
Sinon, quand j'étais eptit, je disais "guème jir" pour la Game Gear... Et "Métal jir" ! Je sais pas quand exactement j'ai commencé à bien le prononcer ^^
Discussions endiablées autour du retrogaming et des consoles de jeux vidéo, micro-ordinateurs et Arcade. Amstrad / Atari / Bandai / Commodore / Nec / Nintendo / Sega / SNK / Sony / Microsoft
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fafy a écrit:Moi je m'en fiche je dis LE GameBoy et LE Gamecube
Junkers a écrit:
En français*, l'usage veut que le genre attribué au nom de produit corresponde à celui du type de produit (une twingo car UNE voiture, ou encore un Scénic car un monospace, donc pour une console on préférera généralement dire UNE, quoiqu'en disent les Japonais de Nintendo).
Dernière édition par Junkers le Mar 10 Mai - 13:47, édité 2 fois
justement , c'est un genre neutre , et ca la que ca fout la marde en francais par exempleJunkers a écrit:En anglais c'est très simple, y a pas de genre ^^
Bénédicte Laurent a écrit:Il est difficile encore actuellement de parler de règles ou d’usages en linguistique française concernant le genre des noms de marque mais nous pouvons déjà distinguer deux situations différentes : lorsqu’un nom de marque (ou de société, de produit) est en contexte publicitaire et lorsqu’il est utilisé dans le langage quotidien. Ce sont deux processus distincts, qui avec le temps se rejoignent, l’un l’emportant sur l’autre. Dans le discours publicitaire, c’est la stratégie marketing qui détermine finalement le genre du nom en l’indiquant dans les slogans et tout support de présentation de la société, la marque ou du produit.
Ainsi selon moi, les publicitaire mettent en scène un mécanisme d’ « anthropomorphisme » de la marque et du produit, pour favoriser une rapprochement et un attachement à ce qui est vendu. On crée un lien plus affectif et plus humain, qui permet de transmettre des qualités, au sens de valeurs. Ainsi on peut observer dans les communiqués de presse de lancement que le choix peut être fait de féminiser ou de masculiniser « l’objet » à vendre, selon la cible visée et selon ses propriétés mises en avant. Cet « anthropomorphisme du nom de marque et du nom de produit » est un formidable vecteur de valeurs spécifiques : la technologie, le secteur d’activité, la jeunesse, etc.
Dans le langage quotidien, nous allons retrouver des usages qui résultent de plusieurs processus :
1. le genre que le discours publicitaire a proposé lors du lancement,
2. le « profil » du nom car c’est à partir de sa forme, de sa construction et de ce qu’il désigne (son référent), que le genre va être instinctivement appliqué, ce qui explique les variantes selon les pays,
3. Le référent du nom, ainsi le genre du nom commun de l’objet désigné peut être répercuté sur le nom commercial.
Comme pour toutes les règles, nous pouvons pointer des exceptions ! Le nom Nutella est féminin en italien, neutre en allemand et masculin en français… Pourtant ici, pour un francophone, ce nom répond à toutes les conditions du féminin, constitué de deux lettres « l » suivies d’une en « a » ! Le premier slogan en 1968 en France serait (Cf. Prodimarques.com) : « Délicieux entremet à la noisette, dessert savoureux », ce qui pourrait expliquer l’usage ensuite en France du masculin, malgré aujourd’hui la description courante sous forme « la pâte à tartiner ». Puis les slogans, utilisé comme nom propre donc sans déterminant (cf. le rappel par Prodimarques.com par exemple des différents slogans) : « Quand une championne dépense toute son énergie, elle réclame Nutella. Pour qu’elle soit toujours la première, donnez-lui Nutella ». Certaines appositions pourraient justifier le masculin, ainsi « Des noisettes pour penser, ce bon lait pour se dépenser. (…) Nutella, un aliment délicieux et nutritif ». Le nom Nutella reprendrait le masculin de « aliment ». La question peut se poser sur le nom Mars également par exemple, qui est une barre de chocolat et une planète en français…
A titre d’exemple, d’après les référencements google de la marque « Soupline », on observe que le grand public parle majoritairement de « La soupline », serait-ce du à la sonorité « ine » (cf Mousline, Cajoline, Juvamine, Végétaline, etc.) ? Oui, la consonance féminine en français est construite par le choix de la flexion en genre du nom. Les exemples donnés ici fonctionnent de cette façon : le “e” final marque le genre féminin, cela fonctionne également en français avec les finales « ne », « ine », et même « aine » etc. C’est à nouveau un fonctionnement propre à chaque langue, ces noms ne seront pas nécessairement perçus féminins par un Anglais pour qui il n’y a pas de distinction de genre pour les objets. On peut alors aussi s’interroger, du moins ici, sur le lien entre l’objet vendu et la cible bien sûr : Mousline, qui simplifie la cuisine, Cajoline qui prend soin de notre linge, Végétaline pour la cuisine (avec peut-être une volonté de jeu de mots végétal et ligne)… Ces produits s’adressent prioritairement aux femmes ou évoquent la douceur (Cajoline = celle qui cajole). Il existe que très peu de probabilités de retrouver des contre-exemples comme cités plus haut. Imaginons un nom La Musclor, la Cajoleur, …, difficile !
Dernière édition par dandyboh le Mar 10 Mai - 13:45, édité 1 fois
le « profil » du nom car c’est à partir de sa forme, de sa construction et de ce qu’il désigne (son référent), que le genre va être instinctivement appliqué
Dernière édition par Junkers le Mar 10 Mai - 13:58, édité 5 fois
fafy a écrit:Ptain vous êtes sérieux vous êtes parti la dessus?![]()
T'as vu ou ca nous mène tes conneries Angie?![]()
Dernière édition par Junkers le Mar 10 Mai - 14:41, édité 2 fois
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