Akumajô Dracula (SFC) 19.12.2022Remake (ou plutôt reboot) du premier épisode sorti sur Famicom, Akumajou Dracula a connu un développement particulièrement long pour l'époque (de près de 2 ans), débuté à la fin de Castlevania 3. A la tête du projet, Masahiro Ueno (plus connu sous le pseudonyme de ‘’Jun Funaro’’) avait pour but de proposer une réinterprétation du jeu originel sous forme d'hommage, tout en abaissant le niveau de difficulté global. Akumajou Dracula fut commercialisé en octobre 1991 au Japon. Renommé Super Castlevania IV en Occident, il sortit pour les fêtes de Noël de la même année aux USA et en août 1992 sur le Vieux Continent.
Difficile de faire plus simple s'agissant du scénario : Dracula est ressuscité et le clan Belmont, des chasseurs de vampires émérites, vont faire tout ce qui est en leur pouvoir pour l'éliminer une bonne fois pour toute. Vous incarnez Simon Belmont au cours de cette aventure... Que dis-je, de cette quête !
Le titre a beau être un jeu de première génération, il a été peaufiné à l’extrême et constitue une démo technique et une vitrine technologique pour la Super Famicom. Tous les effets spéciaux permis par le processeur de la SFC et son fameux Mode 7 y passent : rotation, zoom (la map ; le boss final du stage 4, un golem de pierre, etc.), distorsion, effets de transparence (le passage aquatique du stage 2-3, les couples de danseurs et les spectres, etc). Impossible de ne pas mentionner le stage 4 : la section 4-2 au cours de laquelle vous devez rester en suspension avec votre grappin alors que le décor tourne sur lui-même (passage repris d’ailleurs dans la cassette promotionnelle pour la sortie de la SNIN en France) ! Ou bien encore la section suivante au sein de laquelle l’arrière-plan effectue une sorte de rouleau façon tambour de machine à laver ! Ce passage occasionne d’ailleurs quelques ralentissements, la console crachant ses tripes…
La DA s’avère de toute beauté, un véritable travail d’orfèvre ! Les testeurs de l’époque mentionnaient pour la plupart des décors relativement ternes mais cela ne m’a jamais gêné outre mesure... N’en déplaise à Banana San, dont l’avis résonne davantage comme un pamphlet ! Certains choix de couleurs laissent perplexe, avec des dominantes de vert et de violet/mauve pas toujours très inspirées. Cela dit, l’utilisation de la palette de couleurs n’a jamais été le point fort de la série Castlevania... Quoiqu’il en soit, les décors extrêmement riches et variés, les backgrounds grouillant de détails animés parviennent à insuffler une ambiance gothique, crasseuse et macabre qui fait tout le sel de cet opus. Ce Akumajou Dracula se joue avant tout pour son atmosphère inégalable ! Les animations, fluides, sont dans la lignée des premiers jeux SFC. Seule celle où Simon fait tournoyer son fouet autour de lui aurait gagné à être un peu plus travaillée mais je chipote…
Chaque stage possède une identité très marquée, si bien que vous n’aurez jamais un sentiment de lassitude ou de redondance. Point fort de cet opus, il offre de nombreux environnements extérieurs : contreforts du domaine du château, marécages, rivière parsemée de nombreux bassins, cavernes recouvertes de stalagmites, etc. C’est bien simple : vous ne pénétrerez dans le château du Comte Dracula qu’à la fin du stage 5 et au début du stage 6, soit à peine à la moitié du jeu ! Autre gros point fort, aucun downgrade graphique et technique n’est à déplorer s’agissant de la seconde partie du soft. Les derniers stages conservent le même niveau de détails et de finition globale. Mieux encore, ils se révèlent encore plus inspirés, tant au niveau de leur DA que de leur level design ! Citons pêle-mêle le stage 8, le donjon et les geôles du château aux multiples pièges (synonymes d’instant death), le stage 9 avec ses nombreuses salles au trésor et quelques passages de plateformes nécessitant un minimum de doigté, la fameuse tour de l’horloge du stage A (10 si vous préférez), le stage B (11) où vous devez échapper à une scie circulaire tout en progressant le plus rapidement possible vers le haut de l’écran en gravissant des escaliers instables qui s’écroulent sous vos pas… Dantesque !
Principale nouveauté de cet opus, le fouet multi-usages ! Vous pouvez à présent le déployer dans les 8 directions, frapper en plein saut vers le haut ou vers le bas, l’utiliser pour vous suspendre à des arceaux et vous balancer d’un point d’ancrage à un autre, etc. En maintenant le bouton Y appuyé, vous pouvez également sortir votre fouet pour le laisser pendre, voire le faire tournoyer autour de vous. J’ai mis pas mal de temps à assimiler l’utilité de cette fonction, qui s’avère très pratique pour éviter des projectiles, ou bien vous débarrasser beaucoup plus facilement d’ennemis en contrebas ou situés juste au-dessus de vous ! Evidemment, Castlevania oblige, vous serez éjecté vers l’arrière à chaque fois que vous êtes touché par un ennemi, ce qui peut occasionner quelques morts assez rageantes… Ceci dit, le placement des ennemis est sans doute beaucoup moins putassier que dans les épisodes Famicom à titre de comparaison.
Les contrôles ont gagné en souplesse, la jouabilité a été remise au goût du jour. Le personnage est désormais beaucoup moins raide…. Et on peut enfin modifier sa trajectoire en plein saut ! Bref, la maniabilité s’en trouve grandement améliorée et rend l’expérience globalement beaucoup moins frustrante.
Les armes secondaires (utilisables avec les gâchettes) sont bien évidemment de la partie : boomerangs en forme de croix, haches, fioles d’eau bénite, montre à gousset pour arrêter brièvement le temps. Ces dernières peuvent s’utiliser en mettant la main sur des petits/gros cœurs généralement planqués dans les chandeliers. D’autres items ont un intérêt limité et font un peu office de gadget : crucifix pour tuer instantanément tous les ennemis à l’écran, amphore vous octroyant une invincibilité momentanée. Plus intéressant, les items II et III vous permettront d’augmenter la cadence de tirs de vos armes secondaires. Si vous possédez le boomerang associé à l’item III, vous ne ferez qu’une bouchée des boss !
Ces derniers, justement, brillent par leur design. Vous aurez le loisir d’affronter de nombreux monstres légendaires du folklore occidental : Méduse, Hydre, Golem, chevalier en armure avec une hallebarde, créature du Docteur Frankenstein, chauve-souris géante, momie égyptienne, gargouilles, la Mort… Et le Comte Dracula bien sûr ! Si quelques boss sortent du lot (les derniers essentiellement), on pourra malgré tout regretter des combats où le bourrinage intensif prime sur la subtilité… En pratique, les affrontements se résument souvent à faire en sorte que la barre de vie du boss tombe à zéro avant celle de ce bon vieux Simon Belmont… Les boss constituent indéniablement l’un des (rares) points faibles de cet épisode…
Ci-dessous, vous trouverez le cheminement complet du jeu (constitué de 11 stages, pardon « Blocks ») au travers de ces quelques screenshots :
Block 1
Block 2
Block 3
Block 4
Block 5
Block 6
Block 7
Block 8
Block 9
Block A
Block B & Fin
Parmi les autres défauts, on peut également citer un manque évident de challenge, contrebalancé par une durée de vie assez longue (entre 1h et 1h30), des armes secondaires déséquilibrées (vous aurez vite fait de privilégier le boomerang aux autres) et un game design globalement en retrait par rapport à Castlevania 3, Akumajou Dracula étant plus linéaire et orienté action, donnant parfois l’impression au joueur d’être sur des rails. Le titre innove assez peu en définitive, hormis concernant le fouet multidirectionnel. Si la difficulté a été revue assez drastiquement à la baisse, signalons quand même la présence d’un 2nd loop un peu plus retors.
L’OST, magistrale, signée Taro Kudo et Masanori Adachi, contribue pour beaucoup à l’empreinte indélébile laissée par le titre après toutes ces décennies. Compositions orchestrales et symphoniques à base de synthé, aux sonorités variées (thèmes emblématiques de la saga, musique classique, jazz, etc), elles offrent un niveau d’excellence rarement atteint. C’est bien simple, aucune musique n’est à jeter ! Il s’agit peut-être de la meilleure bande-son de toute l’ère 16-bits, tout simplement !
Les joueurs occidentaux ont encore subi le joug de la censure : flaque de sang absente à l’écran titre, croix gommée lors de la scène d’introduction, disparition de la figure christique à l’écran des passwords, poitrines des statuettes de madones voilées (cachez ce sein que je ne saurais voir !), rivière de sang du 8ème stage remplacée par un flot de poison verdâtre, etc. Pour achever de vous convaincre d’opter pour la version japonaise, le 60Hz vous donnera le sentiment de redécouvrir le jeu, le gameplay étant beaucoup plus nerveux et dynamique. Quand on a goûté au 60Hz, il est tout bonnement impossible de revenir en arrière ! Petit détail amusant, la police de caractères utilisée pour les scores et les passwords dans la version japonaise perd son aspect gothique dans les versions occidentales mais on y gagne un peu en visibilité.
Au passage, une vidéo qui présente les principaux passages secrets du jeu, l’idéal pour faire le plein de cœurs, d’armes secondaires et de quelques rôtis bienvenus ! Les 1-up ne sont pas nombreuses, il y en a une planquée dans un mur dans la toute fin du jeu et une autre dans la section 2-3, cachée derrière une colonne de pierre.
https://www.youtube.com/watch?v=qeIVQngTDpQ
En conclusion, Akumajou Dracula est un chef-d’œuvre intemporel qui m’a marqué au fer rouge, ma madeleine de Proust par excellence ! Son OST inégalée, son ambiance gothique et lugubre exceptionnelle, le sentiment de prendre part à une véritable épopée me poussent à le refaire une fois par an en moyenne, à l’approche des fêtes de Noel… Un petit rituel avant d’attaquer la nouvelle année ! Si je ne devais garder qu’un jeu, ce serait définitivement celui-ci ! Je prends toujours autant de plaisir à le parcourir plus de 30 ans après. Cette merveille est excellente du début à la fin, avec pas de baisses de rythme notables. Le jeu se paie même le luxe de se bonifier au fur et à mesure, et est truffé de séquences cultes/bonnes idées qu’il serait trop long de lister !
Je ne suis pas forcément un adepte de collectionner différentes versions d’un même jeu mais je ferai sans doute une exception à ma règle en le prenant également en version PAL et US à terme (notamment pour le magnifique artwork signé Tom Dubois). J’ai toujours mon exemplaire PAL d’époque mais il n’a pas fière allure avec sa cartouche seule et sa notice gribouillée !
Ma note objective : 18.5/20
Ma note subjective : 19.5/20
Les reviews dans la presse spécialisée à l’époque :
Banzzai
#3 (Septembre 1992) : 89% par Lionel Vilner
Graphisme 81% Animation 87% Son 84% Jouabilité 90% Durée de vie 91%
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Club Nintendo
#4 1992
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Consoles +
#3 (Novembre 1991) : 78% « Quête de longue haleine, Dracula est amusant, mais ses graphismes auraient gagné à être un peu moins ‘’fouillis’’. »
Présentation 82% Graphisme 63% Animation 90% Bande-son 74% Jouabilité 92% Durée de vie 68%
Commentaire de Kaneda Kun : « Suite de la saga des Castlevania qui a fait les beaux jours des possesseurs de MSX, cette cartouche sera vendue sous le nom de Castlevania V aux Etats-Unis. J’ai apprécié la variété des décors et des endroits dans lesquels vous allez affronter les sbires du comte Dracula. Suivant les niveaux, vous visiterez les tours de garde en ruine, les écuries, les jardins, le château, ses donjons… Les héros est très maniable et répond parfaitement. Le fouet, qui permet de liquider les ennemis proches, et les armes de jet pour ceux qui sont hors de portée sont très agréables à l’emploi ! Les décors comprennent souvent des animations, comme des personnages de tableau qui vous observent, ou des statues qui tournent la tête sur votre passage. Enfin, dernier point fort : le système de code qui permet de sauvegarder sa quête (que j’aimerai le retrouver dans Choma-kaimura !) »
Commentaire de Banana San : « Dracula est sympa. Mais même si je me suis bien amusé avec cette cartouche en partie grâce à l’importance de l’aventure et à sa difficulté bien mesurée, un certain nombre de points négatifs m’ont empêché de le classer dans les jeux ‘’géniaux’’ (ceux qui devraient être prescrits comme contribuant au bien-être de tout être humain). Les graphismes tout d’abord, me gênent. SI certains sont très beaux, la plupart sont ‘’glauques’’. Réalisés dans des tons ternes et sombres, ils sont décevants quand on les compare à d’autres titres sur cette console. D’autre part, le jeu n’innove pas assez : j’aurais aimé trouver un jeu plus différent des épisodes précédents de Castlevania. »
http://download.abandonware.org/magazines/Consoles%20Plus/consoleplus_numero003/console%20%2B%20-%20%20n%C2%B0%2003%20-%20novembre%201991%20-%20page068.jpg
http://download.abandonware.org/magazines/Consoles%20Plus/consoleplus_numero003/console%20%2B%20-%20%20n%C2%B0%2003%20-%20novembre%201991%20-%20page069.jpg
Consoles +
#12 (Septembre 1992) : 95% « Certes, ce n’est pas le meilleur jeu du monde, mais il entre par la grande porte dans la cour des grands. »
Présentation 94% Graphisme 96% Animation 65% Bande-son 92% Jouabilité 88% Durée de vie 75%
Commentaire de Wieklen : « C’est le premier jeu à justifier réellement l’achat d’une Super Nintendo. Mario est mignon, F-Zero sympa, mais Castlevania IV est tout simplement géant. Géant par ses graphismes, absolument superbes, et par sa musique (plus ou moins originale, certains thèmes proviennent du classique), qui tirent parfaitement parti des possibilités de la SNIN. L’animation, même si elle ne souffre d’aucun ralentissement, aurait en revanche pu être meilleure. La difficulté, au départ très progressive, atteint des sommets avec les niveaux 10 et au-delà. Mais arriver là permet déjà de bien se familiariser avec le jeu et ses commandes. En conclusion, cette cartouche est indispensable à tous les possesseurs de Super Nintendo. Parole de nain… »
Commentaire de Robby : « Et paf ! Attention, avec Castlevania IV sur Super Nintendo, vous allez vous prendre une belle baffe ! Comme je le disais à Wieklen : ‘’Là, tu peux pas résister.’’ Côté graphismes et bande-sonores, la console donne toute la mesure de son talent avec cette cartouche de Konami. La progression de la difficulté est savamment dosée et, en fait, je me suis souvent fait surprendre par les ennemis alors que j’admirais le travail graphique, impressionnant, réalisé pour donner aux décors un aspect lugubre, inquiétant, qui ne peut pas, en tout cas, laisser indifférent. Castlevania IV est un excellent investissement qui ne vous décevra pas et laisse présager des titres encore plus impressionnants sur la 16 bits de Nintendo. »
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Joypad
#4 (Janvier 1992) : 93% « Superstar Joypad »
Graphisme 19 Animation 18 Maniabilité 18 Son 19
STEPH : « Ah que je l’attendais, celui-là, ou plutôt ‘’que nous l’attendions’’. Castlevania IV est pour moi le meilleur jeu d’arcade disponible à ce jour pour la Famicom (avec Ghouls’n’Ghosts). Tout est superbement réalisé, les décors somptueux et mythiques (quoiqu’un peu sombres à certains endroits), la musique qui colle parfaitement aux niveaux et qui nous place totalement dans l’atmosphère angoissante du château du comte Dracula, l’animation excellente (peu de ralentissements, auxquels la Famicom nous avait habitués), le maniement du fouet est génial, on peut l’utiliser comme nunchaku et s’accrocher un peu partout comme le ferait Indiana Jones. Pour couronner le tout, on dispose d’un système de codes pour reprendre la partie sans devoir tout recommencer depuis le début, bref on en RE-DE-MAN-DE. Alors, monsieur Konami, je crois que vous pouvez sortir une dizaine de suites à cette petite merveille ! »
J’m DESTROY : « Une fois de plus, on est avec Castlevania IV en présence d’une réalisation de taille sur Super Famicom. Bien que les graphismes et les décors de fond soient à mon goût (mais de l’avis de Seb, je n’en ai pas !) un petit peu ternes et fades, le jeu en lui-même est une réussite totale. Je ne vous raconte même pas le nombre d’effets de rotation et d’effets spéciaux inédits qu’il contient, c’est dingue. Pour dire vrai, au cinquième niveau, il y a un truc tellement dément que je serais bien incapable de vous l’expliquer en si peu de lignes. Au niveau de l’action, CAstlevania est également génial, l’ambiance du jeu est bonne et on n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer tellement le nombre de monstres à tuer est important. Bien que moins bon que Super Ghouls’n’Ghosts, Castlevania IV est un jeu qui a sa place dans votre logithèque. Attention toutefois, il se finit relativement vite. »
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Joypad
#12 (Septembre 1992) : 92% « Superstar Joypad »
Graphisme 19 Animation 18 Son 18 Maniabilité 18
J’aime : Des graphismes qui font frissonner de réalisme macabre et une bande sonore qui glace le sang ! Une animation parfaite et des effets spéciaux sidérants lors de certains niveaux. Une ‘’jouabilité’’ et une durée de vie d’enfer.
J’aime pas : Avec les mots de passe, on triche, hou ! C’est tout !
OLIVIER : « Comment ne pas adorer ce superbe de jeu de combat, de progression, d’adresse et son ambiance sordide ? Les graphismes et la bande sonore sont superbes de réalisme sombre et froid. Le jeu est immensément vaste et regorge d’ennemis différents. Pas de problème donc pour sa durée de vie, vous allez passer du temps super Castlevania 4 ! Les ralentissements sont absents alors qu’ils sont malheureusement présents sur d’autres jeux de la même fournée. Je vous conseille le niveau où tout le décor tourne sur lui-même, avec des effets techniques géniaux. Ça blaste à tout va et les items à récupérer sont légion. Allez, trêve de bavardages, courez vous procurer ce jeu en attendant Super Ghouls’n’Ghost sur Super Nintendo. »
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Nintendo Player
#6 (Septembre/Octobre 1992) par Sir Crevette
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Player One
#23 (Septembre/Octobre 1992) : 95% par Crevette
Graphisme 92% Animation 94% Son 96% Jouabilité 92% Difficulté 60% Durée de vie 89% Player Fun 94%
« Si l’on fait le bilan général de ce premier jeu de Konami sur la Super Nintendo française, on ne peut que s’extasier. Alors, certes, le niveau de difficulté n’est pas très élevé, mais Castlevania IV est tellement beau, les musiques sont si fabuleuses, et il est si agréable à jouer (de plus s’il n’est pas très difficile, les niveaux sont suffisamment longs pour vous tenir en haleine un sacré bout de temps), que l’on ne peut que dire bravo à Konami, et attendre que sortent toutes les autres merveilles (Super Contra 3, The Legend of the Mystical Ninja, Tortues 4) qu’ils ont préparées sur la Super NES… »
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Super Power
#1 (Juillet/Août 1992) : 92%
Graphisme 19 Animation 18 Maniabilité 18 Son 18 Intérêt 16
« Si vous comptez sur moi pour casser ce jeu, passez votre chemin ! On frôle l’extase avec ce sommet du jeu d’action et de plates-formes. Quand vous pensez qu’il s’agit de la première vague de jeux, on s’attend au pire ! Non seulement on s’éclate en blastant à tout va, mais tout cela se passe dans une ambiance glacée de film d’horreur. Le réalisme est saisissant grâce à des graphismes fins et détaillés, mais aussi grâce à la bande sonore qui tue littéralement ! La maniabilité est exemplaire, on ne s’ennuie pas ! »
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TILT HS Novembre 1992 : TILT D’OR / Meilleur Jeu d’Action Console
Jacques Harbonn : « Ah, Super Castlevania IV sur Super Nintendo… C’est extraordinaire comme ce jeu est beau ! Beau et intelligent à jouer, c’est l’un des grands hits de cette console. Indispensable ! Desert Strike est à mon avis bien moins bon, mais les sont l’ont promu deuxième. Soit. Pour ma part, j’aurais hissé Prince of Persia sur la deuxième marche du podium ; c’est un grand hit qui n’a rien perdu de sa puissance. »
Morgan : « Castlevania IV est tout simplement superbe ! Les scènes impressionnantes se succèdent et on peut sans cesse admirer les puissantes possibilités de la Super Nintendo en matière d’animation et de graphisme. Un problème subsiste tout de même : la trop grande facilité du jeu ! Vous arriverez à la fin en quelques heures seulement. Mais qu’importe, c’est un grand titre ! En attendant les prochains Méga-Hits sur cette bécane. »
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