Lechatperché a écrit:Alors pour répondre aux érudits qui aiment se foutrent de la gueule du monde et prendre les gens pour des cons (ouhouh il a aimé Child of Light, et il a trouvé ça beau ! Ouhouh quel naze ce mec !) non j'ai pas trouvé ça poétique et je parle d'univers onirique. C'est pas parce-que la narration est en vers que c'est poétique, et j'aurais plutôt parlé d'un conte que d'une fable... Et je ne connais pas Carole quintal mais après recherche je la trouve plutôt bien foutue. Mais je suppose que c'est une connasse sûrement parce-qu'elle a trouvé Child of Light poétique
Se foutre de la gueule du monde ? Non.
Donner mon avis ? Oui.
Tu as aimé Child of Light ? C'est bien.
Je n'ai pas aimé le jeu ? C'est tout aussi bien.
Et non, je n'ai pas réagi parce que tu as trouvé le jeu "beau". Tu l'as trouvé, je cite : "d'une beauté affolante" et d'une "réalisation assez impressionnante".
C'est quand même un sacré cran au-dessus, non ? Pour moi, Child of Light n'est pas un jeu qui nous souffle, qui nous laisse pantois, qui nous stupéfie, qui nous bouleverse par sa beauté. Il est propre, il est joli, les nuances de couleurs sont bien choisies, il y a une véritable petite patte artistique (si on exclut les artworks des personnages lors des dialogues, à peine dignes de ce qu'un lycéen pourrait faire...), mais en aucun cas ce n'est le summum de la beauté.
Un jeu d'une "beauté affolante", c'est Ori and the Blind Forest. C'est Odin Sphere et Muramasa Blade. C'est DKC Tropical Freeze (sur certains niveaux). Child of Light, c'est un jeu avec des graphismes qui ont un effet crayonné, fait main, ce qui leur confère une originalité. Mais hormis quelques décors (les grottes de cristal), ce n'est pas non plus l'extase.
Ensuite, tu pars tout de suite dans ton propre dialogue.
Comme Fellock l'a dit, le running gag sur la poésie de ce jeu résulte de ma réaction face au test de Carole Quintaine qui accolait l'adjectif de "poétique" à ce jeu partout où elle pouvait, bluffée par les graphismes (c'est "fait main", c'est donc poétique...) et les vers (y'a des rimes, c'est donc poétique...). J'expliquais alors que la poésie ne se résume pas à une simple beauté dans les décors et à des vers de rimailleurs (sérieux, les rimes de Child of Light et son écriture sont minables, sans aucun talent !).
Je te rejoins plutôt quand tu parles d'onirisme, d'ailleurs l'héroïne évolue dans un monde issu de son imagination si je me souviens bien ; en tout cas la frontière est volontairement assez floue par moments.
Pour un "conte" ou une "fable", je suis aussi d'accord. Sauf que ce conte n'est pas maitrisé, avec notamment une fin qui tombe à plat, incompréhensible, et bâclée. D'ailleurs, l'un des développeurs avait affirmé qu'ils avaient manqué de temps sur la fin, et qu'ils avaient donc dû raccourcir le dénouement final, et sortir le jeu tel quel. L'arrivée du boss de fin comme un cheveu sur la soupe, notamment, c'est aussi à cause de ça ! Mais, encore une fois, certains ont vu dans ce blanc à la fin de l'histoire "Une pluralité d'interprétation confinant à un génie poétique, blablabla..." : ça montre le niveau !
Voilà. Désolé si je parais encore "faire mon érudit". Mais peut-être est-ce que ceci n'est que le résultat de mes aptitudes à défendre mes opinions, tout simplement ?