ses amis, au cours de laquelle Pluto disparait : on apprendra par la suite qu’il s’est fait « dognapper » par l’empereur Pete ! Mickey va alors partir à sa recherche… Le jeu commence, une carte se dévoile, et un mystérieux et sublime endroit fait de lianes et de nuages s’offre à vous…
Voilà un scénario digne des BD Disney, qui colle à la simplicité du jeu sans lui nuire pour autant. Mais alors en quoi ce jeu est-il si prenant ?
2 vies se cachent dans l’image centrale, si si !
Solo mais Multi-Gameplay !
Vous dirigez donc notre célèbre souris dans ce jeu de plate-formes assez simple mais efficace, dont l’originalité repose sur la possibilité de vêtir Mickey de différentes tenues, chacune ayant son gameplay propre, donnant ainsi à ce jeu tout son intérêt. Par ailleurs, bien que l’option 2 joueurs soit présente, ce n’est qu’alternativement que vous pourrez en profiter sous réserve que l’autre joueur perde une vie (mais comme le jeu est simple, des chatouilles bien placées sur l’autre joueur peuvent ajouter un vrai challenge de vrai hardcore gamer et accessoirement vous permettre de jouer à votre tour. Non mais !).
Séquences « émotion » : l’obtention des tenues
Chipp’en’dales
Dans ce jeu, Mickey dispose du dressing idéal pour faire rougir Minnie. Ainsi en pompier vous pourrez éteindre des plate-formes enflammées, créer des plate-formes gelées et déplacer des blocs. En magicien vous pourrez respirer dans la sève ou l’eau, vous balader en tapis volant ou encore lancer des rayons sur vos ennemis-mimi-tout-plein, votre rayon pouvant se charger à la manière du canon de Megaman. En alpiniste vous pourrez vous adonner aux joies de… l’alpinisme… sur certains blocs ou surfaces et vous balancer à la Bionic Commando. Dans tous les cas, vous pourrez garder le caleçon de base* pour attraper des blocs ou des ennemis et les lancer telles des toupies dévastatrices.
*Mickey est un minimum pudique, c’est d’ailleurs derrière un rideau rouge qu’il se change
Il vous faudra parfois faire preuve d’habilité pour atteindre certains endroits
Ces changements se font à l’envi, sachant que les tenues s’acquièrent au fil de l’aventure et vous permettront de franchir certains passages ou d’atteindre quelques rares zones tellement bien cachées qu’on les trouve sans se forcer. Vous aurez aussi besoin de récupérer par moment des provisions de lanternes magiques ou de bornes d’incendie afin de regonfler vos jauges de magicien ou de pompier. La consommation de ces jauges peut être réduite de moitié en achetant des améliorations dans de curieux magasins cachés ici ou là.
Vous ne trouvez pas que le vendeur du magasin très spécial respire l’intelligence ?
Une quête magique…
Peu avant sa sortie, il faut dire que ce jeu avait déjà marqué, via les revues de l’époque, une génération de joueurs par son rendu visuel très coloré et travaillé, des graphismes « Cap-comic » pourrait-on dire, nettement maîtrisés à l’époque par la société sur les 16 bits. En effet une fois le jeu lancé, on découvre un jeu magnifique et pour les yeux, et pour les oreilles ! Le jeu est superbe, les expressions de Mickey sont amusantes, les musiques sont réussies, et du genre de celles que l’on n’oublie pas, celles qui vous hantent encore 20 ans après. Les bruitages sont par contre un peu curieux, on aime ou on n’aime pas par exemple le « prout » quand on saute sur les ennemis. Encore une chose : Magical Quest est également un bonheur pour les doigts : la jouabilité est parfaite quelle que soit la tenue utilisée. Aussi bien pour les sauts, les tirs, les acrobaties sur les tomates géantes, les zigzags en tapis volant ou encore les sauts en grappin, tout se manie à la perfection, et c’est aussi ce qui fait de ce jeu un régal pour tout joueur qui se respecte.
20 ans après, je trouve toujours ce jeu aussi beau…
Pas de sauvegarde ? Pas grave !
S’il y a un point faible dans ce jeu, c’est bien sa durée de vie. MQ est terriblement court et facile, par conséquent l’absence de sauvegarde n’est pas une vraie lacune. Le jeu est composé de 6 mondes de 4 niveaux chacun, seuls les boss vous apporteront un peu de challenge, mais leurs patterns s’assimilent très vite, au final MQ se boucle en une à deux heures pour le joueur moyen. D’ailleurs quand je l’ai eu à l’époque ça a été une de mes plus grande frustration (il fallait quand même débourser plus de 400 francs il me semble, si ce n’est plus, cela ferait plus de 80€ aujourd’hui…). Vous pourrez néanmoins tenter de faire péter les high-scores (ce qui est facile puisque les vies réapparaissent dans les niveaux où vous trépassez) ou encore dénicher toutes les augmentations de vie possibles.
Quelques uns des boss du jeu, celui au centre pourra vous plumer des vies quand même
L’histoire sans fin
Paradoxalement, même s’il se termine rapidement, on se surprend à jouer et rejouer encore ! J’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à le faire. Et pour l’occasion je vais en profiter pour découvrir les 2 suites que je n’ai, à ma grande honte, encore jamais essayé :
- The Great Circus Mystery starring Mickey and Minnie Mouse, sorti en 1994 Megadrive et Super Nintendo et réédité en 2003 sur GBA
- Disney’s Magical Quest 3 starring Mickey and Donald, sorti en 1995 sur Super Nintendo au japon seulement et réédité en 2004 sur GBA.
Il existe aussi un remake de MQ : Disney’s Magical Quest Starring Mickey and Minnie Mouse sorti en 2002 sur GBA vous permettant de jouer aussi avec Minnie, et incluant un système de sauvegarde.
Bref, même si vous êtes allergique comme moi à l’univers Disney, ce jeu vaut quand même largement le détour !
Alors ? Envie de jouer ?
Il était une fois une souris…
Mickey’s Fire Brigade (1935)
Mickey Mouse – Les Alpinistes (1936)