Emeldiz a écrit:Vraiment je comprends pas cette réputation. Le jeu est globalement plaisant si ce n'est ces quelques passages débiles, mais bon, c'pas l'extase non plus. Puis le plus étrange c'est que tout le monde s'accorde à dire que c'est une licence archi culte trop bien de ouf et trés dure, alors que quand tu vois comment les gens galèrent sur des jeux lambda ... tu te demandes s'ils ont fait plus de 3 niveaux de ces fameux jeux trop bien ...
On est en 2018… On en a vu des jeux sortis depuis, et heureusement qu'on a réussi à faire mieux en… 30 ans.
Maintenant, on se remet gentiment dans le contexte.
Pourquoi Megaman 2 défonce et est cultissime ?
- Sa bande son est sans conteste la meilleure de tous les opus. J'ai pourtant fait les 1, 3 et 4 à de nombreuses reprises, ce sont les thèmes du 2 qui restent le plus.
- Le level design : le stage de Bubble Man avec l'eau qui permet de sauter plus haut (ça existe aussi dans le 1 dans le stage de Iceman, mais c'est moins bien utilisé) avec les piques partout qui demanden de faire gaffe à ses sauts, le stage de Metal Man avec les tapis roulants, les chiens énormes dans le stage de Woodman, le stage de Airman avec les grosses têtes de démons qui apapraissent et leurs satanés cornes qui nous envoient dans le trou, le stage de Flashman avec les lasers, et j'en passe…
- Les robot masters que je trouve bien plus élémentaires que dans les opus suivants qui voient des persos avec des noms à coucher dehors.
- L'introduction des Items qui seront remplacés par la suite par Rush. Ils facilitent les choses, mais ils sont moins cheatés que la tenue qui tire des plateformes dans le 1.
- Le Dragon qui est un boss fantastique avec le scrolling qui met la pression la première fois qu'on le rencontre.
Un jeu culte est un jeu qui a marqué son époque., c'est le cas pour Megaman 2 et de nombreux joueurs y rejouent aujourd'hui avec plaisir.
Ce que j'ai lu plus haut, c'est un peu le gars qui joue à Street Fighter IV ou à CvS 2 et qui dit : "Je ne comprends pas pourquoi Street Fighter II" est autant adulé”…
Perso, je ne me suis jamais lancé dans des marathons de jeux parce que ça m'empêche de me créer une relation avec l'opus que je viens de faire. A chaud, je peux en parler, mais 2 ou 3 ans plus tard, je finis par confondre certains aspects…