Time Commando (PS1) 18.03.2022Réalisé par Adeline Software, Time Commando sort en septembre 1996 sur Playstation et PC uniquement. Il est l’œuvre de Frédérick Raynal, qui avait déjà chapeauté Little Big Adventure 1 (et le second opus ensuite) chez Adeline Software. Mais ce développeur d'exception reste surtout célèbre pour son œuvre majeure, Alone in the Dark (chez Infogrames), le jeu qui a clairement inspiré Shinji Mikami pour Resident Evil et qui suscitait l'admiration d'un certain Shigeru Miyamoto. On retrouve dans Time Commando un design général des ennemis et des principaux personnages qui rappelle assez fortement ceux de LBA ou bien encore d’Alone in the Dark.
L’histoire s’avère étonnamment riche et élaboré pour un beat them up. Voici un résumé de la cinématique d’intro (en image de synthèse, superbement réalisée pour l’époque soit dit en passant) :
La société OTEGA vient d’être choisie pour la mise au point d’un centre d’entraînement militaire : le HISTORICAL TACTICAL CENTER (HTC). Grâce à une nouvelle technologie, les systèmes TIME BLASTER, OTEGA permet au HTC de devenir l’ordinateur le plus performant du moment. Stanley Opar (le perso que vous allez incarner au cours de l’aventure), l’agent techno-temporel du Service Anti-Virus Exogènes d’OTEGA entame son service (on peut d’ailleurs momentanément le voir jouer sur sa console portable à… Time Commando !!!). Pendant que Betty et toute l’équipe lancent la phase finale du projet, une « taupe » envoyée par une société concurrente d’OTEGA implante un virus dans le code du système. Soudain, une alarme retentit : ALERTE SYSTEME !!! EVACUTION CONSEILLEE DU PERSONNEL !!! Une énorme « bulle » de confinement temporel vient d’envahir la pièce et engloutit l’unité centrale. Paralysés par l’effroi, Betty et les techniciens sont aspirés inexorablement. Stanley, alerté, se précipite aussitôt. Il entre dans la pièce et s’approche prudemment de cette sphère lumineuse. Il avance lentement une main, soudain la surface se ride comme un liquide et Stanley, lui aussi se retrouve happé.
Votre mission va consister à détruire le virus qui a envahi l’ordinateur centrale de l’HTC. Vous traverserez ainsi 8 grandes époques de l’Histoire pour atteindre le 9ème niveau du jeu, où se trouve le virus. Pour cela, vous devrez ramasser, au cours de votre voyage dans le temps, le maximum de circuits de mémoire non-infectée (symbolisés par des puces intégrées bleues). Vous enverrez alors tous les circuits de mémoire saine vers l’ordinateur central lorsque vous atteindrez les bornes de décharge. Mais attention ! Le temps joue contre vous et le virus infecte progressivement la mémoire de l’ordinateur central. Lorsque la mémoire est entièrement contaminée par le virus, la partie est finie (enfin vous perdez une vie). Votre travail sera considérablement ralenti par la horde d’ennemis virtuels envoyée par le virus. Vous devrez combattre et éliminer tous ces ennemis le plus rapidement possible, dans une véritable course contre la montre, laissant peu de temps pour admirer les environnements et faire du tourisme spatio-temporel…
L'une des grandes forces de Time Commando, c'est de vous faire voyager au travers d'époques hétéroclites (chaque période étant subdivisée en 2 niveaux distincts) et superbement mises en scène :
- La Préhistoire : à vous les affrontements contre des tribus primitives et des animaux en tout genre, tels des gorilles, un ours sauvage ou bien encore un smilodon (tigre à dents de sabre). Vous allez déambuler dans la savane mais aussi vous faufiler dans des grottes et cavernes recouvertes de peintures rupestres.
- La Rome Antique et ses villas cossues, ses atria, son forum, etc. Gare aux légions romaines qui se dressent en travers de votre chemin. Vous finirez même par un combat contre des gladiateurs et un taureau déchaîné au beau milieu d'un cirque !
- Le Japon Médiéval peuplé de geisha, ninja, samurai, rekishi et autres autochtones locaux. On retrouve les principaux marqueurs visuels du Pays du Soleil Levant : temples, jardins traditionnels, Fujisan au loin, immense statue de Bouddha... Seul le dragon (chinois !) en guise de boss final fait malheureusement un peu tâche...
- Le Moyen-Âge et ses preux chevaliers, ses croisés, ses moines, etc. Le caractère sombre et ésotérique de cette période de l'Histoire n'a pas été oublié puisque vous fera également face à des bourreaux, des alchimistes voire même des sortes de loup-garous... Les environnements parcourus sont dans le même ton : donjon, coursives d'un château-fort, salle de torture, abbaye, etc.
- Les Conquistadors, avec un premier niveau au beau milieu de l'océan Atlantique, à bord d'une caravelle voguant vers le Nouveau-Monde. Dans la seconde partie (un complexe maya), vous défierez des mayas sanguinaires et assisterez même à un rite sacrificiel.
- Le Far-West : d'abord dans une ville déserte et poussiéreuse qui ne dépareillerait pas dans un film de Sergio Leone. Avant de déloger les indiens et autres desperados planqués dans un canyon avec votre bonne vieille chevrotine !
- Les guerres modernes : tout d’abord vous vous retrouverez en pleine Première Guerre Mondiale, au beau milieu des tranchées, à trucider aussi bien des poilus que des allemands ou même des tirailleurs sénégalais… Pas de quartier ! Le second niveau prend place au beau milieu d’un Paris en ruine, dévasté par un conflit atomique, dans un univers dystopique post-apocalyptique.
- Les guerres du futur : dans une base de lancement gardée par des robots, des cyborgs et des droïdes, vous prendrez la fuite dans un vaisseau spatial, avant d’arriver dans une colonie occupée par des aliens antipathiques.
- Au-delà du temps, au cœur du système, dans une succession d’affrontements contre des boss (un pseudo boss rush raccourci en fin de compte) avant la lutte finale contre le virus.
Côté gameplay, pratiquement tous les boutons de la manette sont mis à contribution, ce qui vous demandera un certain temps d'adaptation afin d'assimiler les principales commandes. Avec les gâchettes L2 et R2, vous effectuez des petits sauts de côté pour éviter les attaques ennemies, tandis que la croix vous permettra de faire un léger bond vers l'arrière. Le bouton triangle vous permet de déclencher un saut (horriblement lent d'ailleurs) mais vous n'aurez à l'utiliser que dans de très rares occasions, essentiellement pour franchir des précipices. Le bouton rond vous permet de "fouiller" dans les niveaux, afin d'interagir avec certains éléments du décor ou tout simplement dénicher des items cachés. A noter qu'en mode facile, une voix se fait entendre dès que vous approchez d'un item caché, afin de vous mettre sur la piste. Le bouton carré correspondra à l'attaque, qu'il faudra combiner avec les flèches de gauche ou droite pour lancer une attaque latérale ou bien avec celle du haut pour une attaque frontale (l'action carré + flèche arrière vous permettant de recharger vos armes à feux). Les déplacements ne sont pas hyper intuitifs : vous déplacerez Stanley avec la flèche du haut tandis que les flèches latérales le feront pivoter sur lui-même… On sent que le soft était avant tout destiné à la communauté PC.
Vous commencerez chaque niveau "à poil" (comprendre par là avec vos seuls pieds et poings) mais vous mettrez rapidement la main sur des armes emblématiques de chaque époque, jusqu'à 5 différentes par période historique soit une grosse quarantaine d'armes différentes. Un véritable arsenal donc ! En voici quelques-unes à la volée : gourdins et pierres (Préhistoire) ; glaive, fronde, trident du gladiateur (Rome Antique) ; katana et shuriken (Japon féodal) ; claymore (large épée à 2 mains), arbalète et sortilèges (Moyen-Age) ; fleuret et sarbacanes (Nouveau-Monde), Colt, Winchester, bâton de dynamite (Far-West) ; baïonnettes, grenades et mitraillettes (Guerres Modernes) ; pistolet laser, mitrailleuse lourde greffée à votre bras ou bien encore yoyo de combat( Guerres du Futur). Il y en a assurément pour tous les goûts !
Outre le fait d'apporter beaucoup de variété (entre les armes de mêlée, à distance, etc), certaines armes seront plus efficaces contre certains types d'ennemis, voire même indispensables dans certaines situations (impossible par exemple de vous débarrasser des araignées venimeuses dans le temple maya si vous n'avez pas en votre possession le gourdin). De quoi apporter un semblant de stratégie.
Sur le plan visuel et technique, Time Commando frappait fort à sa sortie, avec ses décors en 3D précalculés façon images de synthèse, alors que les persos et les items/armes à récupérer sont modélisés en 3D temps réel. Les niveaux s’apparentent à un long plan séquence, avec des angles de caméra qui changent en fonction des déplacements de Stanley. Revers de la médaille, il est impossible de revenir en arrière… Force est de constater que les graphismes ont pris un sacré coup de vieux aujourd’hui… On peine à trouver les éléments avec lesquels on est supposé interagir, et on galère souvent pour savoir comment poursuivre notre progression… L’incrustation des personnages manque de finesse, et le côté extrêmement dirigiste du jeu risquera de rebuter de nombreux joueurs…
Autre défaut rédhibitoire, Stanley se déplace extrêmement lentement, ce qui risque de vous faire rager d’autant plus que le temps est votre principal ennemi dans Time Commando. Sans parler de l’input lag, ou bien encore de combats souvent très brouillons, très basiques et donc globalement peu intéressants.
Si l’aspect sonore est travaillé avec des bruits de fond propres à chaque époque globalement réussis, les musiques s’avèrent trop fades, sans saveur. Certaines m’évoquent même des mélodies d’ascenseur... Dommage car cela aurait renforcé encore plus l’ambiance propre à chaque chapitre historique.
Time Commando jouit d’une bonne durée de vie, pas loin de 3 heures en ligne droite. Plus vous augmentez la difficulté, plus les ennemis seront nombreux et retors et moins vous disposerez de temps pour venir à bout de chaque niveau. Le mode normal offrant déjà un challenge très conséquent, je vous conseille plutôt de l’attaquer en easy. Il n’y a pas de sauvegardes possibles mais seulement un système de passwords vous permettant de recommencer dans le stage de votre choix (à noter qu'il existe un mini-stage caché si vous rentrez le mot de passe "COMMANDO"). J’ai d’ailleurs toujours dans mon exemplaire d’origine (qui a pas mal morflé avec le temps) un petit feuillet avec les principaux passwords, que j’avais soigneusement découpé dans un PlayStation Magazine (cf photo). Il existe également toute une ribambelle de cheat codes que vous pourrez activer en mettant le jeu sur pause. En voici la liste exhaustive : https://gamefaqs.gamespot.com/ps/199015-time-commando/cheats
En conclusion, si la presse avait été dithyrambique à l’époque et si j’en garde un bon souvenir (la nostalgie jouant sans doute pour beaucoup), il est difficile de recommander Time Commando de nos jours pour quelqu’un qui ne l’a pas connu à sa sortie. S’il était hyper ambitieux et novateur pour l’époque, son gameplay basique, son côté extrêmement dirigiste, sa répétitivité et son aspect visuel obsolète plaident difficilement en sa faveur aujourd’hui...
Ma note : 13/20
Consoles +
#57 (Septembre 1996) : 92% (« Le jeu pèche par sa lenteur mais le concept est intéressant et novateur. L'aspect visuel en fera craquer plus d'un... »)
Présentation 90% Graphismes 92% Animation 94% Musique 89% Bruitages 91% Durée de vie 92% Jouabilité 80%
"Oui !" pour Spy : « Le seul reproche que l'on puisse faire à Time Commando est sa lenteur. C'est rageant : le personnage traîne péniblement les centaines de polygones, les textures, la haute résolution et l'animation hyper réaliste qui composent son corps... Comme une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule, la jouabilité souffre de cet état de fait. Les déplacements sont poussifs et les coups se déclenchent avec un peu de retard. Mais n'exagérons rien : outre cette lacune, le concept et l'intérêt de jeu sont vraiment béton. La durée de vie est raisonnable, les combats sont (paradoxalement) assez dynamiques, et les décors ainsi que les animations terriblement réussies. De plus, les armes sont nombreuses, les salles secrètes foisonnent, et les ennemis réagissent de manière intelligente à vos actions... Autant de points qui rééquilibrent la balance et laissent à penser que Time Commando plaira à tous les amateurs de bons beat'em all. »
"Oui !" pour Nico : « Le premier atout de Time Commando, c'est sans nul doute son scénario. L'idée de faire traverser le temps à son personnage, même si elle n'est pas nouvelle (Chrono Trigger est disponible au Japon et aux Etats-Unis depuis belle lurette), est très bien exploitée. Graphiquement parlant, le jeu est aussi très bien réalisé. Vous verrez que certaines époques sont bien plus achevées que d'autres. Soulignons l'aspect technique, impressionnant : vous voyagez dans des décors tout en images de synthèse. Et les personnages, humains ou animaux, que vous rencontrez sont de la même trempe. Seul point noir du jeu : la jouabilité, votre personnage étant parfois un peu lent à réagir aux injonctions du pad. »
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Génération 4
#91 (Septembre 1996) : Intérêt * * * * HIT (par Éric Ernaux)
Graphisme 17 Son 14 Animation 18 Durée de vie 14
Les plus : Décors superbes. Anim' exceptionnelles. Ambiance de jeu.
Les moins : Moi vois, moi tue. Jeu "sur des rails".
L'avis d’Éric (4*) : « Alors là, soufflé, le Éric ! Les décors sont sublimes, les animations hyperréalistes, la jouabilité parfaite et, mieux encore, l'ambiance de jeu est prenante, beaucoup plus que dans Fade to Black, leur précédent soft. Reste que la technique du précalculé contraint le joueur à un parcours balisé, sans latitude, et que la variété des animations, des lieux et des créatures rencontrées n'arrive pas toujours à éviter un léger sentiment de lassitude. Bref, trucider à tour de bras, cela va quelques heures, mais après ? »
Le contre-avis de Cédric (3*) : « Il est vrai que Time Commando en soufflera plus d'un, moi y compris, grâce à ses décors vraiment splendides et les mouvements superbement rendus. La variété des ennemis et des époques rencontrés en font assurément un hit dans son genre. Mais si latter du Pygmée a de quoi flatter l'égo de chacun, ça devient un poil lassant et répétitif. Les amateurs de bourrinage y trouveront sans doute leur compte, les autres vraiment pas. Dommage qu'il n'y ait pas de mission à remplir autre que du pralinage à tout va. »
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Joypad
#56 (Septembre 1996) : 93%
Graphismes 20 Animation 17 Maniabilité 16 Son/Bruitage 18
J’aime : Graphiquement irréprochable. Original selon les époques. Une ambiance fabuleuse. Du très grand art.
J’aime pas : Une maniabilité un peu ardue par moment. Le titre n’est pas très recherché. Assez difficile dans l’ensemble.
Trazom : « Attention, Time Commando est un chef-d’œuvre ! Si les premières secondes de jeu peuvent laisser sceptique n’importe quel joueur, la suite n’est qu’une succession de morceaux d’anthologie. Le beau côtoie avec délice l’originalité et fait oublier au joueur qu’il est devant une console de jeu. Le jeu possède en outre une durée de vie quasi illimitée. ‘‘Time Co’’ marquera à coup sûr son… époque. Incontournable ! »
TSR : « Je suis moins enthousiaste que Trazom. Bien que graphiquement très réussi (c’est indéniable) Time Commando n’en demeure pas moins classique dans sa conception. Il ne s’agit après tout que d’un jeu d’action, linéaire qui plus est. Pourtant, force est de constater que l’atmosphère est incomparable. A vous de voir si l’intérêt prime sur les sensations. »
Joystick
#74 (Septembre 1996) MEGASTAR Joystick (par Monsieur pomme de terre)
« Un des meilleurs jeux d'action jamais programmés pour PC. Time Commando est un Alone in the Dark dépouillé de tout aspect aventure. Il s'agit donc d'un pur jeu d'arcade. »
« Attention, chef-d'œuvre ! Time Commando me laisse à court de superlatifs. »
+++ La richesse de l'ensemble. La beauté des décors. Le moteur 3D. La diversité des armes
- - - Les sprites "flottent" un peu. L'histoire fait un peu blaireau
Technique 95% Design 96% Intérêt 94%
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PC Team
#16 (Septembre 1996) : 93% (par Yann Serra)
Réalisation : 19/20 (« Esthétique, fluide, riche et très maniable ! »)
Divertissement : 18/20 (« Comme le jeu évolue tout le temps, on ne s'en lasse pas. »)
Un deuxième avis ? => »Quel ennui ! Pour une fois, ma première impression était la bonne : Time Commando est un jeu d'un ennui mortel. Oui, j'admets qu'il est beau, très beau même, mais Dieu qu'il est monotone ! Il n'y a aucune possibilité de revenir en arrière, d'explorer les environs à la recherche d'une nouvelle arme ou d'un trésor caché. Tout ce que l'on peut faire, c'est avancer, se battre, avancer encore, se battre à nouveau... Contrairement à ce que Yann voudrait nous faire croire, Time Commando tient vraiment plus du beat'em up que du jeu d'aventure. Remarquez, je n'ai rien contre, c'est un genre qui a également ses fans. Mais que l'on tente de faire passer un jeu au scénario aussi linéaire pour un jeu d'aventure, là, ça me titille méchamment la portion médullaire des glandes surrénales. » (par Steph)
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Player One
#67 (Septembre 1996) : 96% (Player Fun 97%) par El Didou
En résumé : « Durant les premiers instants, Time Commando paraît décevant, mais la magie opère et il devient bientôt difficile de lâcher le paddle. Bravo ! »
Graphismes 94% Animation 90% Son 89% Jouabilité 85%
LEFLOU : « Allez, les gars ne nous emballons pas ! Time Commando est un beau jeu d'action, d'accord, mais pas de quoi grimper au rideau ! Déjà, la jouabilité pose de gros problèmes. Ensuite, l'action est d'un genre assez bourrin, trois coups en tout et pour toi, c'est drôlement peu, même si les armes changent souvent ! Enfin, le plus gênant, c'est son concept. Évoluer dans un univers précalculé réduit l'interactivité et une fois le chemin choisi, pas question de revenir en arrière. Bref, c'est beau, c'est sympa cinq minutes, mais finalement c'est plutôt tape-à-l’œil. »
LDF : « Frédérick Raynal et son équipe ne feront jamais comme les autres. Et c'est tant mieux. Après l'excellent et original LBA sur PC, voici un jeu d'action surprenant (dérangeant - n'est-ce-pas Leflou ?) où les défauts de jouabilité côtoient des graphismes de toute beauté et une gestion stratégique des combats. Il est faux de dire que le jeu est bourrin. Taper comme un Bubu moyen est une technique vouée à l'échec. Un jeu qui ne laissera personne indifférent. Moi, j'aime. »
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Playmag
#6 (Septembre 1996) : Intérêt 87% & réalisation 88% (par Marco Verocai)
Graphisme 18/20 Animation 18/20 Maniabilité 13/20 Son 16/20
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