Tiens c'est rigolo, moi aussi je me fais Super Probotector en ce moment sur la SNES Mini. Je l'ai fini hier en Normal, et je vais m'attaquer au mode Hard pour avoir le vrai boss et la fin conséquente.
Très bon jeu, aucun doute là-dessus, mais pour ma part très inférieur à la version Megadrive.
En parallèle, je me fais du Super Punch Out. Très bon avec un gameplay qui reste simple tout en proposant plein de petites subtilités. Hélas, le tout confine surtout au par coeur. Lorsqu'on doit parfois réagir en moins d'une demi-seconde à certains indices visuels sous peine de se prendre des mandales extrêmement punitives, le jeu montre clairement ses limites (le combat contre Super Macho Man, par exemple, où l'on n'a carrément pas le temps de lire ce que dit son coach avant de réagir en conséquence).
Dommage, le jeu finit par devenir plus frustrant qu'amusant dans les niveaux de difficulté supérieurs.
J'ai aussi terminé Yoshi's Island que j'avais déjà parcouru il y a longtemps.
Alors oui c'est très bon, oui c'est un incontournables.... maiiiiis...
Voilà, pour moi le titre a un petit peu vieilli. Les boss sont bien trouvés mais minables, les décors se répètent beaucoup trop et se suivent sans vraiment de logique, et la caméra ne suit pas toujours l'action. Les musiques sont très bien mais trop peu nombreuses, et finalement le jeu devient rapidement répétitif car les idées ne se renouvèlent pas assez.
Et puis surtout... après avoir joué à Yoshi's Woolly World qui propose bien plus de variété d'idées, de niveaux variés, et une patte artistique magnifique, ce premier épisode semble un peu fade. Je pense que beaucoup vénèrent ce premier Yoshi's Island par nostalgie et, s'il mérite d'être au panthéon des jeux de la SNES, il faut reconnaitre qu'il a pris un petit coup de vieux et que l'épisode Wii U lui met l'amende.
Donc, je n'ai pas peur de le dire : pour moi le meilleur épisode de la série est définitivement le Woolly World. Point final.
Petite curiosité que je me suis décidé à faire jusqu'au bout : Ganpuru Gunman Proof. Un jeu uniquement sorti au Japon, mais bénéficiant d'une traduction anglaise effectuée par des fans. Pompant allégrement la patte graphique de Zelda 3, Gunman est pourtant différent en ce sens qu'il axe son gameplay sur des mécaniques de shmup pédestres.
Alors oui on trouve des donjons... mais ces derniers n'ont absolument aucune énigme.
Oui on a une carte du monde, mais la progression sur celle-ci sera extrêmement balisée par la progression de l'histoire et n'offrira que peu de secrets.
Oui on trouve des coffres dans les donjons, mais ils ne servent qu'à faire gonfler le score. Score qui... ne sert à rien !!
Par conséquent, passé le moment de découverte, j'ai fini par complètement tracer dans le jeu sans me préoccuper des ennemis, des coffres, ou de l'histoire (de toutes façons pas géniale). Le jeu devient vite répétitif à en crever la bouche ouverte, linéaire, et seuls les boss offrent un peu de challenge.
Vite torché en 6 heures, vite fini, et aucune replay value, Gunman's Proof est finalement encore un de ces titres qui jouit de l'aura de la découverte sur une console où les grands classiques ont été poncés dans tous les sens, mais qui montre vite à quel point il est loin de se hisser au niveau des plus grands.
Et enfin, je me suis lancé dans Tengai Makyou Zero, un RPG qui vient de voir sa traduction anglaise finalisée il y a environ un mois. Alors le jeu est beau, le jeu a de très bonnes musiques, le jeu a des personnages attachants, le jeu a une histoire qui se laisse suivre. Et il se permet même d'embarquer une horloge interne à la console qui continue de tourner alors même que celle-ci est éteinte, et des événements changent alors dans le jeu en fonction du temps présent. Idée révolutionnaire... mais qui n'est pas correctement émulée sur la SNES Mini. Et donc, même si cet atout n'est pas nécessaire, on passe à côté de plein de petites choses.
Mais le pire, c'est que le jeu est affreusement classique. Rien d'original, rien de transcendant, et surtout une fréquence de combats ahurissante. 4 pas, un combat !! Et ceux-ci, à mesure qu'on avance, durent de plus en plus longtemps.
J'avance ainsi dans la souffrance, et ma motivation s'amenuise comme une bière dans les mains d'un Barney Gamble. J'y retourne de temps en temps, mais je ne suis vraiment pas sûr d'aller jusqu'au bout.
Tengai Makyou Zero, en réalité, est parfait pour nous faire réaliser à quel point des titres comme Final Fantasy 6 ou Chrono Trigger étaient décidément des fleurons du genre, tellement originaux et en avance sur leur temps ! Ce n'est pas pour rien que ces classiques ont perduré à travers les âges là où un titre comme Tengai Makyou, pourtant très bien réalisé, n'a jamais vraiment émergé. Et cela, même si l'on considère qu'il n'a jamais quitté le territoire japonais.