Hop, je mets à jour avec un jeu que j'ai terminé en 2014 il y a assez longtemps de cela, et un autre que j'ai assez parcouru pour le juger fini (de toutes manières, il n'a pas de "fin") :
- #Bayonetta 2 (Wii U) : Les critiques n’avaient pas menti, il s’agit bien là de l’un des meilleurs beat’em all qui soient ! La première chose qui étonne lorsqu’on le compare à la concurrence est la fluidité extrême des combats. Ca ne ralentit jamais, c’est fluide à s’en pâmer ! Je ne suis pas d’ordinaire un fou furieux de la technique qui va rabâcher à qui veut l’entendre les termes 60fps ou 1080p, mais ici force est de constater que Bayonetta 2 met à l’amende des autres Beat comme God of War 3 pour ce qui est de la fluidité de l’action.
Le jeu en lui-même se montre très simple d’accès. Un bouton Poing, un autre Pied, un bouton Saut, et un bouton d’esquive. Voilà tout ce qui servira, à peu de choses près, pour participer aux joutes. Oui mais… Sous cette apparente accessibilité se cache une difficulté féroce qui nécessitera un apprentissage minutieux des mécaniques du jeu. Esquiver au dernier moment pour ralentir le temps, envoyer l’ennemi en l’air avec un combo, sauter pour le repêcher, tout en changeant d’arme, etc… Sous des dehors basiques, le système des combats fait en réalité montre d’une complexité et d’une minutie de tous les instants qui fera appel à toutes les capacités du joueur pour obtenir les meilleures notes possibles à la fin des niveaux. Comme tous les bons jeux Platinum Games, la courbe d’apprentissage est énorme et on sera toujours surpris, alors qu’on approche de la fin du jeu, de se voir pondre des combos et des mouvements qu’on pensait jusque là irréalisables.
Le jeu se montrera également extrêmement généreux au niveau du contenu. Des tas d’armes toutes plus loufoques les unes que les autres avec des maniements très différents, des équipements ultimes à débloquer, des challenges à relever… Si le jeu se termine d’une traite en une douzaine d’heures, il faudra bien en compter une cinquantaine pour débloquer la totale, tout en s’amusant à découvrir, toujours et encore, quelques subtilités.
En points négatifs, je noterai quand même des boss assez peu amusants à combattre et bien moins impressionnants que dans le premier épisode. La belle Bayonetta, quant à elle, se révèle un peu moins vulgaire et provocatrice que lors de ses débuts ce qui enlève un peu de piquant au personnage. Les différentes situations dans lesquelles on se retrouve embringué sont d’ailleurs légèrement moins folles que dans l’épisode d’origine. Enfin, le jeu n’évolue pas toujours assez par rapport au 1 : les accessoires à débloquer sont les mêmes, la quasi-totalité des personnages sont les mêmes, le boss secret est (grosso modo) le même… Enfin, par rapport à W101, autre jeu de la firme, les possibilités dans les combats sont un peu plus restreintes car le jeu se veut plus classique. Cela pourra peut-être, d'ailleurs, être un point positif pour certains qui préfèreront retrouver rapidement leurs marques dans un beat'em all qui se veut plus classique, ne serait-ce que dans sa représentation graphique qui n'est pas en 3D isométrique.
Cela dit, malgré ces petits défauts, Bayo 2 reste une valeur sûre. Surtout que le 1 est disponible avec, pour une dizaine d’euros supplémentaires. Point de vue rapport qualité/prix, c’est du tout bon !
---------------------------
- Super #SmashBros Wii U (Wii U) : Certes le jeu propose un contenu monumental. Du fan service à outrance, des musiques mythiques, une ode à l’histoire du jeu vidéo. 49 personnages, une quarantaine de stages, des options et des modes de jeu à ne plus savoir où donner de la tête, et une technique irréprochable.
Mais au-delà de tout ça, même avec la meilleure volonté du monde, cette dernière mouture de SSB n’évolue non seulement pas par rapport à l’épisode Wii, mais conserve hélas les défauts inhérents à la série. C’est bien simple : même en maitrisant parfaitement le jeu, même en en connaissant toutes les ficelles, les joutes finissent toujours par avoir un côté bordélique et les résultats finaux sont alors en grande partie basés sur la chance. Trop d’objets, trop d’éléments du décor pouvant nous toucher, trop de choses à gérer et observer… Au final on se demande parfois s’il n’est pas plus prolifique, pour sortir indemne des affrontements, de s’isoler dans un coin et d’attendre que tous les autres joueurs se foutent sur la tronche (testé, et approuvé !). Ce désordre à l’écran fait sans doute partie du charme de la licence, mais il faut avouer que cela reste parfois frustrant.
Ajoutons à cela trop de menus et sous-menus pour réellement s’y retrouver, des personnages complètement déséquilibrés par rapport à d’autres, et des modes en solo peu passionnants, et on aura du mal à comprendre comment le jeu a pu avoir autant de notes parfaites. Cerise sur le gâteau : l’impossibilité pour 2 amis de se rejoindre en ligne avec des inconnus. On ne pourra s’affronter qu’en salle privée, avec d’autres amis ou des IA !!!! INCROYABLE ! Tout bonnement I-N-C-R-O-Y-A-B-L-E !! Et aucun test n’en a parlé bizarrement ! J’aurais su cela, franchement j’aurais peut-être hésité à me procurer le jeu (enfin… à me le faire offrir…).
Au final le jeu force malgré tout le respect pour son contenu, sa technique, et la masse énorme de fan service qui y est présente. Mais SSB me fait un peu penser à un « programme » qui a eu ses heures de gloire sur PC, et je veux là parler de Mugen. Moteur de Versus Fighting en 2D qui permettait d’ajouter stages, personnages de différents jeux, créations originales, et musiques selon notre bon vouloir, Mugen était une ode à la customisation et au bricolage, et la concrétisation d’un rêve d’enfant. Voir un Evil Ken affronter Setsuko de Last Blade 2 sur un stage de KOF98 avec une musique de Zelda, qui s’opposerait à ça ?? Mais au final, il y avait tant de déséquilibre entre les personnages, tant de petites choses qui n’allaient pas, tant de contenu que le joueur frisait l’indigestion et retournait vite sur des Street Fighter plus avares en contenu mais mieux maitrisés. SSB Wii U, c’est un peu ça : passé la surprise de voir tous les personnages, d’entendre toutes les musiques de notre enfance, de pérégriner dans des stages issus de plusieurs jeu, on se rend compte que finalement le jeu, même s’il reste fun et parfois assez technique, a trop de petits défauts qui l’empêchent d’avoir un gameplay parfaitement adéquat. Malgré tout, le jeu est très amusant à plusieurs, en bonne compagnie. Il force également le respect par sa technique, par son contenu, et procure quand même son lot de fun ; c'est toujours agréable de revenir une petite heure dessus histoire de débloquer quelques petits trucs ou de se défouler en attendant que la petite femme prépare le dîner ! ^^
Mais on risque malgré toute notre bonne volonté de le ranger assez vite une fois la surprise de la découverte étiolée. Dommage. Reste qu'à 4-5 dans le salon ce jeu doit être mortel... mais à plus de 30 ans il est rare qu'on puisse organiser ce genre d'événement.