Test Zombi U
Débarqué dans les rues de Londres, vous comprenez rapidement qu’il va falloir se battre encore une fois contre une horde de Zombies. Classique habituel de nos jours me direz vous.
Voici la mise en page du jeu « vitrine » de lancement de la Wii U, j’ai nommé ZombiU.
Pas d’originalité ? Certes dans le fond, rien de nouveau sous le soleil d’Ubisoft. Que nous réserve donc ce énième Survival Horror ?
Dès l’introduction du jeu, des images malsaines, des caméras, des zombies dégeux vous plongent dans une atmosphère un peu sale.
Vous vous réveillez sur un lit de camp, au milieu d’une sorte de bunker. Peu de repères, une voix vous parle, vous guide, vous donne des ordres.
Très rapidement, on explore les environs, armé de notre batte de criquet, on se sent pas rassuré dans cet environnement certes joli, mais pas fantastique niveau graphisme.
Très rapidement..., on croise nos nouveaux copains, les morts vivants, ceux-ci se jettent sur nous dès qu’ils nous remarquent, et tentent de nous bouffer.
On comprend très vite la relation géniale tablette --> écran Tv pensée pour ce titre : toutes vos interactions, recherche d’inventaire, carte, consultation mission, armement, se gèrent avec la tablette. On passe de l’un à l’autre tout le temps, en un seul mot : génial !
Quelques zombies plus tard, on prend ses marques, on fouille les cadavres des infectés éliminés et on récolte de l’équipement pour plus tard.
Dans notre bunker sécurisé (une mission consiste à le protéger) se trouve un lit qui sert de sauvegarde, des écrans de contrôles, ainsi qu’un coffre qui permet de se délester du trop d’équipement. Et oui, votre personnage est équipé d’un sac à dos, et celui-ci ne comporte que 10 emplacements, ce qui s’avère être juste. Il sera upgradable plus tard.
Quelques combats rapides nous montrent que les phases de bastons sont limitées, on met des coups de batte, et un flingue peu rempli peut nous assister.
Au détour d’un sombre couloir, une sulfateuse (une mitraillette tourelle, chouette !) se propose à nous, ouaisssss ! Des zombies en contrebas, on arrose copieusement, ouahhh y’en a pleins, merde un s’approche, il me choppe, j’essaie de lui latter la tronche, non 2eme coup, je suis mort…Quoi déjà ?
Voici toute la conception du jeu, on meurt vite, au 1er coup de dent. Une barre de vie est disponible, qui permet de se prendre quelques coups de griffes ou autres, mais la moindre morsure est fatale.
On reprend la partie, qui redémarre du bunker, le personnage à changé. Vous êtes un autre survivant….
Ceci est tout le coté technique et frustrant du soft. A chaque décès, vous est affilié un nouveau survivant, qui part du début, sans armes, sans rien, vous avez perdu tous les objets collectés par le précédent. Il est bien entendu possible de les récupérer, en allant traquer et en retrouvant votre précédent survivant zombifié, lui déglinguer la face, et récupérer alors son équipement.
Si vous mourrez à nouveau sans avoir récupéré le précédent survivant, tout est définitivement perdu.
Voilà le contexte général, la ville est en ruine, en mode émeute, des zombies partout, peu de ressources, et une voix qui nous donne des missions.
On obéit donc bien gentiment aux ordres donnés au fil des missions et on s’applique à progresser tant bien que mal.
Bien, parce que le jeu permet une bonne progression, les « coups de théâtre » sont nombreux et certains vous glacent le dos sévèrement, on n’avait pas ressenti autant d’angoisse depuis le 1er Résident Evil.
Un radar présent sur la tablette nous guide et nous prévient de la présence des zombies, on comprends vite qu’il n’est pas conseillé de se la jouer en mode carnage, mais on va devoir plutôt utiliser de la tactique.
Mal, car les zombies attaquent en groupe, la gestion des combats rapprochés et parfois problématiques, les munitions des rares armes collectées sont réduites et difficiles à récupérer.
De plus, il faut jouer souvent de la tablette comme d’un scanner pour découvrir les objets cachés, les caméras et autres ordinateurs, ce qui permet de pirater le plan général des lieux.
Le jeu propose un challenge relevé, très frustrant car il faut recommencer tout ou presque à chaque survivant, et les armes tant espérées sont le plus souvent perdues.
Il nous fait progresser dans une ville de Londres plutôt pas mal représentée, sombre, lugubre, à l’environnement malsain, on traverse le plus souvent des souls sols, des égouts, des bouches de métro, mais aussi le palais de la reine ou encore la tour de Londres.
Certes, le jeu aurait gagné à être plus beau, plus fin, mais l’essentiel est le gameplay assez novateur.
On regrettera aussi la redondance des zombies, tous les mêmes, schémas d’attaques prévisibles, IA pas franchement terribles.
Quelques bugs aussi, notamment de collisions (des zombies derrières des portes sont souvent kickables porte fermées…).
Au final, le joueur passe le plus clair de son temps à faire des aller-retour entre les quartiers de la ville et de sa planque afin de consulter les missions, sauvegarder, gérer son arsenal.
Un coté gestion est proposé, avec l’amélioration de quelques compétences, amélioration des armes et des accessoires.
Niveau armes, tout est possible, mais elles sont rares, on trouvera disséminés sur la carte du C4, des fusils à pompe, des mitraillettes, des mines, des cocktails Molotov, et autres bâtons de lumières, tout ou presque pour dégommer du zombie de plusieurs façons.
La trame générale nous propose bien entendu de sortir de ce merdier, aider un docteur, tenter une évacuation… d’autres missions annexes nous seront aussi proposées afin d’étoffer cette ballade touristique.
Pour conclure, ZombiU est une très agréable surprise, le soft permet une nouvelle façon de jouer, en alternant la tv et la tablette. Pas habituel au début, ce procédé devient naturel au fil des heures. On espère vivement que cet manière de jouer inspirera d'autres éditeurs, je rêve d'une adaptation stylisée de Dead Island avec ce processus, ou pour des jeux plus conventionnels.
Le jeu ne révolutionne en aucun cas le genre, et reste même dans un certains classicisme, on pourra aussi regretter la pauvreté graphique et le manque de diversité des décors/zombies, mais on passe un très agréable moment à jouer, et les sueurs froides sont présentes du début à la fin.
Graphismes: 7/10 Correct, mais peux mieux faire.
Musique: 6/10 Musique d'ambiance la plupart du temps, un peu absente.Bruitages pas terribles.
Maniabilité: 8/10. Innovation dans le jeu avec le combo Tablette/Tv.
Intérêt: 10/10 Si on est fan du genre.
Global: 4/5 Un très bon jeu, des bonnes idées, qui demande qu'à être confirmé!
WII U-Survival Horror-1joueur
Débarqué dans les rues de Londres, vous comprenez rapidement qu’il va falloir se battre encore une fois contre une horde de Zombies. Classique habituel de nos jours me direz vous.
Voici la mise en page du jeu « vitrine » de lancement de la Wii U, j’ai nommé ZombiU.
Pas d’originalité ? Certes dans le fond, rien de nouveau sous le soleil d’Ubisoft. Que nous réserve donc ce énième Survival Horror ?
Dès l’introduction du jeu, des images malsaines, des caméras, des zombies dégeux vous plongent dans une atmosphère un peu sale.
Vous vous réveillez sur un lit de camp, au milieu d’une sorte de bunker. Peu de repères, une voix vous parle, vous guide, vous donne des ordres.
Très rapidement, on explore les environs, armé de notre batte de criquet, on se sent pas rassuré dans cet environnement certes joli, mais pas fantastique niveau graphisme.
Très rapidement..., on croise nos nouveaux copains, les morts vivants, ceux-ci se jettent sur nous dès qu’ils nous remarquent, et tentent de nous bouffer.
On comprend très vite la relation géniale tablette --> écran Tv pensée pour ce titre : toutes vos interactions, recherche d’inventaire, carte, consultation mission, armement, se gèrent avec la tablette. On passe de l’un à l’autre tout le temps, en un seul mot : génial !
Quelques zombies plus tard, on prend ses marques, on fouille les cadavres des infectés éliminés et on récolte de l’équipement pour plus tard.
Dans notre bunker sécurisé (une mission consiste à le protéger) se trouve un lit qui sert de sauvegarde, des écrans de contrôles, ainsi qu’un coffre qui permet de se délester du trop d’équipement. Et oui, votre personnage est équipé d’un sac à dos, et celui-ci ne comporte que 10 emplacements, ce qui s’avère être juste. Il sera upgradable plus tard.
Quelques combats rapides nous montrent que les phases de bastons sont limitées, on met des coups de batte, et un flingue peu rempli peut nous assister.
Au détour d’un sombre couloir, une sulfateuse (une mitraillette tourelle, chouette !) se propose à nous, ouaisssss ! Des zombies en contrebas, on arrose copieusement, ouahhh y’en a pleins, merde un s’approche, il me choppe, j’essaie de lui latter la tronche, non 2eme coup, je suis mort…Quoi déjà ?
Voici toute la conception du jeu, on meurt vite, au 1er coup de dent. Une barre de vie est disponible, qui permet de se prendre quelques coups de griffes ou autres, mais la moindre morsure est fatale.
On reprend la partie, qui redémarre du bunker, le personnage à changé. Vous êtes un autre survivant….
Ceci est tout le coté technique et frustrant du soft. A chaque décès, vous est affilié un nouveau survivant, qui part du début, sans armes, sans rien, vous avez perdu tous les objets collectés par le précédent. Il est bien entendu possible de les récupérer, en allant traquer et en retrouvant votre précédent survivant zombifié, lui déglinguer la face, et récupérer alors son équipement.
Si vous mourrez à nouveau sans avoir récupéré le précédent survivant, tout est définitivement perdu.
Voilà le contexte général, la ville est en ruine, en mode émeute, des zombies partout, peu de ressources, et une voix qui nous donne des missions.
On obéit donc bien gentiment aux ordres donnés au fil des missions et on s’applique à progresser tant bien que mal.
Bien, parce que le jeu permet une bonne progression, les « coups de théâtre » sont nombreux et certains vous glacent le dos sévèrement, on n’avait pas ressenti autant d’angoisse depuis le 1er Résident Evil.
Un radar présent sur la tablette nous guide et nous prévient de la présence des zombies, on comprends vite qu’il n’est pas conseillé de se la jouer en mode carnage, mais on va devoir plutôt utiliser de la tactique.
Mal, car les zombies attaquent en groupe, la gestion des combats rapprochés et parfois problématiques, les munitions des rares armes collectées sont réduites et difficiles à récupérer.
De plus, il faut jouer souvent de la tablette comme d’un scanner pour découvrir les objets cachés, les caméras et autres ordinateurs, ce qui permet de pirater le plan général des lieux.
Le jeu propose un challenge relevé, très frustrant car il faut recommencer tout ou presque à chaque survivant, et les armes tant espérées sont le plus souvent perdues.
Il nous fait progresser dans une ville de Londres plutôt pas mal représentée, sombre, lugubre, à l’environnement malsain, on traverse le plus souvent des souls sols, des égouts, des bouches de métro, mais aussi le palais de la reine ou encore la tour de Londres.
Certes, le jeu aurait gagné à être plus beau, plus fin, mais l’essentiel est le gameplay assez novateur.
On regrettera aussi la redondance des zombies, tous les mêmes, schémas d’attaques prévisibles, IA pas franchement terribles.
Quelques bugs aussi, notamment de collisions (des zombies derrières des portes sont souvent kickables porte fermées…).
Au final, le joueur passe le plus clair de son temps à faire des aller-retour entre les quartiers de la ville et de sa planque afin de consulter les missions, sauvegarder, gérer son arsenal.
Un coté gestion est proposé, avec l’amélioration de quelques compétences, amélioration des armes et des accessoires.
Niveau armes, tout est possible, mais elles sont rares, on trouvera disséminés sur la carte du C4, des fusils à pompe, des mitraillettes, des mines, des cocktails Molotov, et autres bâtons de lumières, tout ou presque pour dégommer du zombie de plusieurs façons.
La trame générale nous propose bien entendu de sortir de ce merdier, aider un docteur, tenter une évacuation… d’autres missions annexes nous seront aussi proposées afin d’étoffer cette ballade touristique.
Pour conclure, ZombiU est une très agréable surprise, le soft permet une nouvelle façon de jouer, en alternant la tv et la tablette. Pas habituel au début, ce procédé devient naturel au fil des heures. On espère vivement que cet manière de jouer inspirera d'autres éditeurs, je rêve d'une adaptation stylisée de Dead Island avec ce processus, ou pour des jeux plus conventionnels.
Le jeu ne révolutionne en aucun cas le genre, et reste même dans un certains classicisme, on pourra aussi regretter la pauvreté graphique et le manque de diversité des décors/zombies, mais on passe un très agréable moment à jouer, et les sueurs froides sont présentes du début à la fin.
Graphismes: 7/10 Correct, mais peux mieux faire.
Musique: 6/10 Musique d'ambiance la plupart du temps, un peu absente.Bruitages pas terribles.
Maniabilité: 8/10. Innovation dans le jeu avec le combo Tablette/Tv.
Intérêt: 10/10 Si on est fan du genre.
Global: 4/5 Un très bon jeu, des bonnes idées, qui demande qu'à être confirmé!
Dernière édition par Tom34 le Lun 27 Jan - 15:01, édité 1 fois